Lecture de la première lettre de saint Jean
Bien-aimés, puisque Dieu nous a tellement aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres. Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et, en nous, son amour atteint la perfection. Voici comment nous reconnaissons que nous demeurons en lui et lui en nous : il nous a donné part à son Esprit. Quant à nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde. Celui qui proclame que Jésus est le Fils de Dieu,Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Et nous, nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour : qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. Voici comment l’amour atteint, chez nous, sa perfection : avoir de l’assurance au jour du jugement ; comme Jésus, en effet, nous ne manquons pas d’assurance en ce monde. Il n’y a pas de crainte dans l’amour, l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte implique un châtiment, et celui qui reste dans la crainte n’a pas atteint la perfection de l’amour.
PSAUME
(71 (72), 1-2, 10-11, 12-13)
R/ Tous les rois se prosterneront devant lui,
tous les pays le serviront.
Dieu, donne au roi tes pouvoirs,
à ce fils de roi ta justice.
Qu’il gouverne ton peuple avec justice,
qu’il fasse droit aux malheureux !
Les rois de Tarsis et des Îles apporteront des présents.
Les rois de Saba et de Seba feront leur offrande.
Tous les rois se prosterneront devant lui,
tous les pays le serviront.
Il délivrera le pauvre qui appelle
et le malheureux sans recours.
Il aura souci du faible et du pauvre,
du pauvre dont il sauve la vie.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
Aussitôt après avoir nourri les cinq mille hommes, Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque
et à le précéder sur l’autre rive, vers Bethsaïde, pendant que lui-même renvoyait la foule. Quand il les eut congédiés, il s’en alla sur la montagne pour prier. Le soir venu, la barque était au milieu de la mer et lui, tout seul, à terre. Voyant qu’ils peinaient à ramer, car le vent leur était contraire, il vient à eux vers la fin de la nuit
en marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. En le voyant marcher sur la mer, les disciples pensèrent que c’était un fantôme et ils se mirent à pousser des cris. Tous, en effet, l’avaient vu et ils étaient bouleversés.
Mais aussitôt Jésus parla avec eux et leur dit : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez pas peur ! » Il monta ensuite avec eux dans la barque et le vent tomba ;et en eux-mêmes ils étaient au comble de la stupeur, car ils n’avaient rien compris au sujet des pains : leur cœur était endurci.
Des incrédules, il y en a parmi nous. Et la meilleure manière de qualifier l'incrédulité, c'est bien de dire "Je n'en crois pas mes yeux ![/i]" Et d'ajouter : "C'est impossible !" Et cependant voici une impossibilité qui nous oblige à réviser notre jugement.
Tout jeune encore, je n'ai plus voulu servir comme acolyte, choqué que j'étais d'avoir vu - depuis l'autel - un homme et une femme se lancer des œillades et des sourires à l'insu de leur conjoints respectifs. C'est bien à partir de cet incident mineur que je suis devenu adolescent - d'un instant à l'autre. Comment pouvait-on croire en Dieu, si des "fidèles "prennent le Seigneur à témoin d'une infidélité à leurs conjoints respectifs ! Oui, il en fut ainsi et j'ajoute que lorsque mes parents me demandèrent le pourquoi de cette soudaine soudaine décision, je répondis par ces simples mais terribles mots : "Quand je serait grand, je veux être le plus dur !"" Je présume que chacune et chacun d'entre nous ont un jour été "frappé" par cette capacité que nous avons tous ... de changer d'opinion d'un jour à l'autre, de dire Oui un jour, et Non le lendemain.
D'une manière ou d'une autre, en devenant devenant adulte, on cesse d'être enfant !
Cependant, Dieu veille. Dieu seul connaît le temps de la révolte et le temps de la grâce.
La grâce est venue, lorsque j'ai commencé de dire, à l’adolescence : "Je veux savoir pourquoi l'homme est malheureux. Je ne cesserai jamais de chercher pourquoi l'homme est malheureux". "Je me préparai à laisser mon travail afin de faire de cette quête la seule et unique ambition dans l'existe. Mais au réveil, le lendemain matin, j'ai vu un Christ sur sa croix de bois et de plâtre se mettre à qui à devenir vivante et prononcer ces mots dans mon propre cœur :" Père, entre tes mains je remets mon esprit! " - In Manus Tuas commendo spiritus meum ! J'ai désirer mourir de suite afin de garder toujours cette inconcevable joie ...
Mais évidemment, j'ai bien compris qu'il me faudrait d'abord de témoigner ! Et ainsi est-il aujourd'hui même.
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