Lecture du livre des Actes des Apôtres
Le sabbat qui suivait la première prédication de Paul à Antioche de Pisidie, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole du Seigneur. Quand les Juifs virent les foules, ils s’enflammèrent de jalousie ; ils contredisaient les paroles de Paul et l’injuriaient. Paul et Barnabé leur déclarèrent avec assurance : « C’est à vous d’abord qu’il était nécessaire d’adresser la parole de Dieu. Puisque vous la rejetez et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien ! nous nous tournons vers les nations païennes. C’est le commandement que le Seigneur nous a donné : J’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre.» En entendant cela, les païens étaient dans la joie et rendaient gloire à la parole du Seigneur ; tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle devinrent croyants. Ainsi la parole du Seigneur se répandait dans toute la région. Mais les Juifs provoquèrent l’agitation parmi les femmes de qualité adorant Dieu, et parmi les notables de la cité ; ils se mirent à poursuivre Paul et Barnabé, et les expulsèrent de leur territoire. Ceux-ci secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds et se rendirent à Iconium, tandis que les disciples étaient remplis de joie et d’Esprit Saint.
PSAUME
(97-98)
R/ La terre tout entière a vu
le salut que Dieu nous donne.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s’est assuré la victoire.
Le Seigneur a fait connaître sa victoire,
et révélé sa justice aux nations ;
il s’est rappelé sa fidélité, son amour,
en faveur de la maison d’Israël.
La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez !
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. » Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes. Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père, et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai. »
– Aelf, Paris
Les juifs qui ont fait crucifier Jésus se sont d'eux-mêmes écartés du dessein de Dieu. Négligent que Dieu est Amour, ils n'ont jamais cessé de vouloir tout autant "comme les autres peuples",tout en étant le peuple de Dieu. Dieu leur envoya des prophètes mais ils les persécutèrent lorsque ceux-ci les engageaient à changer leur manière de vouloir, de vivre dépêtre. Après les prophètes, ils demandèrent des Juges mais ils ils se condamnèrent eux-mêmes en s'écartant des décrets qu'ils avaient eux-même sollicités. Ensuite, ils envièrent les royautés avec leurs pompes, leurs palais, leurs armées, leurs richesses et leurs prétentions abusives. Ils ont été comme ces enfants gâtés, toujours avides de nouveautés, de spectacles et de pompes à cause desquels ils se livrèrent à des œuvres que Dieu leur avait interdit
Mais dans les derniers temps, ces temps qui sont les le nôtres, nous vivons comme des fidèles à l'amour de Dieu. Si nous avons des besoins à formuler, ne comptons pas sur nos propres forces, mais commençons par par prier pour demander ce qui sera le mieux pour nous. Notre "prise" sur Dieu, c'est l'amour de Dieu. En Lui, nous avons le pouvoir extraordinaire d'obtenir tout ce dont nous avons besoin, mais plus encore: ce qui nous convient le mieux selon le projet de bonheur qui nous est destiné par la providence.
Notre prêtre nous a conseillés de prier en nous en remettant au dessein de Dieu. Sachons-le bien : nous n’obtiendrons jamais selon nos caprices mais selon dont nous avons besoin en vue d'une vie réussie que nous pourrons vérifier comme telle et qui nous ferons nous réjouir. Le bonheur parfait, c'est en Dieu qu'il nous sera accordé... Alléluia !
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