Lecture du livre du prophète Isaïe
Écoutez-moi, îles lointaines ! Peuples éloignés, soyez attentifs ! J’étais encore dans le sein maternel
quand le Seigneur m’a appelé ; j’étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom. Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m’a protégé par l’ombre de sa main ; il a fait de moi une flèche acérée, il m’a caché dans son carquois. Il m’a dit : « Tu es mon serviteur, Israël, en toi je manifesterai ma splendeur. » Et moi, je disais : « Je me suis fatigué pour rien, c’est pour le néant, c’est en pure perte que j’ai usé mes forces. » Et pourtant, mon droit subsistait auprès du Seigneur, ma récompense, auprès de mon Dieu. Maintenant le Seigneur parle, lui qui m’a façonné dès le sein de ma mère pour que je sois son serviteur, que je lui ramène Jacob, que je lui rassemble Israël. Oui, j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur, c’est mon Dieu qui est ma force. Et il dit : « C’est trop peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob, ramener les rescapés d’Israël : je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne
jusqu’aux extrémités de la terre. »
PSAUME
(Ps 138 -139)
R/ Je te rends grâce, ô mon Dieu,
pour tant de merveilles.
Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées,
tous mes chemins te sont familiers.
C’est toi qui as créé mes reins,
qui m’as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant toi le prodige,
l’être étonnant que je suis.
Étonnantes sont tes œuvres,
toute mon âme le sait.
Mes os n’étaient pas cachés pour toi
quand j’étais façonné dans le secret.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné. À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, Voici racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël.
– Aelf, Paris
C'est une leçon d'humilité que les lectures nous donnent aujourd'hui. Lorsque le Seigneur se choisit un serviteur qui parlera en son nom, il ne regarde pas aux apparences qu'il choisit, mais bien à un esprit de douceur, d'humilité et de vérité. Il choisit un esprit d'enfance, une âme assoiffée de vérité et de plénitude.
Si nous voulons en trouver une image quelconque qui lui ressemble, il faut chercher du côté des petits enfants qui s'amusent avec peu de chose, qui se réjouissent du sourie de leur mère et qui obéissent avec empressement. Qui ne peuvent voir pleurer sans verser des larmes eux-aussi.
gratuits.
Quand bien même, tout pécheurs que nous sommes, si nous savons désirer l'état de grâce et une une vue vie fondée sur la loyauté, la douceur, et le service ... alors cette réjouissance profonde nous sera conférée jusque dans les périodes plus difficiles... Notre prêtre nous a mis au défi de rechercher, aujourd'hui même une oeuvre parfaite par sa gratuité absolue.
"Vous avez reçu gratuitement, alors vous aussi, donnez gratuitement."
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