Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens
Frères, vous avez appris de nous comment il faut vous conduire pour plaire à Dieu ; et c’est ainsi que vous vous conduisez déjà. Faites donc de nouveaux progrès, nous vous le demandons, oui, nous vous en prions dans le Seigneur Jésus. Vous savez bien quelles instructions nous vous avons données de la part du Seigneur Jésus La volonté de Dieu, c’est que vous viviez dans la sainteté, en vous abstenant de la débauche, et en veillant chacun à rester maître de son corps dans un esprit de sainteté et de respect, sans vous laisser entraîner par la convoitise comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu. Dans ce domaine, il ne faut pas agir au détriment de son frère ni lui causer du tort, car de tout cela le Seigneur fait justice, comme nous vous l’avons déjà dit et attesté. En effet, Dieu nous a appelés, non pas pour que nous restions dans l’impureté, mais pour que nous vivions dans la sainteté. Ainsi donc celui qui rejette mes instructions, ce n’est pas un homme qu’il rejette, c’est Dieu lui-même, lui qui vous donne son Esprit Saint. – Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 96 -97)
R/ Que le Seigneur soit votre joie, hommes justes !
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Le Seigneur est roi ! Exulte la terre !
Joie pour les îles sans nombre !
Ténèbre et nuée l’entourent,
justice et droit sont l’appui de son trône.
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Les montagnes fondaient comme cire devant le Seigneur,
devant le Maître de toute la terre.
Les cieux ont proclamé sa justice,
et tous les peuples ont vu sa gloire.
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Une lumière est semée pour le juste,
et pour le cœur simple, une joie.
Que le Seigneur soit votre joie, hommes justes ;
rendez grâce en rappelant son nom très sainAt.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux. Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes : les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile, tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile. Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. Au milieu de la nuit, il y eut un cri : “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.” Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.” Les prévoyantes leur répondirent : “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.” Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !” Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.” Veillez donc,
car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »
Aelf, Paris
– Acclamons la Parole de Dieu.
Durant ce temps de nos vies sur la terre, il nous faut nous efforcer à devenir meilleur. Non pas selon l'intelligence, la connaissance et la volonté, mais selon la veille attentive, quelles que soient les circonstances. Il nous faut nous exercer à reconnaître les signes des changements et des bouleversements qui jalonnent notre passage sur la terre. Notre premier mouvement est le plus souvent est de reconnaître le mode de vie qui nous convient le mieux et suscite notre intérêts et correspond aux connaissances acquises.
Il n'a pas que les vocations sacerdotales et religieuses, mais il y a le besoin pour chacun d'entre nous de se réaliser dans la société selon nos talents propres talents.
Il faut donc apprendre un métier qui nous corresponde et qui nous permette de vivre en société et de rendre utiles toutes nos capacités. Dans certains cas, cette étape n'est pas simple, lorsque les talents reçus sont divers et nombreux. C'est ici qu'intervient la providence qui veille et qui veille depuis le commencement. Par tâtonnement, on finit par se trouver exactement où l'on peut exercer ses talents.
Il en est de même de nos relations envers Dieu. Dans mon cas, durement éprouvé au cours de ce que l'on appelait le "service militaire obligatoire" - à la frontière de l'ex Allemagne de l'Est - c'est là que je me mis à décrire de que je vivais. Et de fil en aiguille, en remontant jusqu'à l'enfance, je finis par déclarer ouvertement: "Quoi qu'il m’advienne, je ne cesserai jamais de chercher la raison pour laquelle les hommes sont malheureux"! J'avais déjà ouvert mon commerce de livres d'occasion, et pour cette fois, enfin, le regard levé sur un crucifix, je reçus aussitôt toutes les grâce dont j'avais manqué par mon scepticisme. La parabole de l'invitation au repas de noce s'applique à quiconque recherche sincèrement la vérité sur l'homme et son besoin de plénitude...
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