Lecture du livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là, la parole de Dieu était féconde et se multipliait. Barnabé et Saul, une fois leur service accompli en faveur de Jérusalem, s’en retournèrent à Antioche, en prenant avec eux Jean surnommé Marc. Or il y avait dans l’Église qui était à Antioche des prophètes et des hommes chargés d’enseigner : Barnabé, Syméon appelé Le Noir, Lucius de Cyrène, Manahène, compagnon d’enfance d’Hérode le Tétrarque, et Saul.Un jour qu’ils célébraient le culte du Seigneur et qu’ils jeûnaient, l’Esprit Saint leur dit « Mettez à part pour moi Barnabé et Saul en vue de l’œuvre à laquelle je les ai appelés. » Alors, après avoir jeûné et prié, et leur avoir imposé les mains, ils les laissèrent partir. Eux donc, envoyés par le Saint- Esprit, descendirent à Séleucide et de là s’embarquèrent pour Chypre ; arrivés à , ils annonçaient la parole de Dieu dans les synagogues des Juifs. Ils avaient Jean- Marc comme auxiliaire.
PSAUME
(66 (-7)
R/ Que les peuples, Dieu, te rendent grâce ; qu’ils te rendent grâce tous ensemble !
Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse,
que son visage s’illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations.
Que les nations chantent leur joie,
car tu gouvernes le monde avec justice ;
tu gouvernes les peuples avec droiture,
sur la terre, tu conduis les nations.
La terre a donné son fruit ;
Dieu, notre Dieu, nous bénit.
Que Dieu nous bénisse,
et que la terre tout entière l’adore !
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ; et celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé. Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le mode pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ; et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a commandé
Aelf, Paris
Le Royaume de Dieu n'est pas comme les royaumes que des chefs de guerres qui franchissent brutalement les frontières et se mettent à instaurer de nouvelles règles, avec de nouvelles obligations et des interdits. La parole du conquérant devient obligatoirement celle qu'il faudra désormais pratiquer. On devra payer de nouveaux impôts. La langue parlée deviendra obligatoirement celle de l'occupant. L'administration ne sera plus celle celle établie par consensus , etc.
Mais lorsque vient le Royale des Ceux, il se met au service de celles et ceux qui l'espéraient comme des enfants reconnaissent père et et mère. La justice sera celle de la miséricorde. Si quelqu'un se plaint, sa plainte sera entendue sans délai. Un tel gouvernement sera traité d’utopique et cependant : "Le royaume des cieux ne vient pas de de manière à frapper le regard : le Royaume ne vient pas de manière à frapper le regard - le voici qu'il est au milieu de vous !
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