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| Le baptême et certains évangéliques | |
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Auteur | Message |
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Arzur Séminariste
| Sujet: Le baptême et certains évangéliques Ven 7 Déc 2007 - 11:02 | |
| Bonjour, je vais lancer un pavé dans la marre des relations entre chrétiens, mais je tiens à parle, car je trouve ce sujet très grave.
Certains, je dis biens certains, évangéliques ne sont pas pour moi des frères dans le Christ. En effet, je m’explique, certaines communautés évangéliques rebaptisent des chrétiens. Ces gens là ne sont pas pour moi des frères dans le Christ, car le Credo dit clairement : « Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés. »
Les gens qui ne considèrent pas le baptême catholique comme un baptême ne peuvent pas être des frères.
Les chrétiens sont pour moi toutes les personnes qui professent le Credo. On peut l’interpréter avec des différences, mais certaines parties du Credo sont très claires. « Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés. »
L’Eglise Catholique, les Eglises Orthodoxes et la majorité des communautés protestants considèrent valide les baptêmes célébrer chez leurs frères chrétiens. Or ces gens qui rebaptisent rompre cette entente entre chrétiens et pour moi, ils ne sont plus chrétiens.
In Christo Jesu + Arzur | |
| | | jo Apôtre
| Sujet: Re: Le baptême et certains évangéliques Mar 11 Déc 2007 - 5:59 | |
| - Citation :
- [quote="Arzur"]Bonjour, je vais lancer un pavé dans la marre des relations entre chrétiens, mais je tiens à parle, car je trouve ce sujet très grave.
- Citation :
- Certains, je dis biens certains, évangéliques ne sont pas pour moi des frères dans le Christ.
En effet, je m’explique, certaines communautés évangéliques rebaptisent des chrétiens. Ces gens là ne sont pas pour moi des frères dans le Christ, car le Credo dit clairement : « Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés. »
......C'est pire que ça ! Beaucoup d'anciens cathos devenus évangéli stes demandent d'être "débaptisés", tout comme les raëliens, satanistes, athées virulents, etc.... - Citation :
- Les gens qui ne considèrent pas le baptême catholique comme un baptême ne peuvent pas être des frères.
......Mais ils ne veulent pas du tout être nos frères ! ...... puisqu'ils considèrent Le Pape comme portant la marque 666 (merci LUTHER) et l'oeucuménisme comme Babylone d'où sortira l'antéchrist catholique romain.... - Citation :
- Les chrétiens sont pour moi toutes les personnes qui professent le Credo. On peut l’interpréter avec des différences, mais certaines parties du Credo sont très claires.
« Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés. » ....Pour vous ! .....Mais eux ne supportent pas le crédo | |
| | | maranatha Ami(e)
| Sujet: Re: Le baptême et certains évangéliques Mar 11 Déc 2007 - 10:52 | |
| Arzur et Jo
Pourquoi allez vous chercher parmi les évangéliques les plus virulents et les plus négatifs ? C'est un peu comme si moi je présentais tous les catholiques comme des inquisiteurs. Ce serait faire un amalgame qui ne pourrait rien apporter au débat. Pour ma part je préfère regarder les catholiques qui ont des valeurs de charité et de foi à nous montrer. Ce n'est pas la bonne approche pour un dialogue. En tout cas Benoit16 n'a surement pas abordé la question de cette manière en recevant des baptistes au Vatican. Concernant le baptême il serait plus sage d'essayer de comprendre pourquoi nous ne baptisons que les personnes conscientes d'avoir la foi dans le Seigneur comme Sauveur et Seigneur. Nous voulons signifier que, mort au péché, nous nous identifions à la mort du seigneur et à sa résurrection. Quant on me plonge dans l'eau c'est le vieil homme que nous ensevelissons et quand nous remontons de l'eau nous nous identifions à la résurrection du Christ: nous sommes une créature nouvelle. Enfin si quelqu'un souhaite que je parte de ce forum pour ne pas troubler votre quiétude je le ferai rapidement. Car, je le répète , je ne suis pas venu ici avec un esprit de provocation.; | |
| | | jo Apôtre
| Sujet: Re: Le baptême et certains évangéliques Mar 11 Déc 2007 - 11:21 | |
| - maranatha a écrit:
- Arzur et Jo
Pourquoi allez vous chercher parmi les évangéliques les plus virulents et les plus négatifs ? C'est un peu comme si moi je présentais tous les catholiques comme des inquisiteurs. Ce serait faire un amalgame qui ne pourrait rien apporter au débat. Apparemment, c'est un monde qu'ARZUR ignorait et qu'il découvre : il y a tout lieu d'être effrayé comme l'ont été les catholiques lors du voyage du Pape au Brésil. Les catholiques sont par tradition oeucuméniques (catholique=universel). Ils ne sont donc pas du tout préparés et ne soupçonnent pas le fondamentalisme chrétien contrairement au protestantisme dans son ensemble qui, si j'ose dire, vit avec. Je sais que tout évangélique n'est pas fondamentaliste. Le problème, c'est que la majorité des mouvements protestants se disent évangéliques et qu'il devient désormais difficile de savoir qui est qui. C'est pour cette raison que les journalistes ont solutionné cette confusion en surnommant "évangéli stes" les églises fondamentalistes Je trouve qu'il serait urgent que le protestantisme clarifie ses positions en pointant du doigt les déviants, sous peine que le dialogue entre CATHO/PROTESTANT ne devienne de plus en plus difficile | |
| | | jo Apôtre
| Sujet: Re: Le baptême et certains évangéliques Mar 11 Déc 2007 - 11:46 | |
| - Citation :
- [quote="maranatha"]
Concernant le baptême il serait plus sage d'essayer de comprendre pourquoi nous ne baptisons que les personnes conscientes d'avoir la foi dans le Seigneur comme Sauveur et Seigneur. Nous voulons signifier que, mort au péché, nous nous identifions à la mort du seigneur et à sa résurrection. Quant on me plonge dans l'eau c'est le vieil homme que nous ensevelissons et quand nous remontons de l'eau nous nous identifions à la résurrection du Christ: nous sommes une créature nouvelle. ouvrez un fil !;) - Citation :
- Enfin si quelqu'un souhaite que je parte de ce forum pour ne pas troubler votre quiétude je le ferai rapidement. Car, je le répète , je ne suis pas venu ici avec un esprit de provocation.
Pour ma part vous êtes le bienvenu comme toute personne qui cherche à dialoguer. | |
| | | maranatha Ami(e)
| Sujet: Re: Le baptême et certains évangéliques Mar 11 Déc 2007 - 12:17 | |
| Pour ma part je suis assez d'accord avec ce que vous dites. Je voudrais donc ouvrir un fil dans : la foi baptiste concernant le Baptême et l'Eucharistie. Mais auparavant je voudrais demander aux responsables de ce forum de me donner l'autorisation de faire paraitre 2 documents émanant de la commission mixte baptiste catholique, l'un sur l'Eucharistie et l'autre sur le Baptême. ce serait, je crois , une bonne approche de partage. Ensuite chacun pourra commenter. Merci. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le baptême et certains évangéliques Mar 11 Déc 2007 - 12:21 | |
| [Je ne peux pas prendre la responsabilité d'accepter parce que je ne suis pas seul à décider. Ce forum est catholique et la seule propagande qu'il accepte est celle relative avec le Magistère de l'Eglise. Néanmoins je sais que vous n'êtes pas ici pour racoller mais pour discuter en bonne intelligence et je souhaiterai que vous attendiez que notre administratrice vienne donner son avis. Personellement je n'y vois pas d'obstacle // Monachorum] |
| | | Hélène Administrateur
| Sujet: Re: Le baptême et certains évangéliques Mar 11 Déc 2007 - 12:51 | |
| [Bonjour à tous. Maranatha vous êtes le bienvenue parmi nous soyez sans crainte. Vous êtes libre d'ouvrir des fils de discussion pour présenter la foi baptiste dans la mesure où cela contribue au dialogue. Merci à tous, une fois de plus, de ne pas généraliser les groupes et de faire usage de bienveillance à l'endroit de Maranatha. Cordialement | Hélène] | |
| | | Arzur Séminariste
| Sujet: Re: Le baptême et certains évangéliques Mar 11 Déc 2007 - 13:54 | |
| Excusez moi maranatha, mais le beaucoup de monde se dit évangélique, et certaines personnes qui se dissent évangélique ont un comportement [choquant. Cordialement | Hélène].
On ne rebatise pas.
Votre communauté chrétienne utilise le terme évangélique , mais j'ai confiance en vous, j'espère que vous ne rebaptisez pas.
Nous ne devons pas nous taire devant de tel acte. Mais après si vous avez un autre terme pour désigner ces communautés, je suis preneur.
+ Arzur | |
| | | Hélène Administrateur
| Sujet: Re: Le baptême et certains évangéliques Mar 11 Déc 2007 - 14:20 | |
| Il serait peut-être opportun que maranatha nous explique un peu (à moi qui ne suis pas particulièrement à l'affut des groupes protestants) les différences entre les principaux groupes protestants. Personnellement, je crois que ce pourrait être utile de connaître leurs différences. Par exemple, je ne savais pas que Baptiste et évangélique pouvait être le même groupe.
Il faudrait bien sûr ouvrir un nouveau fil...
Qu'en pensez-vous maranatha ?
Fraternellement, Hélène | |
| | | jo Apôtre
| Sujet: Re: Le baptême et certains évangéliques Mar 11 Déc 2007 - 15:22 | |
| Je dépose ici le document dont parle maranatha : - Citation :
- Délégation de l’Alliance baptiste mondiale reçue par le pape
vendredi 7 décembre 2007, par admin
Benoît XVI souhaite plus de liens entre catholiques et baptistes
ROME, Jeudi 6 décembre 2007 (ZENIT.org) - Benoît XVI souhaite plus de liens entre catholiques et baptistes.
Une délégation de l’Alliance baptiste mondiale a été reçue ce matin au Vatican par le pape Benoît XVI au sein de la commission commune internationale entre l’Alliance et le Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens.
« J’espère, disait le pape, que vos entretiens porteront des fruits abondants pour le progrès du dialogue et une compréhension et une coopération plus grandes entre catholiques et baptistes ».
« Je suis heureux, ajoutait-il, que vous ayez choisi comme siège de votre rencontre la Ville de Rome où les apôtres Pierre et Paul ont proclamé l’Evangile, et ont couronné leur témoignage au Seigneur resuscité en versant leur sang ».
Le thème des conversations était : « La Parole de Dieu dans la vie de l’Eglise : Ecriture, Tradition et Koinonia » (« communion »).
Ce thème, disait le pape, est un « contexte prometteur » pour « l’examen de sujets controversés au cours de l’histoire comme la relation entre Ecriture et Tradition, la compréhension du baptême et des sacrements, la place de Marie dans la communion de l’Eglise, et la nature de la « surveillance » (« épiscopat », au sens étymologique, ndlr) et de la primauté dans la structure ministérielle de l’Eglise. Pour que notre espérance de réconciliation et d’une plus grande amitié entre baptistes et catholiques se réalise, des sujets comme ceux-ci doivent être affrontés ensemble, dans un esprit d’ouverture, de respect mutuel et de fidélité à la vérité qui libère et au pouvoir salvifique de l’Evangile de Jésus Christ ».
Benoît XVI a souligné la nécessité pour le monde d’un « témoignage commun » des croyants : « En tant que croyants dans le Christ, nous le reconnaissons comme le seul Médiateur entre Dieu et l’humanité (1 Timothée 2:5), notre Sauveur, notre Rédempteur. Il est la pierre d’angle (Ephésiens 2:21 ; 1 Pierre 2:4-8 ) ; et la tête du Corps qui est l’Eglise (Colossiens 1:18 ). En ce temps de l’Avent, nous attendons sa venue dans la prière. Aujourd’hui comme toujours, le monde a besoin de notre témoignage commun rendu au Christ, et à l’espérance qu’apporte l’Evangile ».
Enfin, citant le concile, Benoît XVI rappelait que la division est un obstable à l’annonce de l’Evangile. L’obéissance à la volonté du Seigneur doit sans cesse nous stimuler à tendre à cette unité exprimée de façon si émouvante dans sa prière sacerdotale : « Qu’ils soient un... afin que le monde croie » (Jn 17, 21). Car le manque d’unité entre chrétiens « s’oppose ouvertement à la volonté du Christ : elle est pour le monde un objet de scandale et elle fait obstacle à la plus sainte des causes, la prédication de l’Évangile à toute créature (Vatican II, Unitatis Redintegratio, 1) ».
Anita S. Bourdin | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Les évangéliques Mar 1 Jan 2008 - 10:11 | |
| Je ne sais comment ca se passe en pays francophones mais ici , si on veut se convertir a l église évangélique et qu on soit déja baptisé , on n a pas besoin d un autre baptême .
Sandrine |
| | | christian Banni
| Sujet: Re: Le baptême et certains évangéliques Mar 28 Déc 2010 - 11:30 | |
| bonjour je voudrai simplement poser une question . pourquoi est en religion comme en politique toujour le petit qui trinque , ce que je veux dire par la , évitons un peu de nous cacher dèrrier nos institutions et nos règles pour nous apperçevoir que se sont non pas nos philosophes ( évèques et pasteurs pour les évangélique et autres ) qui ont une soif de réponse a leur attente parceque eux manipulent les fidels au grés de leurs propres interprètation de la bible car un pasteur évangélique n'interprètera pas la bible de la mème manière qu'un prètre et ne reconnaitra pas le mème doctrines , certains sacrements restants les mèmes mais interprèter différaments . voila des siècles que la guèrre de religion a céssser du moins avec les armes , mais continue a l'intérieur des clocher ou chacun se dira meileur que l'autre et ne reconnaitra pas forcément l'interprétation de l'autre et voudra obligatoirement évangéliser l'autre et l'illétterer celui qui n'est pas théologiens de grande classe se fera dupper pour le priver en fin de compte de sa liberté de dir cela je prend cela je laissse parceque l'on soit de l'un ou l'autre mouvement il nous faut obligatoirement adhérer pour etre comme les autres . vous allez chez les évangéliques ont vous rebaptise , vaous allez ches les témoins de jéhovah on rebaptise , dans d'autre communauté de mème , ici on vous enseigne comme cela , là on ensegnent comme cela , les commmunauté se critiquerons les une les autres parcequ'elle sont enseigner a le faire bible en mains ( chacun son interprétation ) bien sur . mais ne vous en faite pas pour en finir c'est vous lqui etes en bas de l'échèlle qui avait tors évidament , les grand ne s'entendent pas alors les petits en fons les frais .
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| | | gerardh Apôtre
| Sujet: Re: Le baptême et certains évangéliques Mar 28 Déc 2010 - 12:32 | |
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Bonjour,
Dans Ephésiens 4,5, bien plus surement que dans le Credo, il est écrit qu'il y a un seul baptême. C'est sur ce passage que le groupe chrétien auquel j'appartiens, lequel est non-catholique, ne rebaptise pas ses fidèles venus du catholicisme. Nous pensons que ceux qui font le contraire ont tort, mais cependant on ne peut pas, sur ces seules bases en tout cas, ne pas les considérer comme des frères en Christ.
Qui plus est, ceux qui, étant chrétiens, chercheraient à se faire "dé-baptiser" joignent l'hostilité et l'obscurantisme à l'ignorance. Mais ils sont à mon avis archi-minoritaires.
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| | | christian Banni
| Sujet: Re: Le baptême et certains évangéliques Mar 28 Déc 2010 - 13:56 | |
| bonjour gérardh une seul Seigneur , une seul foi , un seul baptème . dans l'ensemble oui mais , on en arrive a se chamailler sur les détails , une seul foi qui n'est pas la mème pour tous . j'ai l'impréssion que nous n'allons pas a la recherche de DIEU mais chacun veux imposer ses dogmes ses interprétations , obliger l'autre a croire ce qu'il ne crois pas ou n'est pas pret a croire . les églises évangéliques ont une façon d'évangéliser , l'église catholique , une autre , le danger sont les groupe hors controle . mais laisser aux fidel le choix de prier Marie , les Saints de croire a la souveraineté Papale ou de ne pas y croire et ce en toute liberté dans la mème église , je vois pas en quoi cela nuierait ? ne peut ont pas etre dans la mème églises avec des façons de comprendre différentes ? une soeur me confia etre bien dans une église jusqu'au jour ou on l'obligeat a croire a Marie et a ST Rita , chose qui l'as profondément choqué et mis mal a l'aise d'ou elle a rejoind une autre église et là peut etre qu'on l'obligera a autre choses et elle ira rejoindre une autre église et ainssi de suite le plus dangereux est de tomber sur une secte .
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| | | Julien Nouveau
| Sujet: Re: Le baptême et certains évangéliques Mer 29 Déc 2010 - 7:42 | |
| bonjour, c'est bien compliqué tout ça. Je crois moi aussi que nous sommes frères en christ, mais nous ne pourrons pas être toujours d'accord. Chacun doit garder, sa croyance, sinon l' œcuménisme, ne sert pas à grand chose. c'est vrai que certains évangélistes n'aiment pas vraiment les cathos, mais je pense au frère Carlos Payan (je ne suis pas sur de l'orthographe) évangéliste, qui marque un grand pas dans la tolérance, laisse espérer une belle évolution. D'ailleurs, il n'est pas trés bien vu, (dans son propre camp) du rapprochement avec les catholiques. | |
| | | DamienH Martyr du forum
| Sujet: Re: Le baptême et certains évangéliques Mer 29 Déc 2010 - 9:15 | |
| C'est en effet bien compliqué, mais c'est uniquement la complexité de la nature humaine. La source de tout cela, c'est le Christ, et tous les mouvements et églises, émanants de cet "événement fondateur" trouvent leur raison d'être sur cette pierre de fondation qui est catholique. C'est à dire, universelle! De là, deux tendances se détachent, à mon sens : les mouvements issus d'hommes qui ont porté la rupture du lien originel. Qu'ils aient tort ou raison, tant qu'ils n'ajoutent ni ne retirent quoi que ce soit du socle sacré originel, l'oecuménisme fait sens. en effet, une ré-union est envisageable, voire même souhaitable, une fois les divergences humaines dominées. Le deuxième type de mouvement est plus problématique : ce sont ceux qui rajoutent des choses, ceux qui poussent l'interprétation libre jusqu'aux confins de l'imagination humaine. Humaine, et plus divine. Imaginaire, et plus ontologique. Là, je conçoit avec plus de difficulté une fraternité de croyance avec des gens qui refondent à leur goût un héritage sacré, mystique et fondateur. Sans accord sur la permanence rituelle et sacrée, que reste-il à partager? De vagues valeurs humanistes issues d'un crucifié? Quelques prières aux consonances similaires?
Le baptême est l'illustration de cette irréconciliable prise de positions : il ne peut y en avoir qu'un. Dire le contraire, c'est contredire les textes sacrés. Croire que c'est adaptable, négociable, c'est renier la valeur sacrée, issue de Dieu et donc, non "négociable". Bref, sous couvert de "christianisme libéral", on invente un baptême détaché de celui du Seigneur, un "baptême" hors de la lignée christique. Un tel rituel, déterminé par le choix humain est tout autant détaché de Dieu... est-ce encore un baptême? | |
| | | christian Banni
| Sujet: Re: Le baptême et certains évangéliques Mer 29 Déc 2010 - 10:07 | |
| bonjour Julien pendant un certain temps j'avait rejoind ceux qui comme tu dis n'aime pas les cathos , mais je me suis apperçu que chez eux aussi c'est loin d'etre le paradis . l'avantage de l'église catholique est sa strucuture que n'as pas l'église évangélique qui as des dérapages mais as d'autre avantages . l'eaucuménisme est une chose que je connais mal , mais peut elle nous rassembler sur notre foi commune ensemble et non séparer a condition que cet foi ne soit pas un partis pris d'un coté ou de l'autre mais une volonté commune de rechercher de ce que DIEU veux . les enjeux sont énorme , je pense a cet évènement ou Achab écoutait la voix des 400 prophètes réunis mais refusait d'écouter la voix de Miché seul prophète qui marchait dans les voix de DIEU . ce que j'en tire de cet leçon est qu'une église peux parler mais rester sourd a une minorité qui a raison parceque ses mobile ne sont pas bon . rassembller autour de qui là est la question ? voulons nous la réponse ? sommes nous pendant le repas du Seigneur a la mème table ? puisque l'évangélique ne prend pas l'Ostie , et le catholique la Sainte Cène , pourtant n'y as t'il pas un seul Pain ? qui as le droit de baptiser , Prètre de commmunauté X, Y , ou Z ? pasteur de communauté X , Y ou Z ? simple fidel ? moi je dirait a une personne qui le souhaite de la faire devant DIEU et non devant une quelquconque communauté et ce par qui en conscience elle croit etre le plus juste , mème si c'est un simple fidel . le baptème n'est pas une affaire de registre dans une église ou d'homme religieux mais devant DIEU . puisque les uns ne reconnaisent pas les autres , qu'elle est l'église la plus parfaite ?
je pense qu'il faudrait résoudre tous ces problèmes plutot que de se dispersé , mais si nous restons dans nos traditions plutot que sur le fondement biblique trouverons nous l'unité de la foi ? si nous prenons la sucéssion apostolique , il faut avoir l'honèteté de reconnaitre qu'elle est pleine de défaillance ce qui remet en cause la foi dans une institution humaine qui eut en sont sein des saint et des Diables , mais ne remet nulement en cause l'obéissance a DIEU et la foi en l'église apostolique model primitif et non modifié .
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| | | Hélène Administrateur
| Sujet: Re: Le baptême et certains évangéliques Mer 29 Déc 2010 - 13:35 | |
| Bonjour Christian et bienvenue sur le forum Ephata,
Je peux comprendre tout à fait votre méfiance si vous avez été trompé et déçu par des gens sans scrupule. Par ailleurs, il y a un réel danger, lorsque nous tombons dans la méfiance, de passer à côté de quelque chose de très beau et très vrai et de tomber dans le relativisme... très ambiant de nos jours. Oui, il existe une Vérité. Non, nous ne la possédons pas personnellement mais elle existe (c'est plutôt elle qui s'impose à nous objectivement). En Jésus-Christ la Vérité s'est fait connaître. La Vérité sur Dieu et la Vérité sur l'Homme. Et je crois de tout mon être que le Christ ne permettra jamais que son Église, son Épouse, telle qu'Il l'a voulu càd Sainte et irréprochable, erre en matière de foi. Sinon, nous devrons croire que le Christ nous a trompé, qu'Il n'a pas institué les Apôtres pour être ses successeurs, qu'Il n'a pas veillé à ce que la Barque de Pierre ne sombre dans l'erreur. Sur quel Roc alors allons nous nous appuyer si son Église nous a menti ? Sur les Évangiles seules ? Ce n'est pourtant pas sa volonté puisqu'il nous a dit que son Église ne prévaudra point contre l'enfer. C'est pour dire, l'enfer a beau se déchaîner contre l'Église, et même hélas au dedans, le Seigneur nous l'a laissé en signe de fidélité et c'est encore Lui qui la guide jusqu'à la fin des temps.
Je vous souhaite de trouver la guérison pour tous ces faux prophètes qui vous ont blessés ou déçus et que vous trouviez enfin la Maison par laquelle le Christ a voulu nous rassembler afin d'y trouver les forces spirituelles dans le Pain Eucharistique et trouver refuge dans son Coeur Miséricordieux jusqu'à son retour.
Fraternellement, Hélène | |
| | | christian Banni
| Sujet: Re: Le baptême et certains évangéliques Jeu 30 Déc 2010 - 14:45 | |
| bonjour et Mèrçie Hélène nous avons une conception de l'église un peu différente , certe tu as raison son model est apostolique , biblique sans y rajouter ni doctrine ni dogme qui n'ont fait que des querelle . cet église est Sainte et Irréprochable en dehors de toute dénomination avec pour seul Maitre Jésus . dans chaque églises tu trouvera des frères et des soeurs fidel a DIEU et d'autre non . le Seigneur dis aussi dans sa parole que celui qui restera fidel jusqu'a la fin sera sauvé . la succèssion apostolique ; pense tu que le Seigneur aurait donner son église a des succèsseur indigne comme se fut le cas dans le passé . revoir aussi l'interprétation de tu es Pièrre , une pièrre et sur cettte pièrre Jésus Chrsit , je batirait mon église . | |
| | | christian Banni
| Sujet: Re: Le baptême et certains évangéliques Ven 7 Jan 2011 - 6:56 | |
| QUI AS LE DROIT DE BAPTISER ? il ne peut y avoir qu'un seul et véritable enseignement . qui as été au fils des siècles tordus par l'influence du prince de ce monde . il est impossible que le Seigneur est plusieurs églises qui se disputtent les une les autres , et qui enseignent des enseignement contradictoire et non universel . je vous présente mes vœux de bénédictions divines pour l'année à venir, particulièrement dans l'étude de la Sainte Parole. La Parole de Dieu est la « boussole» qui nous guide et nous oriente vers la volonté divine. Soyons donc comme ces Béréens qui avaient des sentiments nobles car ils examinaient chaque jour les Ecritures pour voir si ce qui leur était enseigné était exact. Que notre foi soit affermie et que notre espérance soit le produit d'une ferme conviction pour nous aider à attendre la venue du Royaume de notre Seigneur! Les promesses et la paix de Dieu sont à la porte: relevons nos têtes puisque la délivrance approche! je viend de découvrir une étude sur l'antichrist que je vous livre L'HOMME DU PÉCHÉ — L'ANTICHRIST L'Antichrist doit être développé, manifesté et détruit avant le jour du Seigneur. — Considération d'une vue opposée à celle-ci sur ce sujet. — Esquisse prophétique. — La naissance de l'Antichrist. — Son développement rapide. — Le tableau qu'en donne l'histoire et sa description par la Bible s'accordent. — Son royaume est une contrefaçon. — Sa tête et sa bouche remarquables. — Ses grandes et arrogantes paroles de blasphème. — Ses enseignements blasphématoires. — II extermine les saints du Très-Haut. — Son règne millénaire. — L'antichrist frappé par l'épée de l'Esprit. — Sa lutte finale et sa fin. « Que personne ne vous séduise en aucune manière, car ce jour-là ne viendra pas que l'apostasie ne soit arrivée auparavant et que l'homme de péché n'ait été révélé, le fils de perdition ». — 2 Thessaloniciens 2 : 3. En regard de ces paroles de l'apôtre Paul montrant qu'un personnage qu'il appelle « l'homme du péché » doit précéder la venue du jour du Seigneur — qui, comme nous l'avons démontré, a déjà commencé à poindre, il est important que nous regardions autour de nous pour voir si un tel personnage est réellement apparu. Paul et les autres apôtres l'ont si soigneusement décrit que s'il n'est pas encore venu, les paroles ci-dessus devraient être comprises comme un veto de Paul à tous les autres témoignages concernant la présence du Seigneur et l'établissement de son royaume maintenant. Ce veto doit subsister comme un argument irréfutable jusqu'à ce que cet homme du péché soit reconnu et qu'il corresponde par chaque détail à la description prophétique. Il est clairement déclaré que, non seulement cet homme du péché doit premièrement se lever, mais qu'il doit se développer et prospérer avant que le Jour du Seigneur vienne. Avant le jour de Christ, la prospérité et l'influence de cette puissance auront atteint leur point culminant et seront sur leur déclin ; c'est par la lueur éclatante de la présence du Seigneur à son second avènement que cet homme du péché sera entièrement détruit. Il nous faut observer ces circonstances prédites, afin de savoir si cet avertissement à l'Église dans les jours de Paul sont encore applicables de nos jours. Aujourd'hui, après dix-huit siècles, nous prétendons de nouveau que le jour de Christ est venu ; et cette importante question se présente : Y a-t-il quelque chose dans ce que Paul a dit pour corriger l'erreur des Thessaloniciens qui soit maintenant une objection à cette prétention ? L'apôtre exhorte l'église à veiller pour le retour du Seigneur et à prêter attention à la ferme parole prophétique. Par le soin avec lequel il indique les signes de la présence de Christ et le caractère de son œuvre dans ce temps-là, etc., il est évident qu'il était tout aussi soucieux que l'église sache reconnaître la présence du Seigneur lorsqu'il sera venu, que de ce qu'elle ne soit jamais déçue par l'erreur qui consistait à croire qu'il serait venu avant le temps de sa présence. Ceux qui, au commencement de cet âge, tombèrent dans cette dernière erreur, furent exposés aux tromperies du principe de l'Antichrist qui agissait déjà à ce moment-là, de même que ceux qui manquent de reconnaître le jour du Seigneur et sa présence au bon moment sont exposés à de continuelles séductions, aux fausses doctrines de l'Antichrist, et sont rendus aveugles quant aux grandes vérités et aux privilèges spéciaux de ce jour. Voilà pourquoi l'apôtre est si soucieux pour l'église du commencement comme pour celle de la fin de cet âge ; de là son avertissement : « Que personne ne vous séduise d'aucune manière ». De là aussi la description exacte de l'homme du péché, afin qu'il puisse être reconnu dans son temps. Tandis que les chrétiens à la fin de cet âge sont portés à oublier même la promesse du retour du Seigneur, ou n'y pensent que pour l'envisager avec terreur et sous de mauvais présages, l'église primitive l'attendait avec un ardent désir et avec une joyeuse anticipation, comme la réalisation de toutes ses espérances, la récompense de toute sa fidélité et la fin de toutes ses afflictions. C'est pour cela que les premiers croyants étaient disposés à écouter diligemment tout enseignement qui prétendait que le Jour du Seigneur était ou très proche ou présent. Ils étaient par conséquent en danger d'être séduits sur ce point s'ils n'étudiaient pas avec soin les enseignements des apôtres sur ce sujet. L'église de Thessalonique, influencée par les enseignements erronés de quelques-uns que le Seigneur était de retour et qu'ils vivaient dans son jour supposait évidemment que l'idée était en harmonie avec les enseignements de Paul dans la première épître qu'il leur avait écrite et dans laquelle il dit (1 Thessaloniciens 5 :1-5) que le jour du Seigneur viendrait à la dérobée, tranquillement et inaperçu, comme un voleur dans la nuit ; qu'eux, les saints, en auraient la pleine intelligence tandis que les autres s'y trouveraient sans le savoir. Apprenant l'erreur sérieuse dans laquelle ils étaient tombés, de croire que le Seigneur était déjà là, présent, Paul leur écrivit une seconde épître dont la pensée centrale fut de corriger cette erreur. Il dit : « Pour ce qui concerne la présence de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par quelque parole, ou par quelque lettre qu'on dirait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là [enistemi, est présent]. Que personne ne vous séduise d'aucune manière, parce [qu'il ne viendra pas] que l'apostasie ne soit venue auparavant et que ne soit révélé l'homme du péché, le fils de la perdition, celui qui s'oppose et qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle dieu [ou puissant gouverneur] ou de ce qu'on adore, jusqu'à s'asseoir dans le Temple de Dieu, se proclamant lui-même un dieu. Ne vous souvenez-vous pas que je vous disais ces choses lorsque j'étais encore avec vous ? Et maintenant, vous savez ce qui le retient, afin qu'il [Christ] soit révélé en son propre temps. Car le mystère de l'iniquité [l'insubordination à Christ] agit déjà ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu. Et alors paraîtra l'impie que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche, et qu'il anéantira par l'éclat de sa [parousia] présence ». Paul pouvait écrire ainsi positivement du développement de l'homme du péché avant le jour du Seigneur, à cause de son étude de la prophétie de Daniel, de laquelle aussi notre Seigneur parle (Matthieu 24 : 15) ; et probablement aussi parce qu'à Paul lui-même, dans ses « visions et révélations », avait été montrée la grande dévastation que ce système devait faire dans l'Église. Il faut remarquer que Paul n'usa pas d'arguments tels que certains aujourd'hui sont enclins à employer contre la prétention que le jour du Seigneur est commencé. Il ne dit pas : O ! Thessaloniciens insensés, ne savez-vous pas que lorsque Christ viendra, vos yeux le contempleront et vos oreilles entendront le terrible son de la trompette de Dieu ; que vous en aurez en outre la preuve dans l'ébranlement des tombes et dans la sortie des saints de celles-ci. N'est-il pas évident que si un semblable raisonnement avait été approprié, Paul se serait empressé de se servir d'un argument aussi simple et facile à saisir ? Le fait qu'il ne s'en servit pas ne prouve-t-il pas que cet argument n'est pas et ne peut pas être fondé sur la vérité ? Le fait que dans ses efforts énergiques à corriger leur erreur, Paul n'offrait que cette seule objection à leur prétention, est en lui-même une preuve évidente qu'il regardait leur idée générale sur le jour du Seigneur comme correcte, que ce jour pouvait venir sans être signalé par des démonstrations extérieures et qu'il pouvait être commencé tandis que beaucoup l'ignoreraient.. Paul n'avait que cette raison pour son objection, c'est que premièrement l'apostasie devait venir et, comme suite à celle-ci, le développement de l'homme du péché, — quel qu'il fût (un simple individu ou un grand système anti-chrétien qu'il personnifierait de la sorte) — qu'il devait apparaître, fleurir et commencer ensuite à décliner, avant le jour de la présence du Seigneur. Ainsi donc, si cette seule objection faite par Paul n'est plus un obstacle, si nous constatons clairement et actuellement l'existence de cet homme du péché, dont l'histoire corresponde dans chacune de ses particularités à la description prophétique, depuis le commencement de son existence jusqu'au temps présent, — alors l'objection de Paul qui, elle seule, était à sa place en son temps, n'est plus aujourd'hui une objection valable contre la prétention actuelle que nous vivons dans le jour du Seigneur, le jour de sa présence. De plus, si l'homme du péché peut être facilement distingué, si son apparition, son développement et son déclin peuvent être clairement vus, ce fait devient alors une autre preuve corroborative des enseignements des chapitres précédents, qui montrent que nous sommes maintenant dans le Jour du Seigneur. ESQUISSE PROPHÉTIQUE DE L'HOMME DU PÉCHÉ Celui qui étudie la prophétie y trouvera que l'homme du péché est distinctement indiqué dans les saintes Écritures, qui non seulement décrivent clairement son caractère, mais montrent aussi les temps et les lieux de son commencement, de sa prospérité et de son déclin. C'est justement par les noms que lui appliquent les écrivains inspirés que son caractère est dépeint avec beaucoup de vigueur. Paul l'appelle : « Ce méchant ou cet impie », « l'homme du péché », le mystère de l'iniquité », l'antichrist » et « le fils de perdition ». Le prophète Daniel l'appelle : L'abomination qui cause la désolation » (Daniel 11 : 31 ; 12 : 11) ; notre Seigneur parle de ce même caractère comme de « l'abomination de la désolation », dont a parlé le prophète Daniel (Matthieu 24 :15) et de nouveau comme d'une « bête » (Apocalypse 13 : 1- . Ce même caractère fut aussi préfiguré par une petite corne, ou pouvoir, sortant d'une terrible bête que Daniel vit dans sa vision prophétique, avec des yeux, et une bouche qui proférait de grandes choses ; elle prospérait, faisait la guerre contre les saints et elle les vainquit (Daniel 7 : 8, 21). Jean vit aussi ce caractère et il en avertit l'église en disant : « Vous avez entendu dire que l'antichrist vient » ; il leur montre alors comment ils peuvent échapper à son influence (1 Jean 2 :18-27). Le livre de l'Apocalypse, également, est dans une large mesure une prophétie symbolique détaillée sur ce même antichrist ; mais nous ne pouvons que l'effleurer ici, réservant son examen plus particulier pour un volume suivant. Ces diverses appellations et brèves descriptions montrent un caractère subtil, trompeur, hypocrite, tyrannique et cruel qui s'est développé au sein de l'église chrétienne. C'est un caractère s'insinuant d'abord d'une manière graduelle et s'élevant ensuite rapidement en puissance et en influence pour en arriver à l'apogée de la puissance, de la richesse et de la gloire terrestres, tout en exerçant son influence contre la vérité, contre les saints et pour son propre agrandissement, prétendant jusqu'au bout avoir reçu la sainteté, l'autorité et la puissance de Dieu. Nous nous proposons de démontrer dans ce chapitre que l'homme du péché est un système et non un simple individu, comme beaucoup semblent le croire ; de même que le Christ consiste dans le vrai Seigneur et dans la vraie Église, ainsi l'antichrist est un système de contrefaçon, consistant en un faux seigneur et en une église apostate, à qui il fut permis pour un temps de dénaturer la vérité, de pratiquer la tromperie, de contrefaire l'autorité et le règne futurs du vrai Seigneur et de son Église, et d'enivrer les nations par de fausses et présomptueuses prétentions. Nous espérons prouver à la satisfaction de tout lecteur consciencieux que cette grande apostasie ou chute mentionnée par Paul, est venue, et que cet homme du péché a été développé, qu'il s'est « assis dans le temple de Dieu » (le temple réel, non le typique) ; qu'il a accompli toutes les prédictions des apôtres et des prophètes concernant son caractère, son œuvre, etc. ; qu'il a été révélé et que maintenant, depuis 1799, il se consume par l'esprit de la bouche du Seigneur [la vérité] ; et qu'il sera entièrement anéanti durant ce jour de la colère de l'Éternel, jour qui a déjà commencé à se révéler par le feu de flammes de la rétribution. Sans vouloir traiter à la légère les opinions des autres, nous croyons néanmoins nécessaire d'indiquer au lecteur quelques-unes des absurdités en rapport avec ce qui est généralement cru sur l'antichrist, afin que la dignité et le caractère raisonnable de la vérité sur ce sujet puissent être estimés convenablement par contraste avec cette affirmation étroite que tout ce que les Écritures ont prédit concernant ce caractère s'accomplirait par un seul homme au sens propre. Cet homme, prétend-on, exercera une telle influence sur le monde entier qu'en peu d'années il accaparera les hommages et l'adoration de tous les hommes ; qu'il saura si bien s'imposer aux hommes et les tromper qu'ils le prendraient pour Dieu et l'adoreraient comme le Tout-Puissant Jéhovah, dans un temple juif rebâti. Tout cela se passerait, disent-ils, avec une rapidité foudroyante, — en trois ans et demi, — interprétant aussi mal le temps symbolique que « l'homme » symbolique lui-même. Les fables, les légendes absurdes et les contes d'enfants les plus imaginaires ne fournissent rien de semblable à ces vues extrêmes de quelques chers enfants de Dieu qui trébuchent et tombent sur une interprétation littérale du langage de Paul. En agissant ainsi, ils s'aveuglent eux-mêmes et en aveuglent d'autres relativement à de nombreuses et précieuses vérités, lesquelles à cause de l'erreur sur ce sujet, ils ne sont pas préparés à voir clairement et sans préjugés. Peu importe jusqu'à quel point nous pouvons sympathiser avec eux, leur foi aveugle fait forcément sourire lorsqu'ils parlent d'un ton sérieux des différents symboles de l'Apocalypse qu'ils ne comprennent pas, en les attribuant littéralement à leur homme merveilleux. Ne veulent-ils pas nous faire croire que dans ce siècle, le plus sceptique que le monde ait jamais connu, il aurait dans ces courts trois ans et demi tout le monde à ses pieds, l'adorant comme un Dieu, tandis que les César, les Alexandre, les Napoléon, les Mahomet et d'autres durent traverser les mers de sang et employer plusieurs fois trois ans et demi sans avoir accompli la millième partie de ce que ferait cet homme. Cependant ces conquérants avaient tous les avantages de l'ignorance et de la superstition profondes pour les aider, tandis qu'aujourd'hui nous vivons dans des conditions bien plus défavorables à un semblable développement de tromperie et de fraude ; dans un temps où les choses cachées sont manifestées comme jamais auparavant ; dans un temps où une fraude de cette sorte serait pas trop absurde et ridicule pour être prise en considération. La tendance de nos jours est en effet plutôt dans la direction d'un manque de respect pour les hommes, quels que soient leurs talents, leur bonté, leurs capacités, les postes de confiance et d'autorité qu'ils peuvent occuper. Cela est tellement vrai qu'on verrait plus vite le monde entier nier qu'il y ait un Dieu quelconque que de le voir adorer un de ses semblables comme le Dieu Tout-Puissant. Un grand obstacle pour beaucoup lorsqu'ils considèrent ce sujet, est la fausse idée qu'on se fait généralement sur le terme dieu ; on ne voit pas que le mot theos (dieu) ne s'applique pas uniquement à Jéhovah. Ce mot signifie un puissant, un gouverneur, et plus spécialement un gouverneur religieux ou ecclésiastique. Dans le Nouveau Testament le mot theos est rarement employé, excepté lorsqu'il est question de Jéhovah, parce que les apôtres, dans leurs discours, parlaient rarement et peu des faux systèmes de religion et rarement s'arrêtaient sur leurs dieux ou dirigeants sacrés. Dans les textes suivants, le mot dieu (theos) est cependant employé pour être appliqué à d'autres qu'à l'Être suprême : Jéhovah. — Jean 10 : 34, 35 ; Actes 7 : 40, 43 ; 17 : 23 ; 1 Corinthiens 8 : 5. Reconnaissant l'ampleur du mot grec theos, on verra de suite que la déclaration de l'apôtre concernant l'antichrist — qu'il s'assiéra dans le temple de Dieu, voulant passer pour un dieu — n'implique pas nécessairement l'idée que l'antichrist doit s'élever lui-même au-dessus de Jéhovah, ni même qu'il veut essayer de se mettre à la place de Jéhovah. Elle veut simplement dire que ce personnage se présentera lui-même comme un gouverneur religieux, prétendant à l'autorité et l'exerçant sur et au-dessus de tout autre gouvernement religieux, allant même jusqu'à s'élever dans l'Église qui est le vrai temple de Dieu, où il prétend exercer et où il exerce une autorité seigneuriale comme son chef ou gouverneur autorisé. Partout où la signification du mot theos, dans le grec, pourrait prêter à l'équivoque, il est précédé par l'article grec quand il se rapporte à Jéhovah ; c'est comme si en français on disait le Dieu. Dans les textes ci-dessus qui parlent d'autres dieux et dans celui-ci (2 Thessaloniciens 2 : 4) qui parle de l'antichrist, il n'y a pas une telle accentuation. Si cela est bien compris, une grande pierre d'achoppement sera éloignée ; l'esprit sera préparé à chercher les choses appropriées comme accomplissement de cette prédiction : non pas un Antichrist prétendant être Jéhovah et demandant à être adoré comme tel, mais quelqu'un qui prétend être le principal et suprême maître ou docteur religieux dans l'Église, et qui par cela même tente d'usurper l'autorité de Christ, le Chef, Seigneur et Maître divinement désigné. Il est aussi assez étrange que ceux qui ont cette vue littérale concernant l'homme du péché sont généralement ceux qui croient à la venue prémillénaire du Seigneur, qui cherchent et attendent que le Seigneur vienne à « tout moment maintenant ». Pourquoi tous ne peuvent-ils pas saisir la pensée de l'apôtre lorsqu'il déclare positivement que le Jour du Seigneur (le Jour de sa présence) ne peut venir et ne doit pas être attendu avant que l'homme du péché ait été révélé ? Il avait fallu plus de quarante ans pour bâtir le premier temple juif et il faudrait sûrement dix à vingt ans pour construire le nouveau temple à Jérusalem avec une magnificence plus grande que la précédente où ils attendent qu'un homme du péché au sens propre s'installe et soit adoré comme Dieu. Comment donc ceux qui croient de cette manière peuvent-ils attendre la venue du Seigneur à un moment quelconque maintenant ? Une telle manière de voir est en désaccord avec la raison, aussi bien qu'avec la prophétie de l'apôtre. Ou bien ils devraient, logiquement, cesser de croire à une venue du Seigneur à un moment quelconque ou bien abandonner leur attente d'un futur homme du péché ; car le Jour de la présence du Seigneur ne peut venir avant que l'apostasie soit arrivée et que l'homme du péché se soit développé et ait été révélé par cette apostasie. Mais lorsque nous comprenons correctement les paroles de l'apôtre et avons en même temps des idées exactes sur la manière dont doit se faire la venue du Seigneur, nous ne trouvons pas d'absurdités et de contradictions de ce genre, mais un parfait accord et une harmonie convaincante. Aussi, c'est une telle vue que nous désirons présenter maintenant ; le lecteur lui-même se convaincra qu'elle est scripturale. Les différents titres appliqués à ce système sont évidemment symboliques ; ils ne désignent pas les noms d'un simple individu, mais bien les traits caractéristiques d'une combinaison religieuse et civile corrompue qui s'est développée dans l'église chrétienne nominale et qui, par son opposition subtile à Christ, le chef, et à sa véritable Église, son corps, mérite bien le nom d'Antichrist. Un tel système pouvait accomplir toutes les prédictions faites concernant l'antichrist, ou l'homme du péché, ce qu'un seul homme ne pouvait faire. Il est en outre évident que ce système antichrist n'est pas un des systèmes païens de religion, tels que le mahométisme ou le brahmanisme, parce que l'église chrétienne n'a jamais été sous l'autorité d'aucun système semblable et aucun de ces systèmes n'a son origine dans l'église chrétienne. Ils sont et ont toujours été indépendants de celle-ci. Le système qui répond pleinement à la description donnée par inspiration doit être un système professant le christianisme et doit contenir une grande majorité de ceux qui prétendent être chrétiens. Il doit de même avoir débuté par une apostasie, c'est-à-dire par une désertion de la vraie foi chrétienne — une apostasie secrète et furtive jusqu'à ce que les circonstances aient favorisé son élévation au pouvoir ; il faut chercher son commencement clandestin dans les jours des apôtres — dans le désir de quelques docteurs d'occuper une place prépondérante. Il n'est pas nécessaire de chercher longuement pour trouver un caractère s'adaptant parfaitement à toutes ces exigences ; un caractère qui, décrit par les historiens profanes ainsi que par ses propres serviteurs abusés, s'accorde exactement avec les esquisses prophétiques concernant l'Antichrist. Mais lorsque nous déclarons que le seul et unique système dont l'histoire s'adapte à ces prophéties est la Papauté, que l'on ne nous interprète pas comme voulant dire que chaque catholique romain est un homme du péché, ou que les prêtres ou même les papes de l'église de Rome sont ou ont été l'Antichrist. Aucun homme n'est l'Antichrist, « l'homme du péché », décrit dans les prophéties. Papes, évêques et autres, sont tout au plus des parties ou des membres du système de l'Antichrist, de même que tous ceux de la sacrificature royale ne sont que des membres du vrai Christ, sous Jésus leur tête, et de la même manière que ceux-ci, dans leur condition présente, sont dans leur ensemble l'Élie-antitype, bien qu'aucun d'eux ne soit l'Élie ou le Christ prédit. Remarquons en outre que l'église de Rome, considérée seulement comme système ecclésiastique, n'est pas l'homme du péché » et n'est jamais représenté par un homme dans aucune figure. Au contraire, le symbole employé pour indiquer une église considérée indépendamment de son Seigneur et Chef, est toujours une femme. La véritable Église est symbolisée par une « vierge chaste », tandis que l'église apostate qui est déchue de sa chasteté et de sa fidélité primitives au Seigneur est symboliquement appelée « une prostituée ». De même que la vraie Église « vierge » continue à être telle jusqu'à la fin de l'âge, moment où elle sera unie à son Seigneur et prendra son nom, — Christ — ainsi l'église apostate ne fut pas l'Antichrist ou l'homme du péché avant qu'elle fût unie à son seigneur et chef, le pape, et qu'elle soit devenue un empire religieux, faussement appelé chrétienté — c'est-à-dire royaume de Christ. Papauté, tel est le nom de ce faux royaume ; il fut établi sur une vérité faussement appliquée — sur cette vérité que les membres de l'église sont appelés à être des rois et des prêtres de Dieu et à régner sur la terre. Mais le temps de ce règne n'était pas encore venu ; l'âge de l'Évangile n'avait pas été fixé dans ce but, mais pour la sélection, le développement, la discipline, l'humiliation et le sacrifice de l'Église qui doit suivre l'empreinte des pieds de son Seigneur en veillant et souffrant patiemment jusqu'au temps déterminé pour l'exaltation et le glorieux règne promis — l'âge millénaire. Le Seigneur avait vu à l'avance que le christianisme nominal s'étendrait sur le monde et qu'en devenant populaire, il serait embrassé par un grand nombre qui en adopteraient la forme extérieure sans pénétrer l'esprit de son organisation. Il avait vu par avance qu'au fur et à mesure que les masses de ces gens s'identifieraient avec l'Église, l'esprit mondain — lequel est l'opposé de l'esprit d'abnégation et de sacrifice de soi-même — y entrerait avec elles ; que l'égoïsme et le désir d'être grand et de dominer, s'introduisant ainsi, n'auraient pas à attendre longtemps une occasion favorable ; que c'est ainsi que l'Église chercherait à dominer le monde avant le temps — ou plutôt que l'élément mondain qui entrerait dans l'église ferait sentir son influence et, au nom de la véritable Église, saisirait le pouvoir civil de la terre que Dieu avait donné aux nations et qui ne peut pas passer pleinement entre les mains de la véritable Église avant la fin des « temps des nations » en 1914. C'est ainsi que les choses se passèrent réellement : l'église nominale commença à déchoir, à mesure qu'elle croissait en nombre sous les enseignements et l'exemple d'hommes ambitieux dont les idées s'inclinaient de plus en plus en faveur de l'influence et du pouvoir mondains que le nombre et la richesse apportaient avec eux. L'esprit de l'église devint graduellement mondain et les choses du monde furent convoitées. La suggestion ambitieuse était celle-ci : « Si le grand Empire Romain, avec tout son pouvoir et son influence, ses armées et ses richesses, devenait seulement le soutien de l'église, combien il serait honorable et noble alors d'être un chrétien ! Combien alors les persécutions païennes cesseraient vite ! Non seulement nous pourrions alors leur en imposer, mais nous pourrions aussi les contraindre à adhérer à l'église, à la croix et au nom de Christ. Il est évident que ce n'était pas l'intention de Dieu que l'Église soit à tout jamais assujettie au monde et persécutée par lui ; les paroles de l'apôtre : « Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ? » aussi bien que les promesses de notre Seigneur que nous régnerons avec lui et toutes ces prophéties qui parlent du règne de l'Église indiquent clairement que tel est le plan de Dieu. Il est vrai que l'apôtre écrivit que notre Seigneur reviendrait premièrement et exalterait l'Église, et qu'il nous exhorte à l'attendre ; mais plusieurs siècles sont maintenant passés et nous ne voyons aucun signe de la venue du Seigneur. Il nous faut en conclure que les apôtres ont été quelque peu dans l'erreur. Pour nous, il semble clair que nous pouvons et devons employer tous les moyens pour obtenir le pouvoir sur le gouvernement civil et conquérir le monde pour le Seigneur. Il faudrait aussi que l'église ait un chef, quelqu'un qui représentât le Seigneur absent et l'église devant le monde — quelqu'un qui pût recevoir l'hommage du monde, exercer l'autorité de Christ et gouverner le monde avec une verge de fer, comme le prophète David l'a prédit. » C'est ainsi que graduellement, par un lent processus de raisonnements qui dura des siècles, l'attente réelle de l'église dans la seconde venue du Seigneur, en vue de son exaltation et de la bénédiction du monde, fut perdue de vue et qu'une nouvelle attente prit place — l'attente du succès sans le Seigneur, sous la suprématie et la direction d'une lignée de papes. Et c'est ainsi que par des connivences, des intrigues et des échanges de faveurs avec le monde, l'attente de l'église devint une fausse attente, un piège trompeur par lequel Satan la conduisit d'erreurs en erreurs et de maux en maux, tant par la doctrine que par la pratique. Le moment où l'apostasie se développa comme « l'homme du péché » fut celui où la hiérarchie papale s'exalta elle-même sous la suprématie d'une lignée de papes, et où elle usurpa le gouvernement de la terre et commença à régner au nom du Royaume Millénaire de Christ et prétendit être ce Royaume. C'était un royaume frauduleux et contrefait quelle que fût la sincérité à le croire de certains de ses partisans. C'était un royaume frauduleusement imité, quelle qu'ait été la sincérité de certains de ses organisateurs et soutiens. Ce royaume était celui de l'Antichrist, peu importe la prétention de ses partisans à croire qu'il était le règne, la puissance et la gloire du vrai Christ sur la terre. C'est une erreur ; de croire qu'être consciencieux veut toujours dire avoir raison. Il n'y a pas de doute que tous les systèmes d'erreur ont autant et même plus de disciples consciencieux, quoique égarés, que d'hypocrites. Être consciencieux, c'est posséder l'honnêteté morale et cela n'a rien à faire avec la connaissance. Les païens mal informés adorent les idoles et leur sacrifient consciencieusement. Saul, renseigné faussement, persécutait les saints en toute bonne conscience ; de même aussi, beaucoup de papistes, mal enseignés, firent consciencieusement violence aux prophéties, persécutèrent les vrais saints et organisèrent le grand système de l'Antichrist. Pendant des centaines d'années, la papauté a non seulement trompé les rois de la terre, quant à son pouvoir, à sa prétention à les gouverner par droit divin et régné sur eux, mais elle s'est assise dans l'église, le temple de Dieu, où Christ seul doit être reconnu comme Chef et Maître, prétendant être le seul maître et législateur; et avec cela, elle a trompe tout le monde, excepté un petit nombre de fidèles, par son succès phénoménal et par son arrogante prétention. « Toute la terre était dans l'admiration » — étonnée, égarée, confondue, — « tous ceux dont les noms n'ont pas été écrits dans le livre de vie de l'Agneau » ; et beaucoup de ceux dont les noms sont écrits comme saints de Dieu ont été sérieusement ébranlés et dans la perplexité. Cette tromperie fut d'autant plus forte que ces desseins ambitieux ne se montrèrent que petit à petit et qu'ils se réalisèrent d'une manière encore plus graduelle. Cette séduction dura des siècles ; elle existait déjà secrètement sous forme d'ambition aux jours de Paul. Ce fut un lent processus au cours duquel une erreur suivit une autre erreur, — les déclarations d'un homme ambitieux s'ajoutant aux déclarations d'un autre et ainsi de suite dans le cours des temps. Ainsi, insidieusement, Satan sema et arrosa les semences de l'erreur et développa le système le plus grand et le plus influent que le monde ait jamais connu — l'Antichrist. Le mot Antichrist a une double signification : premièrement il veut dire contre (c'est-à-dire opposé à) Christ ; secondement il signifie à la place, ou une contrefaçon de Christ. Dans le premier sens, c'est une expression générale qui peut s'appliquer à tout ennemi s'opposant à Christ. Dans ce sens, Saul, plus tard appelé Paul, tous les Juifs, tous les Mahométans, tous les empereurs païens et tout le peuple de Rome furent des antichrists — adversaires de Christ (Actes 9 : 4). Mais ce n'est pas dans ce sens que les Écritures emploient le nom Antichrist ; elles négligent de semblables ennemis et appliquent le terme Antichrist dans le sens donné ci-dessus à la seconde signification, c'est-à-dire contre, dans le sens de dénaturer, de contrefaire, de prendre la place du vrai Christ. Ainsi Jean remarque : « Vous avez entendu que l’Antichrist vient ; — même maintenant il y a plusieurs antichrists » (1 Jean 2 : 18, 19). [Le grec fait la distinction entre l'Antichrist spécial et les autres en grand nombre qui sont moindres]. Et les remarques suivantes de Jean montrent qu'il ne parle pas de tous ceux qui sont opposés à Christ et à l'Église, mais d'une certaine classe de ceux qui tout en professant être du corps de Christ, l'Église, ont abandonné les principes fondamentaux de la vérité, et par cela même, non seulement la dénaturèrent, mais prirent aux yeux du monde la place et le nom de la véritable Église — contrefaisant ainsi réellement les vrais saints. Jean dit, en parlant d'eux : « Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n'étaient pas des nôtres » ; ils ne nous représentent pas, quand même ils peuvent se tromper eux-mêmes et le monde sur ce sujet. Jean déclare dans la même épître que ceux qu'il mentionne comme plusieurs antichrists ont l'esprit de l’Antichrist. Nous trouvons donc ici ce à quoi nous pouvions nous attendre, et nous le trouvons dans la papauté : Non une opposition au nom de Christ, mais un ennemi ou adversaire de Christ, en ce qu'il porte faussement son nom, contrefait son royaume et son autorité et dénature son caractère, ses plans et ses doctrines devant le monde — un adversaire et un ennemi en vérité plus pernicieux qu'un ennemi déclaré — tout ce qu'il y a de pire en fait d'ennemi. Cela est vrai, on ne peut trop le répéter, alors même que quelques-uns de ceux qui sont rattachés à ce système sont consciencieusement égarés, « séduisant et étant séduits ». Après ces indications sur l'identité et les caractéristiques de l'homme du péché, et sachant dans quel lieu et dans quelles circonstances nous pouvons le chercher, nous allons procéder à l'examen de quelques preuves historiques, prouvant, au-delà, de tout doute, que toutes les prédictions concernant l'Antichrist ont été accomplies dans le système papal d'une manière et à un degré tels qu'à la lumière de nos jours, tous doivent admettre que cela ne saurait se répéter. DIEU vous bénissent . | |
| | | Hélène Administrateur
| Sujet: Re: Le baptême et certains évangéliques Ven 7 Jan 2011 - 8:20 | |
| [Sujet verrouillé en attendant une décision de la modération. | Hélène] | |
| | | Hélène Administrateur
| Sujet: Re: Le baptême et certains évangéliques Lun 10 Jan 2011 - 11:15 | |
| Christian,
Je vais y aller avec douceur et miséricorde parce que vous me paraissez sympathique... seulement quelque peu blessé et influencé par des groupes qui vous ont trompé. Voilà un copier/collé désolant de tous les clichés véhiculés contre l'Église Catholique et la papauté. Ce n'est pas parce qu'on rit que c'est drôle. Non vraiment, je vous plains d'être tombé dans un tel panneau digne des plus grands détracteurs de l'Église. Je peux mettre ma main au feu que vous n'avez jamais ouvert un livre du Magistère de l'Église pour voir que ce dit vraiment l'Église et non pas ce qu'on lui fait dire ou de croire aux mensonges véhiculés par des esprits retors qui sont révoltés contre Elle en ré-écrivant son Histoire pour ajouter quelques génocides et crimes horribles ici et là qu'Elle aurait commis. Non pas que les enfants de l'Église (ce qui inclus les papes, évêques et prêtres) soient exempts de crimes ou d'abomination (Judas avaient aussi été disciples du Christ jusqu'au bout sans que le Christ le jette dehors). Le plus grave est de croire que le Christ nous aurait trompé. Eh ben oui, l'Église a été confié à des pécheurs ! Le scoop ! Imaginez ! Pas à des purs... Saint Pierre, qui l'a renié. Mais comme il s'est repris par une humble repentance, le Seigneur ne lui a pas retiré Sa confiance : "pais mes brebis". La théorie du complot fantasmagorique à la sauce Dan Brown n'a pas fini de faire ses ravages. Je vous invite à lire "Les impostures anti-chrétiennes" du père Joseph-Marie Verlinde http://www.lecatalogue.info/product_info.php?cPath=30&products_id=314 et "Historiquement correct" de Jean Sévilia http://www.amazon.fr/Historiquement-correct-finir-pass%C3%A9-unique/dp/2262017727 pour sortir de vos préjugés et venir à l'honnêteté intellectuelle. Et je vous invite également à vivre une guérison intérieure parce que ce discours tout formaté contre l'Église (figure féminine maternelle) et contre la papauté (figure masculine paternelle) tire sa source de blessures provenant des relations décevantes/des injonctions parentales que nous avons expérimentées avec les personnes qui représentent la figure paternelle et la figure maternelle (et j'ai nommé notre père et notre mère biologiques) qui sont fondamentales pour notre identité profonde et nos choix de vie (psychiques, spirituels, etc.) que nous projetons sur l'Église, sur les prêtres, sur Dieu le Père, etc. Hélas beaucoup de ces blessés se sont érigés en réels systèmes anti-Église, anti-pape et... antéchristiques.
Parce qu'à lire cette diatribe (excusez du mot), on serait tenté de répondre : vous faites de la projection. Attention car c'est sur les propres paroles du mauvais serviteur qui a enfoui sa pièce de talent dans la terre que le Seigneur lui dit : "Je vais te juger d'après tes propres paroles". Je vous invite à méditer Luc 19, versets 11 à 28 : le serviteur mauvais projette sur Dieu sa propre malice et dureté. On a tous besoin d'un bouc émissaire. Et à voir combien l'Église est attaquée de toute part (nouvel âge, franc-maçonnerie, protestants évangéliques virulents de haine envers Elle, islamistes, laïcards et athées militants pour sa disparition, je me réjouis de ce que le Christ confirme qu'Elle est sans cesse sanctifiée par le Sang de l'Agneau et de ses martyrs (et Dieu sait que la modernité a fait plus de martyrs catholiques que toute autre époque). Mais mon cher Christian, les portes de l'enfer ne prévaudront point contre Elle... tenez-vous le pour dit par le Seigneur Lui-même. Quoiqu'il le mériterait, je ne supprime pas votre texte pour démontrer le ridicule de ce délire... s'il vous plaît, lisez du moins un livre de Benoît XVI avant de dire n'importe quoi contre le pape. Le Successeur de Pierre est le serviteur des serviteurs de Dieu. Il est au service du Christ. Le plus triste dans tout cela est que vous répétez comme un perroquet des histoires entendus ici et là tant que ça vous conforte dans votre position et votre rébellion plutôt que de chercher la vérité sur l'Église et de lire les textes qu'Elle propose dans son trésor du dépôt de la foi.
"Ils sont sortis de chez nous mais ils n'étaient pas des nôtres; s'ils avaient été des nôtres, ils seraient restés avec nous. Mais pas un d'entre eux n'est des nôtres, et cela devait être manifesté." (1 Jean 2, 19). Tous ces schismes dans l'histoire de l'Église ne font que répéter le triste matin de Genèse 3... chacun veut mettre la main sur la connaissance sans se soumettre à Celui qui la détient en vérité et qui veut la transmettre comme un don (mais un don se reçoit : on ne peut pas le piller, se l'approprier pour faire selon ce que notre ventre désire dans sa convoitise ou l'usurper). Dans le cas de l'Église, c'est son Époux le Christ, qui lui a confié désormais de rassembler les enfants de Dieu. Contrairement à ce que votre texte affirme, ce n'est pas un concours de popularité : elle n'a jamais été flagellée de toute part autant que depuis le Christ au Golgotha. Le Christ revit sa Passion à travers son Épouse et, non satisfaits encore de déchirer l'Unique Tunique du Christ, les rebelles lui plantent encore la lance au Coeur en se détournant de l'Unique Source où Il se donne à boire et en nourriture : Son Coeur Eucharistique qui se trouve dans cette Église qui vous honnissez...
Mais si vous reconnaissez que cette désinformation qu'on vous fait avaler sur l'Église vous a trompé (parce que c'est là toute l'ambition du démon : de nous détourner de la Source où le Christ se donne dans sa Parole et dans son Pain), ce Coeur sera toujours grand ouvert pour que vous puissiez venir boire à la Source comme l'enfant à la mamelle de sa Mère. Seule la Mère-Église peut désormais enfanter des enfants à Dieu depuis que le Christ a "accouché de l'Église" dans sa Miséricorde (mot dont la racine en hébreux est la même que les entrailles maternelles) parce que c'est sa Volonté en son Fils qui Se donne par Elle en Elle et pour Elle.
Vous comprendrez que les thèses protestantes anti papistes et anti-catholiques ne seront pas tolérées sur ce forum qui se veut fidèle à l'Église Catholique. Vous êtes invités à poser des questions pour mieux comprendre le catholicisme uniquement dans cette section du forum mais non pas à faire du prosélytisme protestant contre la foi catholique. Vous remarquerez que vous êtes en probation et que toute tentative de prosélytisme fera l'objet d'un bannissement.
Dernière édition par Hélène le Lun 10 Jan 2011 - 18:25, édité 1 fois | |
| | | Spe Salvi Intime
| Sujet: Re: Le baptême et certains évangéliques Lun 10 Jan 2011 - 11:46 | |
| - christian a écrit:
- tu es Pièrre , une pièrre et sur cettte pièrre Jésus Chrsit , je batirait mon église .
Cher Christian, re-bonjour! C'est une parole du Seigneur Jésus à Simon (Pierre) qu'Il a Lui-même appelé "Kephas" ou "Cephas", c'est-à-dire "Pierre". C'est le Seigneur Jésus qui s'adresse ici à Saint Pierre, non pas quelqu'un qui parlerait du Seigneur en lui disant qu'Il est la pierre sur laquelle on bâtira l'Eglise, ce qui serait étrange, puisque c'est le Seigneur Lui-même qui bâtit l'Eglise et qui utilise les pierres pour sa solide construction. Mais peut-être confondez-vous la "pierre" désignée en Simon-Pierre avec "la pierre angulaire" dont on parle dans le psautier de David et qui, elle, désigne le Christ venu sauver le monde? Encore une fois, j'aimerais connaître votre traduction de la Sainte Bible, sans quoi, nous ne pourrons échanger que des incompréhensions réciproques, rien de convainquant, d'un côté comme de l'autre. Bien à vous dans le Seigneur, nous sommes sauvés dans l'Espérance. | |
| | | Hélène Administrateur
| Sujet: Re: Le baptême et certains évangéliques Lun 10 Jan 2011 - 11:50 | |
| - christian a écrit:
- pense tu que le Seigneur aurait donner son église a des succèsseur indigne comme se fut le cas dans le passé.
Oui ! Il l'a donné à Pierre qui l'avait renié ! Pauvre Pierrot... mais le Seigneur ne lui a pas retiré sa confiance : "pais mes brebis". "Pierre m'aimes-tu plus que ceux-ci ?" Et le pauvre Pierre de répondre : Seigneur, tu sais bien que je t'aime (mais avec un amour tout humain, pauvre et limité... par ailleurs, après la Pentecôte, c'est avec une capacité nouvelle que Pierre pourra aimer et agir : l'Amour-même de Dieu !). Ce n'est pas les hommes qui font que l'Église est sainte, c'est l'Esprit Saint, qui n'a pas délaissé le bateau comme certains le prétendent, qui la guide contre vents et marées... avec des pécheurs mais aussi des saints de la sainteté même de Dieu. - Citation :
- revoir aussi l'interprétation de tu es Pièrre , une pièrre et sur cettte pièrre Jésus Chrsit , je batirait mon église.
N'importe quoi ! Il n'y a rien à "revoir" sauf que cette parole vous offusque et vous empêche d'accéder à la chaire de Pierre sur lequel est assis le pape et que vous convoitez secrètement sans même en être conscient (vous parliez d'usurpation du trône par l'antéchrist ?) pour vous créer votre petite église personnelle seul contre tous à l'image de votre personne afin de pouvoir interpréter la Bible comme bon vous semble comme tant d'autres "jaloux" de Pierre ont pu le faire au cours de l'histoire plutôt que de se soumettre humblement à l'interprétation objective de l'Église pour laquelle le Christ s'est livré afin qu'Elle puisse enfanter des enfants à Dieu et les laver sans cesse dans le Sang de l'Agneau. Ben oui, c'est à Pierre qu'il a confié son Église, un pêcheur de Galilée sans instruction (ça vous déboulonne les idoles et fantasmes ça... c'est ben trop ordinaire que c'en est scandaleux : "Dieu s'est sûrement trompé et moi j'ai sûrement raison n'est-ce pas" ?). Pierre appuyé sur le Roc, le Christ, son Seigneur et Maître. C'est dans la Barque (qui symbolise l'Église dans l'Évangile de Marc) de Pierre que Jésus monte et pas dans les "autres barques" lors de la pêche miraculeuse. "Pas de Pierre, pas de pape, pas de père, pas de mère : moi, tout seul comme un grand je vais interpréter la Bible . Rien à faire du vieux schnouk" de pape (qui n'est pourtant qu'un serviteur mais pour lequel on prête tous les fantasmes par la lunette embrouillée de notre psychisme blessé par nos relations avec notre paternel terrestre)... crise d'adolescence de l'humanité révoltée qui rêve comme Prométhée de s'approprier les prérogatives divines, quitte à dévoyer et faire un mauvaise usage des Écritures pour faire en sorte que cela colle au fantasme de ma révolte. | |
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