Souvenir du 13 mai 2004

C'est un très beau jour de mai, comme aujourd'hui, mais en 2004,le 13... qu'ayant entrepris de noter le nombre de mes cigarettes quotidiennes... je m'en suis rapidement trouvé délivré :cette seule après-midi de souffrance a suffi.

J'avais mis un timbre de nicotine le matin, mais à l'heure du midi, je n'en pouvais plus. J'avais mis ma tête entre mes mains et ancré mes coudes sur la table de mon bureau. Je me disais tout le temps, de seconde en seconde: "Je vais craquer, dans un instant, je vais me lever, je vais sortir, je m'achète un paquet et je fume !"... ceci pendant une heure à peu près. Mais, au moment où je n'y tins vraiment plus... l'instant-qui-passait est devenu autre chose qu'un instant, mais il s'est vraiment réduit à la plus infime partie du temps - et au cœur de cet impalpable instant : le regard de Jésus sur moi.

D'un seul coup d'un seul, la Joie, la grande, la puissante, l'irrésistible Joie de ma conversion m'a inondé de nouveau. Ce que j'avais éprouvé, dans tous mes membres ce dimanche d'août 1985, quand Jésus crucifié avait levé posé yeux sur moi et regardé en disant : "Père, entre tes mains je remets mon esprit"... je l'ai éprouvé de nouveau - le même instant suprême, mais 23 ans plus tard.

Puisque je m'en souviens aujourd'hui, je rends grâce au Seigneur une fois de plus pour cette guérison 'impossible' mais obtenue d'un seul coup.

Seigneur Jésus, pour la Miséricorde obtenue, je Vous remercie encore, je Vous adore de tout mon cœur et je vous prie d'accorder à d'autres la même grâce infinie - non pas celle d'être délivré d'une addiction quelconque, mais du bonheur absolu de Vous rencontrer - car cela revient au même: quiconque a rencontré un jour votre regard, Ô mon Seigneur, ne peut que guérir du mal dont il souffre.

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... car devant Toi, Maître : "La ténèbre n'est point ténèbre, et la nuit comme le jour illumine !" (Ps 189:12)


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