Ephata - forum
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Ephata - forum

Forum Catholique
 
AccueilAccueil  PortailPortail  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

 

 Le pouvoir des médias

Aller en bas 
+5
Chantelajoie
Alice
Hélène
Black Watch
el Padrecito
9 participants

Les médias sont-ils orientés ?
Oui, ils ont le pouvoir d'influencer la pensée
Le pouvoir des médias Vote_lcap74%Le pouvoir des médias Vote_rcap
 74% [ 14 ]
Non, chacun est capable de discerner en conscience
Le pouvoir des médias Vote_lcap5%Le pouvoir des médias Vote_rcap
 5% [ 1 ]
Parfois, mais pas toujours
Le pouvoir des médias Vote_lcap21%Le pouvoir des médias Vote_rcap
 21% [ 4 ]
Total des votes : 19
 

AuteurMessage
Hélène
Administrateur
Administrateur
Hélène



Le pouvoir des médias Empty
MessageSujet: Le pouvoir des médias   Le pouvoir des médias Icon_minitimeDim 13 Mai 2007 - 13:31

J'aimerais partir une discussion concernant le pouvoir des médias. Il me semble que, de plus en plus, il y a une orientation de la pensée unique où la démagogie et le mensonge règnent en maître... c'est bien sûr, derrière cela, le prince de ce monde qui se lèche les babines et se frotte les mains. Je veux seulement exposer les deux textes suivant pour démontrer combien les médias ont réuissi à véhiculer une pensée toute faite d'opinions de café de commerce sur l'Église :

Lettre d'opinion tirée du (très sérieux) Devoir (remarquez bien les chiffres de statistiques sans appui) :

Citation :
La désaffection religieuse catholique et le Brésil de Benoît XVI
Roland Perreault, Laval, le 11 mai 2007

La visite de Benoît XVI au Brésil a soulevé la question de la désaffection des catholiques envers leur Église et la montée fulgurante des nouvelles Églises protestantes évangéliques.

En effet, alors que la population du Brésil était catholique à 90 % dans les années 70, elle ne le serait plus que dans une proportion de 66 % aujourd'hui.

Cette visite papale s'inscrit-elle donc dans un combat religieux pour reconquérir le terrain perdu aux mains des Églises évangéliques? À ce chapitre, cette visite peut apparaître beaucoup moins noble sous ces grands thèmes d'évangélisation et de paix...

Le mec, pardon, M. Perreault, a pris la peine en se levant un matin, de rédiger cette lettre et de la faire parvenir à un journal. Et le journal, au nom de la liberté d'expression bien sûr, de publier cette lettre pour "informer" le monde des mauvaises intentions de domination mondiale de l'Église Rolling Eyes .

Voici une source plus fiable car non orientée (elle se contente de donner les informations) du bulletin Zenit :

Citation :
Le manque d’évangélisation entraîne un abandon de l’Eglise, affirme le pape
Il demande d’être plus proche des pauvres

ROME, Samedi 12 mai 2007 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI est convaincu que le phénomène d’abandon de l’Eglise, qui prend des proportions inquiétantes au Brésil, est en partie dû à l’absence d’évangélisation authentique.

Le pape invite à mettre en place une « pastorale de l’accueil » qui témoigne de la proximité de l’Eglise en particulier à l’égard des pauvres.

C’est ce qu’il a expliqué dans l’homélie qu’il a prononcée ce vendredi, au cours de la célébration des vêpres en présence de plus de 400 évêques brésiliens, dans la cathédrale de Sao Paulo.

Le pape a souligné que l’un des problèmes qui préoccupent le plus les évêques brésiliens est « la question des catholiques qui abandonnent la vie de l’Eglise ».

Selon les chiffres de l’Institut Brésilien de Géographie et de Statistiques (IBGE) le nombre de catholiques au Brésil a diminué fortement au cours des années 90, passant de 83,3% en 1991 à 73,89% en l’an 2000.

Le pape a expliqué que ce problème peut être attribué, entre autres, « à l’absence d’évangélisation dans laquelle le Christ et son Eglise sont au centre de toute explication ».

L’IBGE précise que ces dernières années, pour la première fois en plus d’un siècle, le nombre des catholiques au Brésil a cessé de diminuer. En 2000, ils représentaient 73,89% de la population, en 2003, 73,79.

Benoît XVI a expliqué que « les personnes les plus vulnérables au prosélytisme agressif des sectes – qui est motif de juste préoccupation – et incapables de résister aux attaques de l’agnosticisme, du relativisme et du laïcisme, sont généralement les baptisés qui ne sont pas suffisamment évangélisés, qui sont facilement influençables car leur foi est fragilisée et parfois confuse, hésitante et ingénue, même s’ils gardent une religiosité innée ».

Pour cette raison, le pape a demandé aux évêques du Brésil d’ « entreprendre l’activité apostolique comme une vraie mission au sein du troupeau que constitue l’Eglise catholique au Brésil, en promouvant une évangélisation méthodique et systématique pour une adhésion personnelle et communautaire au Christ ».

« Il s’agit effectivement de ne pas épargner les efforts dans la recherche des catholiques restés à l’écart et de ceux qui ne connaissent que peu de choses ou rien sur Jésus Christ, à travers une pastorale d’accueil qui les aide à percevoir l’Eglise comme un lieu privilégié de la rencontre avec Dieu et à travers un itinéraire catéchétique permanent », a-t-il déclaré.

Le pape a encouragé les initiatives pastorales qui envoient « dans les maisons des banlieues urbaines et des centres villes, des missionnaires, laïcs ou religieux, en cherchant à dialoguer avec tous dans un esprit de compréhension et de charité attentionnée ».

« Mais si les personnes rencontrées se trouvent dans une situation de pauvreté, il est nécessaire de les aider, comme le faisaient les premières communautés chrétiennes, en pratiquant la solidarité, afin qu’elles se sentent aimées en vérité », a poursuivi Benoît XVI.

« Les populations pauvres des périphéries urbaines ou de la campagne ont besoin de sentir la proximité de l’Eglise, aussi bien à travers une réponse à leurs nécessités les plus urgentes qu’à travers la défense de leurs droits et dans la promotion commune d’une société fondée sur la justice et la paix », a ajouté le pape.

A l’issue de la rencontre, le pape a quitté la ville de Sao Paulo en hélicoptère pour Aparecida. C’est en effet dans le sanctuaire marial d’Aparecida que le pape inaugurera demain dimanche la cinquième Conférence générale de l’épiscopat latino-américain et des Caraïbes.
ZF07051205
D'une part on présente le pape et l'Église comme des assoiffés de pouvoir qui cherchent à ramener les brebis galeuses au bercail et de l'autre on donne les informations au complèt de la constatation que fait le pape devant la sécularisation et les problèmes reliés aux sectes, au relativisme, etc.

Qu'en pensez-vous ?

Hélène


Dernière édition par le Lun 14 Mai 2007 - 22:50, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://www.fsjinfo.net
el Padrecito
Martyr du forum
Martyr du forum
el Padrecito



Le pouvoir des médias Empty
MessageSujet: Re: Le pouvoir des médias   Le pouvoir des médias Icon_minitimeDim 13 Mai 2007 - 14:05

Tout à fait d'accord avec toi Hélène.

Nous sommes complètement manipulés et contrôlés par les médias, nous l'avons encore bien vu pour les présidentielles, ils ont choisi les candidats du second tour à la place des français!

Tout ce qu'ils disent est suspicieux ou presque, il faut relativiser dans 90% des cas et rechercher de l'info aileurs!

Heureusement que maintenant on a internet, et qu'on est encore à peu près libre de donner les infos qu'on veut...

Le Pape avait il n'y a pas si longtemps rappelait à leur conscience professionnelle et aux devoirs qu'ils ont les journalistes...
Revenir en haut Aller en bas
Black Watch
Intime
Intime




Le pouvoir des médias Empty
MessageSujet: Re: Le pouvoir des médias   Le pouvoir des médias Icon_minitimeLun 14 Mai 2007 - 22:34

le journalisme s'est "libéralisé"...il faut vendre maintenant
Revenir en haut Aller en bas
Hélène
Administrateur
Administrateur
Hélène



Le pouvoir des médias Empty
MessageSujet: Re: Le pouvoir des médias   Le pouvoir des médias Icon_minitimeLun 14 Mai 2007 - 22:50

J'ai ajouté un petit sondage...
Revenir en haut Aller en bas
http://www.fsjinfo.net
Hélène
Administrateur
Administrateur
Hélène



Le pouvoir des médias Empty
MessageSujet: Re: Le pouvoir des médias   Le pouvoir des médias Icon_minitimeMar 15 Mai 2007 - 14:45

Il serait intéressant que ceux et celles qui ont coché dans le sondage expliquent leur position... Smile
Revenir en haut Aller en bas
http://www.fsjinfo.net
Alice
Intime
Intime
Alice



Le pouvoir des médias Empty
MessageSujet: Le pouvoir des médias   Le pouvoir des médias Icon_minitimeMar 15 Mai 2007 - 19:23

Bonjour Hélène, bonjour à tous

Je crois que les médias peuvent influencer mais seulement les personnes naives et influençables. Les autres sont capables de discerner le vrai du faux dans les nouvelles de ces médias, surtout les médias avides de popularité et de sensationnalisme. No

Fraternellement en JC

Alice
Revenir en haut Aller en bas
Hélène
Administrateur
Administrateur
Hélène



Le pouvoir des médias Empty
MessageSujet: Re: Le pouvoir des médias   Le pouvoir des médias Icon_minitimeSam 26 Mai 2007 - 15:52

Citation :
« Sex Crimes and the Vatican », entre la calomnie et la mystification
Deux documents du Vatican utilisés pour attaquer le pape

ROME, Vendredi 25 mai 2007 (ZENIT.org) – Le documentaire de la BBC intitulé « Sex Crimes and the Vatican », au centre d’un débat particulièrement animé en Italie, est le fruit de mystifications visant à accuser Benoît XVI d’avoir couvert des abus sexuels sur des mineurs de la part de prêtres catholiques.

C’est ce qu’avaient déclaré, déjà en 2006, les évêques catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles après la présentation par la télévision britannique, le 1er octobre 2006, d’un documentaire de 39 minutes sur quelques cas de pédophilie.

Les animateurs de l’émission affirmaient avoir dévoilé des documents du Vatican visant à éviter la dénonciation d’abus sur des mineurs, et avaient accusé le pape Benoît XVI d’avoir protégé les prêtres contre les enquêtes alors qu’il était préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.
En réalité, les journalistes de la BBC ne révèlent rien car les deux documents en question avaient déjà été rendus publics. En particulier, le document de 1962 « Crimen sollicitationis » émis par la Congrégation du Saint-Office – qui devint ensuite la Congrégation pour la Doctrine de la Foi – avait déjà été publié y compris par des organes de la presse en 2003, et ne traite pas la question des abus sexuels de manière spécifique.

Par ailleurs, comme l’ont déjà expliqué dans le passé des représentants du Saint-Siège et en particulier le secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi de l’époque, le cardinal Tarcisio Bertone, cette réglementation était déjà désuète du fait de la publication de documents successifs.

L’autre document au coeur du documentaire de la BBC, la lettre « Ad exequendam », envoyée en 2001 par le cardinal Ratzinger aux évêques de toute l’Eglise catholique et aux autres ordinaires et supérieurs hiérarchiques de l'Eglise catholique intéressés par les délits les plus graves réservés à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (cf. www.vatican.va), est quant à elle, loin d’enterrer les cas d’abus sexuels de la part de prêtres ou de religieux sur des mineurs.

Cette lettre « forme le vœu que non seulement les délits les plus graves soient entièrement évités, mais surtout que, pour la sainteté des clercs et des fidèles, à obtenir également à travers des sanctions nécessaires, il y ait un soin pastoral attentif de la part des évêques et des supérieurs hiérarchiques ».

En octobre 2006, le cardinal Cormac Murphy-O’Connor, archevêque de Westminster et président de la Conférence des évêques catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles, avait envoyé une lettre à Mark Thompson, directeur général de la BBC « pour exprimer l’immense déception et l’inquiétude de la communauté catholique » du fait de la diffusion de cette émission.

« Personne ne peut nier les effets dévastateurs des abus d’enfants dans notre société et le mal qui est infligé aux victimes et à leurs familles. Ceci est particulièrement honteux lorsque ces abus sont commis par un prêtre et il est évidemment légitime de diffuser les éléments déchirants relatifs à ce mal », avait reconnu le cardinal.

« Toujours est-il que votre émission cherche à nuire gravement au pape Benoît XVI, guide d’un milliard de catholiques à travers le monde. Il me semble plutôt clair que le principal objectif de l’émission est de chercher à créer un lien entre le pape Benoît XVI et le fait de couvrir des abus sur enfants dans l’Eglise catholique. C’est un acte malveillant ne correspondant pas à la vérité, et qui est basé sur une présentation erronée des documents de l’Eglise ».

« Je ne comprends pas pourquoi personne de votre société n’a fait la moindre tentative de contacter l’Eglise catholique de ce pays pour demander de l’aide dans la recherche d’informations exactes sur cette question », avait dénoncé le cardinal.

« Je dois me demander si au sein de la BBC il n’existe pas des préjugés persistants à l’égard de l’Eglise catholique, avait-il conclu. De nombreuses personnes, pas seulement catholiques, se demanderont si la BBC veut encore être réellement objective dans certaines de ses présentations ».
Mgr Vincent Nichols, archevêque de Birmingham et président du Bureau catholique pour la protection des enfants et des adultes vulnérables (COPCA en anglais) avait quant à lui publié au début d’octobre 2006, un communiqué dans lequel il affirmait que « en tant que sujet distributeur de service public, la BBC devrait avoir honte du niveau de journalisme mis en œuvre pour lancer cette attaque injustifiée contre le pape Benoît XVI ».

« Les spectateurs reconnaîtront parfaitement la recherche de sensationnalisme et les intentions de l’émission d’égarer ses téléspectateurs, qui utilise de vieilles séquences filmées et des entretiens non datés », avait-il affirmé.

L’archevêque a expliqué que la BBC utilise deux documents « de manière plutôt trompeuse, pour établir un lien entre les horreurs des abus d’enfants et la personne du pape ».

« Le premier document, émis en 1962, n’est pas directement lié aux abus sexuels sur les enfants mais au mauvais usage du confessionnal, avait-il expliqué. Ceci a toujours été un crime très sérieux dans le droit ecclésiastique. L’émission confond le mauvais usage du confessionnal et les tentatives immorales d’un prêtre de faire taire sa victime ».

« Le deuxième document, de 2001, explique le droit ecclésiastique, en assurant que le Vatican est informé de chaque cas d’abus d’enfants et que chaque cas est affronté de manière appropriée », avait-il souligné.

« Ce document ne fait pas obstacle aux enquêtes des autorités civiles lors des dénonciations d’abus sur enfants, et ne constitue pas une méthode de couverture, contrairement à ce que répète l’émission à plusieurs reprises. C’est une preuve du sérieux avec lequel le Vatican affronte ces crimes », a-t-il observé.

« A partir de 2001, le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a accompli de nombreux pas en avant dans l’application du droit ecclésiastique dans le cas de dénonciations et de crimes d’abus sur enfants, de manière minutieuse et scrupuleuse », avait ajouté l’archevêque.
Source : Zenit.org

Quand l'éthique journalistique objective fout le camp...
Revenir en haut Aller en bas
http://www.fsjinfo.net
Chantelajoie
Apôtre
Apôtre




Le pouvoir des médias Empty
MessageSujet: Médias et sujets « chaud »   Le pouvoir des médias Icon_minitimeMar 29 Mai 2007 - 13:43

,


Dernière édition par Chantelajoie le Dim 15 Jan 2012 - 11:50, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Hélène
Administrateur
Administrateur
Hélène



Le pouvoir des médias Empty
MessageSujet: Re: Le pouvoir des médias   Le pouvoir des médias Icon_minitimeJeu 31 Mai 2007 - 21:48

C'est effectivement tendancieux...

Second Regard se veut pourtant une émission à caractère chrétien... parfois !

Enfin, beaucoup de chrétiens ont rejeté la croix... lorsque la croix est évacuée du christianisme, il ne reste plus que les valeurs humanistes d'un osbl Arrow la mort est tabou et doit être asceptisée, cachée. Plutôt que de vivre sa mort (et la souffrance inévitable qui vient avec) en lui donnant un sens, on plonge dedans...par peur, par désespérance pour ne pas perdre le contrôle plutôt que de s'abandonner à un autre...car l'autre n'a plus le temps ni l'amour pour supporter la souffrance d'un proche. Vaut mieux se débarrasser de ces gêneurs qui nous enlèvent nos désirs de jouir... je n'ose pas imaginer où cela nous mènera. Tout comme nous avions dit où nous mènerait l'avortement - à un génocide, rien de moins - on est en droit de se demander jusqu'où les dérapages iront : élimination des plus faibles, des handicapés, des non-productifs pour la société de consommation, etc. On nous dit : non, non, ce sera très bien encadré... et l'avortement aussi on nous disait la même chose : c'est devenu un moyen contraceptif, une banalité, une asceptisation par des thèmes du genre "enlever les tissus"... alors qu'il s'agit d'un être humain ! On est plus vite à défendre les sauterelles et les bébés phoques que de défendre l'enfant à naître... encore moins les personnes âgées et les personnes malades. J'en tremble... pale

UdeP
Hélène
Revenir en haut Aller en bas
http://www.fsjinfo.net
Hélène
Administrateur
Administrateur
Hélène



Le pouvoir des médias Empty
MessageSujet: Re: Le pouvoir des médias   Le pouvoir des médias Icon_minitimeJeu 31 Mai 2007 - 21:51

Citation :
Italie : Vingt parlementaires contre la diffusion du documentaire de la BBC sur la pédophilie
« Ce documentaire est contre le pape, sensationnaliste et faux »

ROME, mardi 29 mai 2007 (ZENIT.org) – Vingt parlementaires italiens ont signé un appel adressé aux dirigeants de la RAI et à la Commission parlementaire de surveillance afin que le documentaire de la BBC « Sex Crimes and the Vatican » ne soit pas transmis sur « une chaîne publique financée par la redevance des Italiens ».

Le documentaire en question, diffusé par la BBC le 1er octobre 2006, visait à accuser Benoît XVI d’avoir couvert des abus sexuels sur des mineurs de la part de prêtres catholiques.

L’Eglise de Grande Bretagne avait fortement réagi à l’époque de la diffusion. Le cardinal Cormac Murphy-O’Connor, archevêque de Westminster et président de la Conférence des évêques catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles, avait envoyé une lettre à Mark Thompson, directeur général de la BBC parlant d’« acte malveillant ne correspondant pas à la vérité, et basé sur une présentation erronée des documents de l’Eglise » (cf. Zenit, 25 mai).

L’appel adressé à la RAI, dont l’un des principaux signataires est le sociologue italien Massimo Introvigne, Directeur du CESNUR (Centre d’études sur les nouvelles religions), engagé depuis des années dans l’étude des polémiques américaines concernant des cas de pédophilie chez les prêtres catholiques, est signé par plus de 80 intellectuels et professeurs universitaires catholiques et laïcs, ainsi qu’une centaine de professionnels, enseignants et représentants d’associations et cercles culturels.

Les signataires disent ne pas être opposés à ce que des émissions de télévision parlent sérieusement du « problème réel et douloureux » des prêtres pédophiles. Mais ils demandent à ce qu’un documentaire « sensationnaliste et faux », dont ils dressent une liste détaillée d’erreurs matérielles, ne soit pas diffusé.

Les signataires de l’appel jugent « très graves » les fausses accusations portées contre Benoît XVI. Ils déplorent que la lettre que le pape, alors cardinal, a signée en 2001, « De delictis gravioribus », ait été présentée comme étant favorable aux prêtres pédophiles alors qu’elle encourage au contraire l’adoption d’une attitude plus sévère et prolonge jusqu’à l’âge de 28 ans le délai de prescription au bénéfice des victimes ayant subi ces abus quand elles étaient mineures.

« On peut, ou plutôt on doit affronter le problème – concluent les signataires de l’appel – et Benoît XVI lui-même l’a recommandé dans un discours aux évêques irlandais du 28 octobre 2006. Mais il est inopportun de le faire en jetant au visage des téléspectateurs un documentaire poubelle » déclarent-ils.

[Pour le texte intégral de l’appel et la liste des signataires: http://www.cesnur.org/2007/appello.htm]
ZF07052909
Vous voulez parier combien que ce documentaire a été diffusé quand même sur RAI ? confused
Revenir en haut Aller en bas
http://www.fsjinfo.net
Hélène
Administrateur
Administrateur
Hélène



Le pouvoir des médias Empty
MessageSujet: Re: Le pouvoir des médias   Le pouvoir des médias Icon_minitimeMar 30 Oct 2007 - 22:57

Article paru à la une des journaux (remarquez le sensationnalisme dans le titre) :

Citation :
Le pape enjoint les pharmaciens à combattre l'avortement et l'euthanasie
lundi 29 oct, 14 h 18
Associated Press

CITE DU VATICAN - Le pape Benoît XVI a enjoint lundi les pharmaciens catholiques à invoquer le statut d'objecteur de conscience pour éviter d'avoir à fournir des médicaments utilisés pour des avortements ou des euthanasies.

Dans un discours prononcé devant le 25e congrès international des pharmaciens catholiques, Benoît XVI a estimé que l'objection de conscience est un droit qui doit être reconnu aux pharmaciens. Il leur permettrait "de ne pas collaborer, directement ou indirectement, à la fourniture de produits ayant pour but des choix clairement immoraux, comme par exemple l'avortement et l'euthanasie", a-t-il dit.

Le pape a aussi estimé que les pharmaciens devaient jouer un rôle éducatif pour faire en sorte que les médicaments soient utilisés d'une façon qui respecte la morale. "Le pharmacien doit inviter chacun à un sursaut d'humanité, pour que tout être soit protégé depuis sa conception jusqu'à sa mort naturelle, et que les médicaments remplissent véritablement leur rôle thérapeutique", a-t-il invité.

Le pape a aussi affirmé que "nulle personne ne peut être utilisée, de manière inconsidérée, comme un objet, pour réaliser des expérimentations thérapeutiques".
Source : presse canadienne

Maintenant, les articles complets et réels (avec des titres qui respectent les propos du saint père) :

Citation :
Benoît XVI défend le droit des pharmaciens à l’objection de conscience

Fédération des pharmaciens catholiques

ROME, Lundi 29 octobre 2007 (ZENIT.org) – Benoît XVI défend le droit des pharmaciens à l’objection de conscience, à l’occasion de l’audience qu’il a accordée ce matin au Vatican aux congressistes du 25e congrès international des pharmaciens catholiques.

Le thème de ce congrès est : « Les nouvelles frontières de l’acte pharmaceutique ».

« Dans le domaine moral, votre Fédération est invitée à affronter la question de l’objection de conscience, qui est un droit qui doit être reconnu à votre profession, vous permettant de ne pas collaborer, directement ou indirectement, à la fourniture de produits ayant pour but des choix clairement immoraux, comme par exemple l’avortement et l’euthanasie », affirmait le pape.

Ce droit à l’objection de conscience n’est pas reconnu par exemple en Italie.

Benoît XVI invitait en outre à « la solidarité dans le domaine thérapeutique, pour permettre un accès aux soins et aux médicaments de première nécessité de toutes les couches de la population et dans tous les pays, notamment pour les personnes les plus pauvres ».

Le pape invitait également à une « mobilisation » de « l’ensemble des professionnels catholiques de la santé et les personnes de bonne volonté, pour approfondir leur formation non seulement sur le plan technique, mais aussi en ce qui concerne les questions de bioéthique, ainsi que pour proposer de telles formations à l’ensemble de la profession ».

Benoît XVI soulignait en effet la responsabilité des pharmaciens, y compris pour faire connaître les « implications éthiques » de la prise de tel ou tel médicament, en disant : « Le développement actuel de l’arsenal médicamenteux et des possibilités thérapeutiques qui en découlent nécessite que les pharmaciens réfléchissent sur les fonctions de plus en plus larges qu’ils sont appelés à avoir, en particulier en tant qu’intermédiaires entre le médecin et le patient; ils ont un rôle éducatif auprès des patients pour un usage juste de la prise médicamenteuse et surtout pour faire connaître les implications éthiques de l’utilisation de certains médicaments ».

« Dans ce domaine, insistait le pape, il n’est pas possible d’anesthésier les consciences, par exemple sur les effets de molécules ayant pour but d’éviter la nidation d’un embryon ou d’abréger la vie d’une personne ».

« Le pharmacien, continuait le pape, doit inviter chacun à un sursaut d’humanité, pour que tout être soit protégé depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle, et que les médicaments remplissent véritablement leur rôle thérapeutique ».

Benoît XVI rappelait qu’aucune personne « ne peut être utilisée, de manière inconsidérée, comme un objet, pour réaliser des expérimentations thérapeutiques; celles-là doivent se dérouler selon des protocoles respectant les normes éthiques fondamentales ».

Le principe affirmé par le pape est le suivant : « La poursuite d’un bien pour l’humanité ne peut se faire au détriment du bien des personnes traitées ».

En outre, le pape rappelait que « les sciences biomédicales sont au service de l’homme; si tel n’était pas le cas, elles n’auraient qu’un caractère froid et inhumain. Tout savoir scientifique dans le domaine de la santé et toute démarche thérapeutique sont au service de l’homme malade, considéré dans son être intégral, qui doit être un partenaire actif de ses soins et respecté dans son autonomie ».

Citation :
Allocution de Benoît XVI à la Fédération des pharmaciens catholiques

Le droit des pharmaciens à l’objection de conscience

ROME, Lundi 29 octobre 2007 (ZENIT.org) – Benoît XVI défend le droit des pharmaciens à l’objection de conscience, à l’occasion de l’audience qu’il a accordée ce matin au Vatican aux congressistes du 25e congrès international des Pharmaciens catholiques.

Le thème de ce congrès est : « Les nouvelles frontières de l’acte pharmaceutique ».

« Dans le domaine moral, votre Fédération est invitée à affronter la question de l’objection de conscience, qui est un droit qui doit être reconnu à votre profession, vous permettant de ne pas collaborer, directement ou indirectement, à la fourniture de produits ayant pour but des choix clairement immoraux, comme par exemple l’avortement et l’euthanasie », affirme le pape dans le discours suivant aux congressistes.

Monsieur le Président,
Chers Amis,

Je suis heureux de vous accueillir, vous les membres de Congrès international des Pharmaciens catholiques, à l’occasion de votre vingt-cinquième Congrès, qui a pour thème: «Les nouvelles frontières de l’acte pharmaceutique». Le développement actuel de l’arsenal médicamenteux et des possibilités thérapeutiques qui en découlent nécessite que les pharmaciens réfléchissent sur les fonctions de plus en plus larges qu’ils sont appelés à avoir, en particulier en tant qu’intermédiaires entre le médecin et le patient; ils ont un rôle éducatif auprès des patients pour un usage juste de la prise médicamenteuse et surtout pour faire connaître les implications éthiques de l’utilisation de certains médicaments. Dans ce domaine, il n’est pas possible d’anesthésier les consciences, par exemple sur les effets de molécules ayant pour but d’éviter la nidation d’un embryon ou d’abréger la vie d’une personne. Le pharmacien doit inviter chacun à un sursaut d’humanité, pour que tout être soit protégé depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle, et que les médicaments remplissent véritablement leur rôle thérapeutique. D’autre part, nulle personne ne peut être utilisée, de manière inconsidérée, comme un objet, pour réaliser des expérimentations thérapeutiques; celles-là doivent se dérouler selon des protocoles respectant les normes éthiques fondamentales. Toute démarche de soin ou d’expérimentation doit avoir pour perspective un éventuel mieux-être de la personne, et non seulement la recherche d’avancées scientifiques. La poursuite d’un bien pour l’humanité ne peut se faire au détriment du bien des personnes traitées. Dans le domaine moral, votre Fédération est invitée à affronter la question de l’objection de conscience, qui est un droit qui doit être reconnu à votre profession, vous permettant de ne pas collaborer, directement ou indirectement, à la fourniture de produits ayant pour but des choix clairement immoraux, comme par exemple l’avortement et l’euthanasie.

Il convient aussi que les différentes structures pharmaceutiques, des laboratoires aux centres hospitaliers et aux officines, ainsi que l’ensemble de nos contemporains, avaient le souci de la solidarité dans le domaine thérapeutique, pour permettre un accès aux soins et aux médicaments de première nécessité de toutes les couches de la population et dans tous les pays, notamment pour les personnes les plus pauvres.

En tant que pharmaciens catholiques, puissiez-vous, sous la conduite de l’Esprit saint, puiser dans la vie de foi et dans l’enseignement de l’église les éléments qui vous guideront dans votre démarche professionnelle auprès des malades, qui ont besoin d’un soutien humain et moral pour vivre dans l’espérance et pour trouver des ressorts intérieurs qui les aideront au long des jours. Il vous revient aussi d’aider les jeunes qui rentrent dans les différentes professions pharmaceutiques à réfléchir sur les implications éthiques toujours plus délicates de leurs activités et de leurs décisions. Pour une telle démarche, il importe que se mobilisent et se rassemble l’ensemble des professionnels catholiques de la santé et les personnes de bonne volonté, pour approfondir leur formation non seulement sur le plan technique, mais aussi en ce qui concerne les questions de bioéthique, ainsi que pour proposer de telles formations à l’ensemble de la profession. L’être humain, parce qu’il est image de Dieu, doit toujours être au centre des recherches et des choix en matière biomédicale. De même, le principe naturel du devoir d’apporter des soins au malade est fondamental. Les sciences biomédicales sont au service de l’homme; si tel n’était pas le cas, elles n’auraient qu’un caractère froid et inhumain. Tout savoir scientifique dans le domaine de la santé et toute démarche thérapeutique sont au service de l’homme malade, considéré dans son être intégral, qui doit être un partenaire actif de ses soins et respecté dans son autonomie.

En vous confiant, ainsi que les malades que vous êtes amenés à soigner, à l’intercession de Notre-Dame et de saint Albert le Grand, je vous accorde, ainsi qu’à tous les membres de votre Fédération et à vos familles, la Bénédiction apostolique.

[©️ Copyright 2007 : Libreria Editrice Vaticana - Texte original : français]

Les médias de masse, quand vient le temps de parler de l'Église, se font un malin plaisir d'omettre les deux tiers des informations et de titrer de façon abusive un article pour faire passer l'Église Catholique pour réactionnaire, rétrograde et pour enflammer le monde contre Elle. Dit avec ce titre sensationnaliste qui passe à côté du message essentiel des propos du pape, le commun des mortels anticlérical ne peut que se révolter davantage sans même prendre le temps de lire l'article. Vraiment... on sent notre impuissance devant de tels abus. C'est de la manipulation des consciences No .

Union de prière,
Hélène
Revenir en haut Aller en bas
http://www.fsjinfo.net
Vincent
Nouveau
Nouveau
Vincent



Le pouvoir des médias Empty
MessageSujet: Re: Le pouvoir des médias   Le pouvoir des médias Icon_minitimeSam 5 Jan 2008 - 15:42

Etant donné qu'il n'y avait pas les options "ont le pouvoir de faire élire qui ils veulent", "ont le pouvoir de couler une institution du jour au lendemain", "ont le pouvoir d'endoctriner des Etats entiers", "ont le pouvoir de faire acheter n'importe quoi à n'importe qui", "ont le pouvoir d'avoir le pouvoir", j'ai coché "Oui, ils ont le pouvoir d'influencer la pensée" :mrgreen:
Revenir en haut Aller en bas
jo
Apôtre
Apôtre
jo



Le pouvoir des médias Empty
MessageSujet: Re: Le pouvoir des médias   Le pouvoir des médias Icon_minitimeSam 5 Jan 2008 - 16:17

x

[Désolé, l'auteur n'acceptant pas d'être modérée, ni n'ayant aucune considération pour le lecteur a supprimer ses messages sans que nous puissions le contrôler. - David]


Dernière édition par jo le Ven 29 Mai 2009 - 18:42, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://marthetmarie.lifediscussion.net/index.htm
Danielle
Ami(e)
Ami(e)
Danielle



Le pouvoir des médias Empty
MessageSujet: Re: Le pouvoir des médias   Le pouvoir des médias Icon_minitimeVen 11 Jan 2008 - 22:53

J'ai coché la case : Oui, ils ont le pouvoir d'influencer la pensée Shocked

car je crois qu'ils savent manipuler les masses... il faut discerner et j'avoue que parfois cela semble confus... Arrow
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le pouvoir des médias Empty
MessageSujet: Re: Le pouvoir des médias   Le pouvoir des médias Icon_minitimeSam 12 Jan 2008 - 18:04

Hélène a écrit:
C'est effectivement tendancieux...

Second Regard se veut pourtant une émission à caractère chrétien... parfois !

Enfin, beaucoup de chrétiens ont rejeté la croix... lorsque la croix est évacuée du christianisme, il ne reste plus que les valeurs humanistes d'un osbl Arrow la mort est tabou et doit être asceptisée, cachée. Plutôt que de vivre sa mort (et la souffrance inévitable qui vient avec) en lui donnant un sens, on plonge dedans...par peur, par désespérance pour ne pas perdre le contrôle plutôt que de s'abandonner à un autre...car l'autre n'a plus le temps ni l'amour pour supporter la souffrance d'un proche. Vaut mieux se débarrasser de ces gêneurs qui nous enlèvent nos désirs de jouir... je n'ose pas imaginer où cela nous mènera. Tout comme nous avions dit où nous mènerait l'avortement - à un génocide, rien de moins - on est en droit de se demander jusqu'où les dérapages iront : élimination des plus faibles, des handicapés, des non-productifs pour la société de consommation, etc. On nous dit : non, non, ce sera très bien encadré... et l'avortement aussi on nous disait la même chose : c'est devenu un moyen contraceptif, une banalité, une asceptisation par des thèmes du genre "enlever les tissus"... alors qu'il s'agit d'un être humain ! On est plus vite à défendre les sauterelles et les bébés phoques que de défendre l'enfant à naître... encore moins les personnes âgées et les personnes malades. J'en tremble... pale

UdeP
Hélène

Je suis à 100% d'accord avec toi ; si la loi passe, cette loi qui permettrait au mourant de vivre une mort qui lui (le patient) juge digne, il faudrait que cela soit écrit noir sur blanc dans le testament attestant que ceci fait parti de ses dernières volonté ainsi pour éviter que des membres d'une famille mettre fin aux jours d'un mourant ou d'un grand malade sans son consentement. Seul un papier légal attestant des volonté du malade serait valide ; le refus à l'acharnement thérapeutique est un forme d'euthanasie en soi car on refuse tout aide pouvant nous maintenir en vie.

Ma marraine a signé, tout comme mon mari, dans son testament la clause qui spécifie qu'en cas de coma, maintenu sur machine respiratoire et tout le reste, d'être immédiatement débranché. Ceci, qu'on le veuille ou non, débrancher quelqu'un est de l'euthanasie.

Ma marraine, a refusé tout acharnement thérapeutique et de ce fait, la maison à Québec qui accueille les cancéreux en fin de vie, ils y entrent pour mourir, sont maintenus sous narcotiques afin de les garder dans un semi-coma pour qu'ils ne souffrent pas de la faim et de la soif car aucune nourriture et breuvage, même pas un soluté ne leur est administré ; ceci ferait que rallonger la vie d'une ou deux semaines et ils ne veulent pas cela.

Au bout de 13 jours, ma marraine est morte de soif et de faim et ceci en toute légalité... No Ce qui m'intrigue pour ne pas dire m'insurge, c'est que le personnel soignant disait que même si elle était maintenue dans un coma végétatif, elle entendait sûrement ce qui se passait autour d'elle et de continuer à lui parler ; elle avait conscience car elle réagissait lorsqu'elle entendait la voix de son conjoint. Par contre, elle entendait mais selon eux elle ne souffrait pas du manque d'eau et de nourriture ??? C'est illogique.

Bien évidemment, après 13 jours sans eau, les poumons se sont remplis de mucus et elle arrivait difficilement à respirer ; sa respiration était rapide et saccadée. Le conjoint de ma marraine a averti le personnel infirmier qui lui ont donné une injection qui somme toute devait soit dégager ses conduits respiratoires, soit la faire mourir. 15 minutes après l'injection, elle est décédée. Je considère ceci comme étant de l'euthanasie pur et simple. Cette injection était létale. De plus, dans les hôpitaux, et ce depuis fort longtemps, quand un malade est en phase terminale, rendu à un certain stade, ils administrent une dose plus forte de morphine et le patient en décède. Crying or Very sad
Revenir en haut Aller en bas
Hélène
Administrateur
Administrateur
Hélène



Le pouvoir des médias Empty
MessageSujet: Re: Le pouvoir des médias   Le pouvoir des médias Icon_minitimeDim 13 Jan 2008 - 0:27

Je crois que l'Église est contre l'acharnement thérapeutique (si ma mémoire est bonne mais il faudrait que je vérifie) dans la mesure où la personne serait cliniquement morte et qu'on s'acharnerait sur pratiquement un cadavre. Il faut savoir laisser la nature faire son oeuvre quand il n'y a plus grand chose à faire (mais où est la limite de ce cadre ?). Par exemple, l'Église était contre le débranchement de cette jeune femme aux USA car cette femme, même si dans un état neurovégétatif, était consciente. C'est une partie de sa famille qui a voulu enlever les tubes qui la nourrissaient. C'est carrément un meurtre, ils l'ont laissé mourir de faim, car les autres membres de sa famille s'occupaient d'elle... s'en est devenu un cas politico-judiciaire.

Ça peut devenir très insidieux comme idéologie. On commencera par "décriminaliser" comme on l'a fait pour l'avortement puis bientôt, ce sera carrément légal de tuer les personnes âgées, les malades et les handicapés parce que plus personne ne veut s'occuper d'eux.

Ça ressemble drôlement à l'idéologie nazie...

Mais bien sûr, tout cela est présenté sous couvert de bonne conscience, de droits à la mort digne, de compassion, etc... mais c'est au fond une idéologie perverse et Dieu seul sait où elle nous conduira... avec l'aide de la complicité des médias, véhicule des idéologies.

Ça prend beaucoup de courage pour oser la vie dans des circonstances non favorables à la productivité. J'arrive justement aujourd'hui d'une visite à l'hôpital où ma cousine se trouve. On ne lui a pas proposé trop de solutions que celle de faire face à la musique, que la mort sera probablement au bout de la course plus tôt que prévue. Mais elle veut se battre pour sa vie, pour l'amour de l'enfant qu'elle vient de mettre au monde. Elle leur a demandé quelles sont ses options, qu'elle est prête à perdre quelques organes dans le processus (la tumeur sur l'estomac de la grosseur d'un pamplemousse est collée sur le pancréas), qu'elle préfère être mutilée pour gagner quelques années à faire grandir son enfant... apparement qu'ils ont été surpris de cette soif de vivre, même déchirée dans son corps, laissant l'orgueil de l'esthétique de côté... pour vivre... Selon eux, l'option "mort" serait meilleure ! De la part de médecins et infirmières qui sont supposés apporter (ou du moins essayer) guérison ou du moins espoir de guérison. C'est comme si l'espérance n'avait plus sa place, que la mort inévitable devrait être devancée pour éviter de souffrir ou de mourir dans l'indignité (ça me fait toujours un peu frémir cette idéologie de la mort digne : le Christ, Il avait l'air digne sur la Croix ?)... c'est vraiment la culture de la mort qui a imprégné notre société...même le corps médical qui ne pense même plus à vouloir sauver des vies mais pense à sauver de l'argent et du temps... éviter les troubles...

Je trouve tout cela bien troublant.

Hélène
Revenir en haut Aller en bas
http://www.fsjinfo.net
Etrigan
Disciple
Disciple
Etrigan



Le pouvoir des médias Empty
MessageSujet: Re: Le pouvoir des médias   Le pouvoir des médias Icon_minitimeDim 13 Jan 2008 - 4:23

Attention, toutefois, de ne pas faire d'amalgame : nombreux sont les médecins et le personnel soignant à se battre pour le bien de leurs patients et à se donner sans compter.

Ma soeur est infirmière et elle n'a jamais fait ce genre de choses. Le jour où on lui a demandé de débrancher un patient, elle a dit au médecin de le faire lui-même et qu'elle n'était pas là pour tuer des gens.

Elle travaille très dur, comme ses collègues, dans des conditions dont vous n'avez pas idée.

Le plus grand coupable, c'est l'Etat. En France, au service d'Alzeimer, les patient ne mangent qu'un jour sur deux ou trois. Vous savez pourquoi ? Parce que la période de repas de midi est chronométrée et trop courte pour des patients atteint de cette maladie. De fait, les infirmiers ne peuvent pas tous les nourrir le même jour ! Ils doivent le faire en roulement.

C'est pire que honteux et ce genre de situation se passe tous les jours dans nos hôpitaux. On en apprend des terribles quand on écoute les infirmiers. Mais ils ne sont pas coupables, pas plus que les médecins. Le manque d'argent et de personnel est par contre terrible. En France, mieux vaut ne pas aller à l'hôpital. On n'est pas sûr d'en sortir faute d'argent.

Enfin, pour finir, rappelons la canicule de 2000 je sais plus combien : il est évident que l'Etat français a laissé mourir les vieux sans bouger le petit doigt. Après tout, ces gens sont improductifs et inutiles, non ?

Je ne suis pas contre certaines pratiques, comme l'euthanasie, au risque de choquer certains ici. Mais c'est du cas par cas et certainement pas une nouvelle religion. Hélas, on sent bien que, de plus en plus, le débat est bloqué et que l'idée de laisser mourir les gens est devenue impossible à esquiver : c'est le produit du nihilisme de notre société qui jouit de la mort de l'autre en cela qu'elle excite son appétit de puissance et de force.
Revenir en haut Aller en bas
http://menon.canalblog.com/
Invité
Invité




Le pouvoir des médias Empty
MessageSujet: Re: Le pouvoir des médias   Le pouvoir des médias Icon_minitimeDim 13 Jan 2008 - 10:17

Hélène a écrit:
Je crois que l'Église est contre l'acharnement thérapeutique (si ma mémoire est bonne mais il faudrait que je vérifie) dans la mesure où la personne serait cliniquement morte et qu'on s'acharnerait sur pratiquement un cadavre. Il faut savoir laisser la nature faire son oeuvre quand il n'y a plus grand chose à faire (mais où est la limite de ce cadre ?). Par exemple, l'Église était contre le débranchement de cette jeune femme aux USA car cette femme, même si dans un état neurovégétatif, était consciente. C'est une partie de sa famille qui a voulu enlever les tubes qui la nourrissaient. C'est carrément un meurtre, ils l'ont laissé mourir de faim, car les autres membres de sa famille s'occupaient d'elle... s'en est devenu un cas politico-judiciaire.

Ça prend beaucoup de courage pour oser la vie dans des circonstances non favorables à la productivité. J'arrive justement aujourd'hui d'une visite à l'hôpital où ma cousine se trouve. On ne lui a pas proposé trop de solutions que celle de faire face à la musique, que la mort sera probablement au bout de la course plus tôt que prévue. Mais elle veut se battre pour sa vie, pour l'amour de l'enfant qu'elle vient de mettre au monde. Elle leur a demandé quelles sont ses options, qu'elle est prête à perdre quelques organes dans le processus (la tumeur sur l'estomac de la grosseur d'un pamplemousse est collée sur le pancréas), qu'elle préfère être mutilée pour gagner quelques années à faire grandir son enfant... apparement qu'ils ont été surpris de cette soif de vivre, même déchirée dans son corps, laissant l'orgueil de l'esthétique de côté... pour vivre... Selon eux, l'option "mort" serait meilleure ! De la part de médecins et infirmières qui sont supposés apporter (ou du moins essayer) guérison ou du moins espoir de guérison. C'est comme si l'espérance n'avait plus sa place, que la mort inévitable devrait être devancée pour éviter de souffrir ou de mourir dans l'indignité (ça me fait toujours un peu frémir cette idéologie de la mort digne : le Christ, Il avait l'air digne sur la Croix ?)... c'est vraiment la culture de la mort qui a imprégné notre société...même le corps médical qui ne pense même plus à vouloir sauver des vies mais pense à sauver de l'argent et du temps... éviter les troubles...

Je trouve tout cela bien troublant.

Hélène

Selon les médecins, l'option "mort" serait la meilleure pour ta cousine ; c'est horrible que les professionnels de la santé pensent et agissent de la sorte. Ta cousine présente un courage, un amour de la vie, de sa vie et celle de sa famille qu'elle veut voir grandir et c'est normal et une force de caractère à toute épreuve, une fermeté d'âme devant le danger de la souffrance physique et morale. Elle donne à ces médecins qui, eux, baisseraient les bras dans de telles circonstances une leçon de courage et de ténacité et cela est formidable.

Je me souviens très bien du cas que tu sites, celui de Terry Chivo, dont l'ex mari a décidé de la faire débrancher ; elle était dans cet état neurovégétatif depuis des années. Elle est également morte de faim et de soif devant les yeux horrifiés de sa mère qui en avait toujours pris soin depuis que son mari l'avait mis au rancart. La mère devait se plier à regarder sa fille mourir sans rien faire car la cour en avait décidé ainsi ; pour moi, cela n'a strictement aucun bon sens. Comment fait-il, son ex mari, pour vivre avec sa conscience après tout cela ? Il doit se sentir libéré probablement et la sentir en paix....

Je suis certaine, Etrigan, que votre soeur donne le meilleur d'elle même, cela ne fait aucun doute dans mon esprit. Il n'en reste pas moins, que les médecins doivent administrer de fortes doses de narcotiques aux malades en phase terminale pour abréger leur souffrance et plus la mort approche, plus la douleur s'intensifie. Ils doivent donc augmenter la dose de narcotiques de façon à soulager le patient. Un patient qui n'a jamais été malade et qui reçoit de fortes doses, le coeur fatigue et lorsque les doses se doivent d'être augmentées pour le bien-être du patient, une dose plus forte s'avère alors létale car le coeur ne peux plus suffire. Le médecin sait fort bien que chaque dose administrée raccourcit l'espérance de vie du patient en phase terminale ; j'en sais quelque chose. L'idée est d'abréger les souffrances. Or, bien souvent, la médication dans de tel cas tue le patient.

Il est normal, selon moi, que l'on ne s'évertue pas sur un patient cliniquement mort, à l'état de cadavre ni plus ni moins, à tenter de le garder en vie ; je crois que cela irait également contre la volonté de Dieu car Dieu rappelle à lui ce patient, telle est sa volonté.

J'espère que les "humains" qui prendront la décision finale et irréversible sur le droit à l'euthanasie le feront avec respect de la religion, de l'étique professionnel et morale et que nous n'assisteront pas à des exécutions pures et simples.

La vie n'a pas de prix, peux importe les malheurs qu'elle nous apporte on en retire tout de même un côté positif car les malheurs nous font grandir en bout de ligne. On le comprends que bien plus tard.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Le pouvoir des médias Empty
MessageSujet: Re: Le pouvoir des médias   Le pouvoir des médias Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Le pouvoir des médias
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Les médias internationaux, et le Pape Benoit XVI
» Le programme de l'islamisme politique via la viande halal
» Le pouvoir d'un sourire
» abus de pouvoir
» Le pouvoir des paroles

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ephata - forum :: La Galilée quotidienne :: Vie dans le monde-
Sauter vers: