A la fin d'une journée pénible

Ce soir, après une journée chargée, d'abord chargée des cris et de la musique 'rap d'une poignée d'adolescents - depuis onze heures du matin jusque dix-sept heures, je me sens fortement diminué. Je ressens un manque d'espérance. Tous ces bruits m'ont empêché de me concentrer sur mon travail et ma prière, et m'ont entraîné dans la distraction et je m'en veux.

Mais il y a, également, la nouvelle de la prochaine mise en isolement d'un membre de ma famille aux fins de lutter contre son alcoolisme. Ce mot m'a fait mal: "Je suis sur liste d'attente. Eh bien, en attendant, je continue de boire !"... cela m'a fait souffrir, comme une déclaration de faillite par avance... Et encore, dans la chambre de la maison de repos, l'image de ma mère (87 ans) qui essaie de calmer sa voisine. Entravée sur son fauteuil par une ceinture - après une chute et une blessure aux cervicales inopérable (à 99 ans) -Simone passe l'après-midi à se lamenter en vain, à taper sur le mur et à répéter sans fin "Y a pas moyen de l'enlever" ...

Puisse ma soirée être une revanche sur la journée, par la prière et la veille. Seigneur, que me dîtes-vous ?

http://www.adlumen.net/pains/index.html

Je vais les guérir et leur révéler une ordonnance de paix et de fidélité (Jérémie 33:6)

Il m'apparaît que cette citation concerne autant mes jeunes excités de la journée, que ma mère et sa voisine, et encore le membre de ma famille qui s'adonne à la boisson. Le Seigneur nous répond à tous - à moi aussi : il faut d'abord rechercher la paix intérieure et la fidélité dans les oeuvres, et tout ira bien.

Bénis sois-tu, mon Dieu, car tu me réponds toujours !

Je viens de cliquer sur le lien que vous avez mis : http://www.adlumen.net/pains/index.html

J'ai eu cette réponse :

Bienheureux ceux qui T'aiment ! (Tb 13:14)

Merci mon Dieu.

Cher Étienne,

Remets-les tous au Seigneur... voici ce que je viens de piger pour toi :

Si quelqu'un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants,... et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. (Lc 14:26)

Il me semble que cette Parole, loin de nous dire que l'amour de nos proches n'est pas légitime, nous dit surtout que le Seigneur veut que nous lui fassions confiance en lui remettant les soucis pour nos proches afin que Lui les guérisse et les relève. Mais nous voulons tant faire... tournons-nous vers Lui afin qu'ils soient aimés comme Lui les aime...d'un Amour divin plutôt que d'un amour humain...

Aujourd'hui même, je suis en train de confier les miens au Seigneur, après que ma mère ait fait cette sorte de crise durant laquelle, avec sa voisine, elle a imaginé devoir quitter la maison de repos sur l'ordre de la "Directrice" (il se trouve qu'il y a bien un directeur, mais pas de directrice)... Je me suis mis en route après 16 h et avant-même mon départ, je SAVAIS que quelque chose ne tournait pas rond.

Au cours de l'entretien durant lequel je me suis efforcé de rétablir la réalité, j'ai senti vagabonder l'esprit de ma mère. J'ai eu le réflexe d'appeler ma soeur cadette, afin qu'elle aussi entende parler de ce départ imaginaire... puis j'ai appelé le médecin et prévenu l'infirmière d'étage. Tout ce que je peux faire, je le ferai. Au-delà, je sais bien que cela ne m'appartient plus.

Je confie Léa à votre prière, et je confie aussi un nommé Tcheslaw (prénom polonais).
Tcheslaw est le papa de Soeur Sangwina, de Cracovie, ma "supérieure" dans la congrégation Faustinum. Sur la Cité catholique, personne n'a encore répondu à cette demande.

Je tire ce soir encore un "pain biblique", étant fort fatigué et un peu amer...

http://www.adlumen.net/pains/index.html

"Le Père demeurant en moi accomplit ses oeuvres"

Seigneur, je continue de dire qu'il m'en soit fait non comme je veux mais comme Toi, tu veux. Que peut-il être de meilleur ?

Je me retire pour prier.

boisvert a écrit:

Aujourd'hui même, je suis en train de confier les miens au Seigneur, après que ma mère ait fait cette sorte de crise durant laquelle, avec sa voisine, elle a imaginé devoir quitter la maison de repos sur l'ordre de la "Directrice" (il se trouve qu'il y a bien un directeur, mais pas de directrice)... Je me suis mis en route après 16 h et avant-même mon départ, je SAVAIS que quelque chose ne tournait pas rond.

Au cours de l'entretien durant lequel je me suis efforcé de rétablir la réalité, j'ai senti vagabonder l'esprit de ma mère. J'ai eu le réflexe d'appeler ma soeur cadette, afin qu'elle aussi entende parler de ce départ imaginaire... puis j'ai appelé le médecin et prévenu l'infirmière d'étage. Tout ce que je peux faire, je le ferai. Au-delà, je sais bien que cela ne m'appartient plus.

Je confie Léa à votre prière, et je confie aussi un nommé Tcheslaw (prénom polonais).
Tcheslaw est le papa de Soeur Sangwina, de Cracovie, ma "supérieure" dans la congrégation Faustinum. Sur la Cité catholique, personne n'a encore répondu à cette demande.

Je tire ce soir encore un "pain biblique", étant fort fatigué et un peu amer...

http://www.adlumen.net/pains/index.html

"Le Père demeurant en moi accomplit ses oeuvres"

Seigneur, je continue de dire qu'il m'en soit fait non comme je veux mais comme Toi, tu veux. Que peut-il être de meilleur ?

Je me retire pour prier.

Bonjour Etienne,

J'espère, à travers cet écran, communiquer la joie qui est en moi.
C'est merveilleux d'être dans la joie, dans le bonheur mais il ne faut pas garder cela pour nous seuls. Je partage donc !


Je vous ai lu.
Je viens d'aller sur adlumen.net et j'ai eu cette réponse. Qu'est-ce qu'elle est belle !

Il est proche, le jour du Seigneur, formidable ! Il est proche, il vient en toute hâte ! (So 1:14)

Vous savez Etienne ! Quand je prie, je constate qu'il y a différentes façons de demander, j'entends par là, quoi demander précisément.
Votre maman s'égare un peu et ce doit être triste et éprouvant pour vous et je vous comprends.
D'un autre côté, même si vous restez très très proche d'elle, comme vous le dites, il y a ce que vous pourrez faire et sûrement ce qui est dans le pouvoir de Dieu.
Nous sous estimons, même si notre foi est grande, le pouvoir de Dieu.

Je vais prier.
Courage !
Dieu est là.

boisvert a écrit:

Merci C. J. Merci beaucoup, car :

Ce matin, passée chez le coiffeur, ma mère avait une meilleure figure, d'autant que ma soeur cadette (que j'avais contactée hier, et qui avait entendu de sa propre oreille le récit confus de notre mère), a décidé de façon inattendue de se monter aujourd'hui au repas de la maison de repos. Elle est venue aujourd'hui, elle reviendra peut-être demain de nouveau - et de la sorte, le lien frère-soeur, qui fut tout un temps défait, semble se rétablir peu à peu.

Ma réaction à la lecture du "pain biblique" d'hier n'était pas la bonne - c'est moi qui manquais de confiance - une fois de plus !

Il faut savoir que lorsque nous sommes âgés, femme ou homme, les jours se suivent et sont parfois bien différents.
Il arrive souvent que nous soyons face à une maman (la mienne a 82 ans) un peu désemparée, perdue donc aujourd'hui et que nous la retrouvions dans l'énergie et la joie quelques jours après. C'est ainsi !
Le soutien, le bonheur, l'amour que nous apportons à nos parents sont autant de choses qui leur donnent la volonté de vivre.
Ce n'est pas n'importe quoi !
En aimant votre maman comme vous le faites, Etienne, vous l'aidez à vivre.
Dieu vous en sera toujours reconnaisant.

Hier, je suis allée passer un bon moment avec ma mère. Je lui fais un peu de ménage, je lui prépare des repas quand je la sens fatiguée (elle vit seule), je lui remonte le moral (j'ai un tempérament énergique et gai) et je lui apporte tout ce qui peut lui donner du bonheur.

Je viens de faire la prière pour vous deux.

Bien fraternellement,