Dieu et Satan

Sur le site monde-catholique je viens de visualiser ce texte.

http://www.jmanjackal.net/fra/fratalk.htm

Très bon... merci Jean. Mais tu sais bien comme tout le monde que le diable n'existe plus ! Le seul problème est que le diable n'est pas au courant ! ;)

Ça me fait penser à ce texte de la revue Famille chrétienne que nous avions posté sur le site des membres de la FSJ et que j'avais reposté ailleurs. Je vous le partage, c'est trop génial :

On rit jaune à lire cette lettre...

Le tentateur écrit à son neveu, diable apprenti, afin de lui dispenser quelques conseils pour faire pécher l’homme, son « client ».

La lettre du diable :

Mon neveu,

Je suis furieux ! Ce fichu canard de « Famille Chrét… » (beurk, ce mot me fait horreur) vient de distribuer dans toutes les paroisses un supplément gratuit sur le pardon. Damned ! Nous avions réussi à vider les confessionnaux et à éloigner les catholiques du sacrement de réconciliation grâce à quelques trouvailles comme « le péché, c’est dépassé », « une invention de curé », « arrêtons de culpabiliser », etc. Or voilà que ces minables journaleux nous glissent des peaux de bananes ! Car tu le sais : ma plus belle ruse est de faire croire que je n’existe pas ; ou que j’existe là où je ne suis pas. Ce qui fait que les gens s’accusent de ce dont ils ne sont pas coupables, et s’excusent de ce dont ils sont pécheurs. Bref, c’est la confusion générale, et notre époque s’enfonce dans une culpabilité gluante et un désespoir noir – j’adôôôre le désespoir, c’est un joker d’enfer !

Permets-moi donc, afin de contrer ces insolents, de te prodiguer quelques conseils d’urgence : souffle à ton client que tout ne va pas trop mal dans sa vie, il continuera à se satisfaire de sa médiocrité. Cultive en lui les tiédeurs, le relâchement et surtout l’indifférence. Si jamais le désir d’aller se confesser le démange, susurre-lui : « Tu iras demain ! » Ta première victoire, c’est de retarder ce moment de vérité. Inspire lui des « ça ne sert à rien, je répète les mêmes choses », ou « je n’arrive pas à regretter », ou bien « je ne sais plus comment faire »… Mets-lui le nez dans son péché. Grossis, exagère, déforme. Dramatise aussi. Dégoûte ton client de lui-même. Qu’il s’assimile à sa faute. Il en oubliera qu’un homme ne se réduit jamais à son acte, aussi abominable soit-il. Et il se croira condamné au mal pour toujours, hip, hip, pourrira ! Si jamais il se décide à se rendre à l’église, utilise les embouteillages, les intempéries, les grèves de métro. Ridiculise-le aussi : qu’il rencontre en chemin un ami chrétien qui s’exclame : « Tu te crois au Moyen-Age ? Moi je demande pardon directement à Dieu ! » Car il faut beaucoup d’humilité pour se mettre à nu devant un autre homme ; or je hais l’humilité, c’est l’humus, le terreau de la sainteté.

Joue enfin sur la peur de D. – enfin, celui dont je ne peux prononcer le nom sans me brûler la langue et que je préfère surnommer CQFD (Celui Qu’il Faut Détruire) - : cette peur est l’un des plus beaux héritages de ce péché premier et magnifique qui fut mon chef d’œuvre. Si ton client finit par entrer dans cette fichue boîte à contrition, fais en sorte qu’il tombe sur un prêtre grognon, colérique, ou qui lui fait la morale au lieu de l’accueillir comme un père très aimant. Que son aveu reste général, et que le prêtre évite les conseils concrets – comme ça, pas de résolutions précises, c’est ce qui permet de progresser. Le but de la lutte, c’est qu’il se dise : « Dieu ne pourra jamais me pardonner ». Oui, s’il désespère de la miséricorde, son compte d’enfer sera dans le rouge pour toujours.
Mais ne sous-estime pas CQFD : il est vraiment fort (en fait, il a déjà gagné, mais je ne vais pas te le dire, tu désespèrerais). Il profite même du péché pour sauver les pécheurs. De la misère à la miséricorde, il n’y a qu’une corde. En effet, le péché coupe la corde qui unit l’homme à D., mais la grâce du pardon renoue les deux bouts ; et grâce à ce nœud, la corde est moins longue. D. et l’homme plus proches ? C’est mon supplice éternel…

Mon neveu, au boulot, au fourneau ! Je te hais de tout mon cœur et je t’encrasse très fort.

Le Diable

Source : Extrait du n° hors série de janvier 2003 de Famille Chrétienne « Est-il possible de tout pardonner ? »
Cette chronique est inspirée du livre « La tactique du diable » de l’écrivain anglais C.S. Lewis. Elle a été rédigée par Luc Adrian avec la collaboration du père Pascal Ide, auteur de « Les sept péchés capitaux ou ce mal qui nous tient tête » Edifa/Mame.

Je pense que ce joli texte est inspiré du livre CS Lewis : "Tactique du Diable" où précisément le diable donne ses conseils à son neveu.

Je n'avais pas lu les notes !

Méditation exégétique sur l'existence du diable...

http://www.parresia.fr/Le-diable-mythe-ou-realite-1.html

Hélène

Juste un petit commentaire :
Je travaille dans une société ou il y a beaucoup de jeunes et lors de notre éternelle réunion autour d'un café le matin, j'ai eu une conversation instructive avec une jeune collègue de travail qui à commencé par m'expliquer la signification ésotérique de son pentacle qu'elle porte autour du cou. Suite à cette explication elle m'a dit qu'elle avait fait partie d'un cercle satanique et qu'elle écoutait beaucoup de musique en relation avec cette idéologie et qu'elle voulait y revenir (visiblement elle a aussi quelques petits problèmes)
C'est la première fois que je suis confronté avec quelqu'un qui le dit aussi ouvertement et la seule phrase qui m'est venu à l'esprit c'est :"et bien moi j'aime l'amour, j'aime tellement l'amour que j'aime celui qui nous donne l'amour, et je sais pas si tu en as entendu parler mais il s'appelle Jésus et lui je peux t'assurer qu'avec lui c'est que de l'amour !".

Le diable existe et il y a même des hommes et des femmes qui lui vouent un culte.
J'ai décidé pour ma part de prier pour cette jeune collègue de travail pour qu'elle voit la vrai lumière en sortant de l'ombre du malin.

Je vous la confie également (elle s'appelle Audrey).

Nous prierons pour Audrey... les jeunes ne se rendent pas compte combien c'est dangeureux de jouer dans les pattes de l'ennemi ... c'est bien banalisé de nos jours.

Nous avions eu un sataniste sur la Cité Catholique à un moment donné (il était visiblement incohérent - il passait de la douceur à la violence verbale) et il m'avait dit en MP qu'il allait prier Satan pour moi parce qu'il me trouvait gentille ! Je lui ai gentiment demandé de ne pas faire cela...mais je crois qu'il l'a fait quand même...je ne vous raconte pas le combat des semaines qui s'en sont suivies... un combat absurde (agressivité inhabituelle, oppression, impression de poignard dans les omoplates, tentation de blasphème, etc). Une nuit, je me suis réveillée avec son nom qui a fait écho si fort dans mon esprit que j'ai su de suite que c'était pas une nuit spirituelle que je vivais mais un vrai combat avec l'ennemi... je me suis plongée dans le Précieux Sang de Jésus (et le jeune avec)... À l'instant même, le combat avait cessé de faire rage, je me suis endormie en récitant des Je vous salue Marie. Je me suis réveillée le lendemain dans une paix que je n'avais pas ressentie depuis bien longtemps...Mais j'étais épuisée, comme si tous mes muscles avaient été tendus depuis des jours.

Tout cela pour dire que la meilleure protection est de plonger la personne dans le Précieux Sang de Jésus, vainqueur de l'ennemi, vivant à jamais ! Il est aussi plus prudent lorsque nous prions pour cette personne, de nous plonger également dans le Précieux Sang du Christ...

Hélène

La meilleur protection contre le malin, c'est les sacrements et participer autant que possible à la Messe ça j'en suis archi convaincu.

Deuxième partie de la méditation du père Verlinde sur l'existence du diable :

http://www.parresia.fr/Le-diable-mythe-ou-realite-2.html

Hélène

Quand je lis ce sujet je pense à ce que disait un ami dans une de ses méditations, Moïse est allé au désert pendant 40 Jours pour y rencontrer Dieu, Jésus est allé au désert pendant 40 jour pour rencontrer le tentateur l'ennemi de Dieu et du genre humain.

Sur le chemin de Dieu il y a souvent (toujours ?) le moment de l'épreuve ou de la tentation, la tentation d'abandonner, de changer de voie, le comportement de Jésus n'a pas été de dire "je suis le plus fort", mais il a mis en avant "La Loi de Moïse"" frontalement La transmission, et l'ennemi s'enfuit,
St Jacques rappelait que l'adversaire rode comme "un lion rugissant " et qu'il s'enfuit quand on lui fait face.

En fait les péchés , tous les péchés sont l'oeuvre du Satan et de ses imitateurs .
Et ces imperfections empèchent l'oeuvre du Christ et de ses imitateurs.
Le Tentateur est en nous et autour de nous et seule la prière et les sacrements peuvent nous en débarasser.