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| LA BENEDICTION DE TORONTO | |
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GUERRERO Nouveau
| Sujet: LA BENEDICTION DE TORONTO Dim 9 Mar 2008 - 11:06 | |
| Apostasie et erreurs doctrinales
"Si vous êtes encore dans ce 'fleuve', sortez de là", un pasteur Vineyard de Toronto se repent - La séduction de Toronto
Un pasteur de Toronto se repent: Le témoignage de Paul Gowdy
Nous avons ri, pleuré, titubé, avons acheté le T-shirt de l'église, mais où est le réveil?
Il m’a fallu neuf ans pour arriver à écrire ce récit. Je n’étais pas absolument sûr de devoir élever la voix pour dénoncer publiquement les faiblesses du corps du Christ. J'ai dû sonder mon propre cœur pendant des années avant d'être convaincu que ce qui s’est passé à l’Eglise de l'Aéroport de Toronto était mauvais sur toute la ligne, ou en tout cas, que cela a fait beaucoup plus de mal que de bien.
Au cours de ces dernières années je parlais d'une bénédiction hétérogène; il me semble que c'est l'expression qu'employait James A. Beverly dans son livre "Le saint rire et la bénédiction de Toronto" (1994). Aujourd’hui je dirais plutôt que c'est une malédiction hétérogène. Même si certains individus ont pu retirer quelque bienfait de cette expérience, il s'agit d'un leurre satanique et il en résulte infiniment plus de mal que de bien. Mon dilemme venait de ce que je voulais rester dans la crainte du Seigneur: Jésus nous a enseigné que le péché impardonnable était le blasphème contre le Saint-Esprit, qui attribue à Satan ce qui est en fait une œuvre de Dieu. Si on me pousse à me prononcer sur la bénédiction de Toronto, à la déclarer entièrement divine ou entièrement diabolique, je me garde d'être catégorique, mais je suis convaincu que Satan s'est servi de cette expérience pour en aveugler beaucoup, pour occulter de saines doctrines enseignées depuis des siècles dans l'église, et pour empêcher qu'on produise du fruit digne de la repentance. Par elle il a empêché les gens de discerner les esprits et d'éprouver les prophéties.
3 ans dans cette "bénédiction" avaient fait de nous des chrétiens charnels
Après 3 ans passés à baigner dans la "bénédiction" de Toronto, notre assemblée "Vineyard" à Scarborough (un quartier est de Toronto) a failli se désintégrer complètement. Nous passions notre temps à nous dévorer les uns les autres, à cancaner, à nous envoyer "des coups de poignard dans le dos", à semer la division et la critique, etc. Trois années passées à pratiquer l'oraison silencieuse, à prier pour les gens, à être pris de tremblements, à rouler par terre en riant et en rugissant, à servir dans l’équipe de prière de l'église de l'Aéroport, à diriger la louange et à écouter des prédications avaient fait de nous les chrétiens les plus charnels et les plus immatures que j'aie jamais connus. En 1997 je me souviens d'avoir dit à mon ami, le pasteur principal de l’église "Vineyard" de Scarborough, que cette bénédiction de Toronto nous avait pratiquement ravagés! Il était d'accord!
Je peux affirmer que la manifestation des dons spirituels mentionnés dans 1Corinthiens 12 était bien plus fréquente dans notre assemblée avant que la "bénédiction" de Toronto ne commence en 1994, qu’après cette prétendue visitation du Saint-Esprit.
Entre 1992 et 1993, dans la prière, nous avons connu de véritables prophéties, de véritables délivrances. La grâce et la faveur du Seigneur étaient avec nous. Avec la survenue de la "bénédiction" de Toronto, notre ministère a changé. Les seules prières qu'on entendait étaient: "Plus Seigneur, PLUS" ou alors des cris réclamant "LE FEU!" Il y avait aussi les tremblements, les mouvements saccadés du corps accompagnés de "Ooh, OOH, WOOAAH !" Je vous assure que je ne plaisante pas.
Le 20 janvier 1994, une quinzaine de membres de notre église sont allés à l'église "Vineyard" de l'Aéroport de Toronto pour écouter Randy Clark, pasteur de "Vineyard" aux USA. John Arnott avait téléphoné à notre pasteur principal pour nous inviter. Il nous a dit que Randy Clark avait participé à des réunions avec Rodney Howard-Browne et que les manifestations avaient commencé dans son église au cours des semaines suivantes. John espérait que cela ne tarderait pas à se passer chez nous aussi. Nous nous sommes fait un plaisir de répondre à son invitation: notre église, fondée en 1992, était une "église fille" de celle de l'Aéroport de Toronto. Il y avait alors trois églises "Vineyard" à Toronto: une dans le centre ville, celle de Scarborough dans le quartier est, et l'église de l'Aéroport. A nous tous, nous formions une grande et joyeuse famille. Parce que nous n'étions pas très nombreux, nous nous retrouvions pour des événements particuliers, des conférences, des rencontres.
Les responsables Vineyard étaient sincères mais séduits
L'année précédente, la plupart de nos équipes responsables étaient parties ensemble au Nicaragua pour une mission à court terme. Nous nous aimions vraiment les uns les autres, et nous avions une bonne communion fraternelle. Depuis que j'ai quitté "Vineyard", j'ai lu bon nombre d'études critiques au sujet de ce mouvement. Certains voient dans la "bénédiction de Toronto" une vaste conspiration qui s'efforce d'entraîner le corps de Christ dans l'hérésie. Effectivement, je pense que cette "bénédiction" conduit à l'apostasie et l'hérésie, mais ce n'était pas du tout là notre intention. Je suis convaincu que les responsables des églises "Vineyard" sont d'authentiques chrétiens nés de nouveau et qui aiment le Seigneur, mais qu'ils sont tombés dans la séduction. Ils n'ont pas suffisamment aimé le Seigneur pour garder Ses commandements. Ils n'ont pas obéi à la Parole de Dieu, et ils se sont égarés parce qu'ils aspirent à voir des manifestations spectaculaires sur une vaste échelle, des phénomènes exaltants, une grande animation. Moi aussi, j'ai commis ce péché. J'ai prêché ce "renouveau" en Corée, au Royaume-Uni, aux USA, et ici au Canada. Je m'en suis profondément repenti. J'en demande pardon à l'épouse de Christ qui est Son corps, et plus particulièrement aux lecteurs pentecôtistes et charismatiques, car ils sont ma plus proche famille, théologiquement parlant. Je suis un chrétien évangélique, et je l'ai toujours été, mais je ne crois pas à la cessation des dons spirituels avec la fin de l'ère apostolique. Je crois que c'est grâce à mes racines évangéliques (issu d'une famille baptiste, je suis né de nouveau dans l'église presbytérienne) que j'ai commencé à ouvrir les yeux sur ce prétendu renouveau. Rétrospectivement, je me demande comment j'ai fait pour me laisser aveugler à ce point. | |
| | | GUERRERO Nouveau
| Sujet: BENEDICTION DE TORONTO - SUITE Dim 9 Mar 2008 - 11:06 | |
| Des chrétiens aboyaient et levaient la patte comme pour uriner !
Je riais en voyant des gens qui aboyaient comme des chiens et faisaient semblant de lever la patte pour uriner contre les piliers du local de l'église de l'Aéroport de Toronto. Ceux qui se comportaient comme des animaux aboyaient, rugissaient, gloussaient comme des poules, ou faisaient semblant de voler en agitant les bras. On les aurait crus perpétuellement ivres et ils chantaient des chansons idiotes. Aujourd'hui je ne comprends pas comment j'ai jamais pu croire que des tels phénomènes venaient du Saint-Esprit. C'était bruyant et vulgaire; c'était un blasphème envers le Dieu Saint de la Bible. J'étais probablement persuadé que tant qu'on ne prêchait rien de carrément opposé à l'Ecriture, tous ces phénomènes tombaient dans la catégorie des "manifestations exotiques". Ce terme "exotique" avait pour nous une valeur un peu incantatoire. Il servait à décrire les manifestations que la Bible ne pouvait justifier. On m'avait enseigné que le prédicateur n'avait que deux choix possibles: l'ordre de la crèche (une crèche est pleine de vie, mais les enfants n'arrêtent pas de se salir) ou l'ordre du cimetière (tout y est bien rangé, mais complètement mort). Jeune pasteur immature que j'étais, je recherchais la vie, quitte à devoir gérer toutes les salissures qui vont avec! J'oubliais que Dieu nous demande de mûrir et de grandir en Lui. Certaines "paroles prophétiques" me déconcertaient; surtout une parole donnée par Carol Arnott, qui disait avoir connu la condition d'épouse de Christ. Elle s'était trouvée, disait-elle, dans la présence même de Jésus, et avait goûté un amour qui était "supérieur même aux relations sexuelles"! Cela me choquait profondément: je me demandais comment on pouvait bien comparer l'amour de Dieu aux relations sexuelles. Lorsqu'il nous est apparu que des démons s'en donnaient à cœur joie pendant nos cultes, John Arnott nous a appris à poser la question de savoir s'ils étaient en train d'entrer ou bien de s'en aller. S'ils étaient en train de s'en aller, alors tout était pour le mieux. John faisait l'apologie de ces manifestations chaotiques, disant qu'il ne fallait surtout pas craindre d'être séduits: dès l'instant où nous avions demandé au Saint-Esprit de venir nous remplir, comment Satan aurait-il jamais pu venir nous tromper, à moins que Dieu ne soit bien faible, et l'ennemi bien puissant! Arnott enseignait qu'il nous fallait avoir plus de foi dans un grand Dieu capable de nous protéger, qu'en un grand diable susceptible de venir nous leurrer. Sur le moment, tout cela semblait très convaincant. Mais c'était en contradiction totale avec les Ecritures: Jésus, Paul, Pierre, et Jean nous mettent en garde contre la puissance des esprits séducteurs, surtout pendant les derniers jours. Là non plus, nous n'avons pas aimé Dieu au point d'obéir à Sa Parole. Par conséquent, nous nous sommes ouverts à des esprits menteurs. Que Dieu nous fasse miséricorde!
J'ai eu un déclic: j'étais tenu par un esprit moqueur
Finalement il y a eu en moi comme un déclic, un soir où je me roulais par terre, "ivre dans l'Esprit", selon l'expression consacrée. Tout en me roulant sur le sol, je chantais la comptine bien connue, "Mary had a little lamb…" ("Mary avait un petit agneau, à la toison blanche comme neige.") C'était un esprit moqueur qui me poussait à chanter, et instantanément j'ai su dans mon cœur que c'était un démon. Aussitôt, je me suis repenti. J'étais en était de choc. Comment un démon avait-il bien pu entrer en moi? Est-ce que je n'aimais pas Dieu? Est-ce que je n'étais pas zélé pour les choses de Dieu? Est-ce que je n'étais pas fou de Jésus? Pourtant je savais qu'un esprit impur s'était manifesté au travers de moi et que j'étais coupable d'un péché grave. Après cette expérience j'ai pris mes distances par rapport à l'église de l'Aéroport de Toronto. Plus jamais je n'y ai remis les pieds. Je ne pensais pas devoir dénoncer en bloc tout ce qui s'y passait: je me disais seulement que nous ne savions pas bien gérer la "bénédiction" sur le plan pastoral.
Mais même après avoir cessé d'aller à l'église de l'Aéroport de Toronto, il ne me fallait pas moins, en tant que pasteur, en assumer les fruits. Un jour, par exemple, après avoir participé à une réunion là-bas, quelques-uns des membres de notre assemblée nous ont demandé si nous avions bien tous reçu "le glaive d'or du Seigneur". Je leur ai demandé de m'expliquer ce que c'était, croyant qu'il s'agissait d'une allusion prophétique à la Parole de Dieu. "Mais non, ont-ils répondu, il ne s'agit pas de la Bible. C'est une épée invisible, une épée d'or, et seuls ceux qui sont vraiment purs peuvent la recevoir. Si jamais on la reçoit dans l'impiété, alors le Seigneur vous tue. Mais si on est suffisamment sanctifié pour la recevoir, on peut s'en servir; elle guérit le sida, le cancer, et elle procure le salut." Pour manier cette épée, on faisait comme si on la tenait en main; et quand on priait, on faisait un geste comme pour frapper les gens avec. Malgré l'état de séduction où je me trouvais encore, j'ai quand même pensé qu'à l'église de l'Aéroport ils étaient devenus fous! A ce qu'on m'a dit, c'est d'abord Carol Arnott qui a reçu cette "épée", et ensuite tous ceux qui étaient assez sanctifiés pour la recevoir!
Toutes ces années, je n'ai entendu qu'un seul message sur la repentance
Un autre phénomène est survenu: des plombages dentaires se transformaient en or. On en voyait dans notre assemblée qui inspectaient l'intérieur de la bouche des autres, pour voir s'il s'y trouvait des plombages en or, signes (à ce qu'on disait) du grand amour de Dieu pour les personnes en question. Pendant toutes les années que j'ai passées là là-bas, je n'ai entendu qu'une seule fois un message sur la repentance, donné par une oratrice en visite, Jackie Pullinger, venue de Hong Kong. Son message a reçu un accueil glacial. Nous ne nous étions quand même pas réunis pour nous repentir! Nous nous étions assemblés pour nous éclater, pour prendre du bon temps dans le Seigneur! Au bout d'un an du "régime de la bénédiction", j'ai pris la parole à une rencontre pastorale, et j'ai dit: "Nous avons été pris de tremblements, nous avons titubé, nous nous sommes roulés par terre, nous avons ri et pleuré, et nous avons acheté le tee-shirt de l'église. Mais où est le réveil spirituel, où est le salut? Où sont les fruits, où est l'évangélisation ? A quoi est-ce que tout cela peut bien rimer?" Je me suis vertement fait remettre en place. Pour qui est-ce que je me prenais? Je n'y pensais pas, de réclamer des fruits, alors que le Seigneur, Lui, avait le souci de guérir Son peuple brisé! Nous n'avions que trop longtemps vécu sous un joug légaliste! A présent, Dieu restaurait ceux qui avaient reçu des blessures, et Il nous affranchissait du légalisme. On m'a dit que je ne devais surtout pas tenter de forcer la main de Dieu. La moisson viendrait à l'heure où Lui le déciderait.
Je savais bien que c'était faux, car le Seigneur nous a commandé d'aller dans le monde entier et de faire des disciples! Il n'a pas dit que tous doivent prendre un congé sabbatique plus ou moins long, pendant que Dieu suscite des nouveautés bizarres! En fin de compte, j'ai quitté cette église à la suite d'une controverse sur l'ordination des femmes. Personnellement, je crois que l'Ecriture ne permet pas aux femmes d'exercer les fonctions de pasteur ou d'ancien dans une assemblée locale. Je peux me tromper, et cette question fait l'objet de vifs débats dans l'Eglise aujourd'hui: mais telle est ma conviction. Dans les églises "Vineyard" on ordonnait alors comme "co-pasteur" toute épouse de pasteur. Bien sûr, je suis pour que les femmes exercent un ministère, mais je crois que dans l'assemblée locale, le rôle d'ancien et de pasteur est réservé à l'homme. Ce n'est pas moi qui ai rédigé les Ecritures; que Dieu m'accorde désormais la grâce de me soumettre à elles.
Ils sont toujours persuadés qu'ils vont s'emparer du monde entier !
Voilà donc mon récit. Je pourrais en dire bien davantage, et mentionner beaucoup d'excès, de folies et de péchés; je pourrais parler des enseignements sur cette domination que l'Eglise serait censée exercer dans les derniers temps. Mais beaucoup d'autres l'ont fait avant moi. Dans nos chants nous exaltions "l'armée de Joël" et "le réveil d'un milliard d'âmes" avec autant d'assurance que s'il s'agissait de l'un des Dix Commandements. Et toujours, les grands événements étaient "sur le point d'arriver". C'était toujours "pour le mois prochain", ou "pour l'année prochaine". Mais Jésus dit: "Quand le Fils de l'homme reviendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?" Et Il dit que si ce n'était qu'Il doit revenir pour Ses élus, toute chair serait anéantie. On est bien loin, avec ces paroles de Jésus, de l'enseignement "dominationniste" qui se donne dans le mouvement prophétique, dans celui du "combat spirituel", ou dans les églises "Vineyard". Ils sont vraiment persuadés, à ce qu'il me semble, qu'ils vont s'emparer du monde entier! Pourtant, même quand j'étais encore dans l'église "Vineyard", j'avais fait mien ce verset dans lequel l'Apôtre Paul demande de "ne pas aller au-delà de ce qui est écrit"!
Pour terminer, je voudrais dire combien je regrette les dégâts que j'ai commis en donnant des enseignements qui n'étaient pas conformes à la Bible. Je m'en repens devant les hommes comme je m'en suis repenti déjà devant Dieu. Je suis tombé dans la séduction, et je ne cherche pas à me disculper. Je ne m'étais pas donné la peine "d'éprouver toutes choses", bien que l'Ecriture nous commande de le faire. Tous ceux qui étaient présents quand la "bénédiction" a commencé peuvent attester de la véracité de ce que j'ai écrit. Il est vrai que certains ne tirent pas les mêmes conclusions que moi, surtout s'ils continuent de faire l'éloge de ce qu'ils appellent "le fleuve"!
Si vous êtes encore dans ce "fleuve", sortez de là !
A ceux qui sont restés dans "le fleuve", je dis: "Sortez de là: cette eau est infestée de créatures qui vous feront beaucoup de mal !" J'aime les personnes qui sont à l'église de l'Aéroport et dans le mouvement "Vineyard", mais je crois que nous portons de lourdes responsabilités. Puisse le Seigneur vous ouvrir les yeux: le plus tôt sera le mieux. Une fois que mon témoignage sera sur le web, je suppose que les deux camps vont me bombarder d'e-mails; les uns me condamneront parce je crois encore au ministère du Saint-Esprit et qu'ils diront que je suis encore dans la séduction. D'autres, de vieux amis, me condamneront parce que j'ai mis à la lumière des choses qui ne sont pas belles, ou parce que j'ai tenu des propos négatifs sur "les oints de l'Eternel"! Eh bien, le Seigneur connaît mon cœur, et par Sa grâce Il me conduira dans toute la vérité, car je recherche Christ, et Christ crucifié! Si vous estimez que je suis dans le péché et dans l'erreur, alors priez le Seigneur de me pardonner et de m'ouvrir les yeux. Je veux étudier la Parole de Dieu pour m'efforcer de me "présenter devant Dieu comme un homme qui a fait ses preuves"! Je demande à tous ceux qui liront ce témoignage de prier pour que le Seigneur ouvre les yeux de tous ceux qui ont été entraînés dans cette séduction. Qu'il s'agisse de responsables, ou de tout autre membre de l'église, nous sommes aimés de Dieu. Notre Dieu est prêt à pardonner. Il dit que si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner tous nos péchés et nous purifier de toute iniquité. Nous sommes, me semble-t-il, comme l'église de Laodicée. Nous nous croyons riches et prospères, nous pensons ne manquer de rien, et nous ne voyons pas que nous sommes misérables, pauvres, aveugles et nus. Il nous faut accepter le conseil de Jésus, et acheter de Lui de l'or éprouvé par le feu (il s'agit là des souffrances de Jésus, et non d'un esprit trompeur!) des vêtements blancs, afin que la honte de notre nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre nos yeux, afin de recouvrer la vue. Jésus nous appelle à nous repentir: remercions Dieu pour cela, car la repentance nous conduira à une authentique restauration de la relation à notre Père! Si Dieu m'a pardonné et m'a ouvert les yeux, alors Il peut le faire pour tous ceux qui sont pris au piège de la séduction. Je terminerai par cet avertissement que nous donne Paul: "Que celui qui croit être debout prenne garde de tomber".
Bien sincèrement, Paul Gowdy | |
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