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| La faim du monde... | |
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Hélène Administrateur
| Sujet: La faim du monde... Mar 15 Avr 2008 - 11:29 | |
| - Citation :
- Le mardi 15 avr 2008
La Terre crie famine Stéphanie Bérubé La Presse
Il y a des émeutes un peu partout dans le monde. Certaines font des victimes. La hausse dramatique des prix des aliments bouleverse la planète. Les coffres des banques alimentaires sont vides ; l'ONU sonne l'alarme. Pourtant, des spécialistes s'inquiètent depuis des années: le calcul est simple, la planète ne peut plus nourrir autant de mangeurs. Surtout s'ils veulent du steak dans leur assiette.
«Depuis sept ou huit ans, nous mangeons plus que nous produisons. C'est possible de le faire. Seulement, il faut avoir assez de stocks pour le supporter. Et nous n'en n'avons plus assez», explique Lester Brown, inquiet de voir la tournure tragique que prend la crise alimentaire planétaire.
L'agroéconomiste américain Lester Brown a fondé le Worldwatch Institute, puis l'Earth Policy Institute qu'il préside toujours. Depuis de nombreuses années, il sonne l'alarme: la planète ne pourra pas accueillir autant de mangeurs. C'est mathématiquement impossible, surtout s'ils veulent de la viande sur la table. L'Histoire lui donne maintenant raison: la branche alimentaire de l'Organisation des Nations unies calcule qu'une trentaine de pays vit présentement une crise alimentaire. Hier, son secrétaire général, Ban Ki-moon, pressait la communauté internationale de réagir en augmentant son soutien au Programme alimentaire mondial qui est aussi affamé qu'une partie de la population.
Plusieurs pays au bord de la crise craignent les émeutes et les pillages. Au Pakistan, les chargements de farine et de blé sont maintenant escortés par la police parce que les gens ont faim. L'automne dernier, trois personnes sont mortes en Chine, dans une épicerie où l'on avait réduit le prix de l'huile végétale. Trop de monde s'y était précipité.
«Je savais qu'on en arriverait là, mais je ne savais pas quand», concède Lester Brown, auteur du livre Who Will Feed China? (Qui nourrira la Chine?) publié en 1995!
En Chine, la consommation de viande a doublé depuis 10 ans. Celle du lait a triplé. Et quand un pays compte plus d'un milliard de mangeurs, les tendances pèsent lourd.
Il faut en moyenne six kilos de céréales pour donner un kilo de viande. La consommation de viande coûte donc très cher à la planète.
Nicholas Minot, chercheur à l'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires de Washington, note que plusieurs pays d'Afrique ont aussi connu une croissance appréciable et mettent ainsi plus de viande dans leur assiette.
«Dans les années 70, certains calculaient déjà les limites de la production alimentaire, explique-t-il. Or, ce n'est pas arrivé si vite qu'ils le croyaient.» Car en 30 ans, l'agriculture a fait d'énormes avancées en termes de rentabilité. La génétique permet aux vaches de donner plus de lait; aux poules, plus d'oeufs. Les champs sont plus productifs. Il y a moins de maladies, moins de pertes. «Mais quand l'alimentation est bon marché, il y a moins de développement dans l'agriculture», explique Nicholas Minot qui admet aussi qu'il y a une limite à la rentabilité en agriculture. Et qu'on l'a peut-être atteinte. Éthanol et climat
Si tous les spécialistes s'entendent sur le caractère prévisible de la crise alimentaire, ils admettent aussi ne pas avoir prévu son intensité.
«Plusieurs facteurs ont précipité la crise que l'on connaît actuellement, explique Nicholas Minot. Dont certains étaient totalement imprévisibles: qui aurait dit il y a 10 ans que le développement de l'éthanol serait celui que l'on connaît aujourd'hui?»
Cette année, de 20% à 30% du maïs américain sera transformé en biocarburant, ce qui est énorme. Dans la catégorie des facteurs aggravants non prévisibles se trouve aussi le climat. L'Australie a eu deux mauvaises années de récoltes de suite dues à des sécheresses. L'Australie est le deuxième exportateur de céréales, après les États-Unis. Des intempéries en Asie ont ravagé des rizières.
Les stocks ont chuté: les réserves de blé étaient de 116 jours en 2000, elles ne sont guère plus de 50 jours. Les réserves mondiales de riz nous permettraient de continuer à peine plus d'un mois. Et le riz vaut quatre fois plus aujourd'hui qu'au début de 2003. De nombreuses nations limitent, ou cessent, leurs exportations de denrées essentielles afin de constituer des réserves en cas de famine.
La semaine dernière, c'est le Programme alimentaire mondial des Nations unies qui criait famine: depuis un an, les factures d'épicerie ont augmenté de plus de 50%, mais pas les dons. Il lui faut un demi-milliard supplémentaire d'ici la fin du mois, sans quoi certaines actions d'aide seront stoppées.
La fin de semaine dernière, c'était au tour du Fond monétaire international et de la Banque mondiale de reconnaître l'urgence de la crise alimentaire.
Lester Brown croit qu'il faudra, une fois l'état d'urgence passé, s'attaquer aussi au problème de fond. «Pour l'instant, nous traitons les symptômes, mais pas la cause du problème. Parfois, en médecine, c'est pire de ne s'intéresser qu'aux symptômes. Ça peut aggraver le problème.»
Selon cette sommité, il faudra que les politiques se mouillent en Occident et remettent en question notre façon de produire la nourriture et notre façon de la manger.
«C'est un peu comme dans le cas du pétrole où l'on cherche des solutions de rechange. Sauf qu'en alimentation, il n'y a pas beaucoup de possibilités», explique Paul Roberts, auteur du livre The End of Oil paru en 2005 et The End of Food à paraître à l'été. Selon lui, les Occidentaux pourraient réduire de 20% à 30% de leur consommation de viande et ils seraient encore nettement au-dessus de leurs apports en protéines. «Il faudra tous faire des changements, dit-il. Car manger comme nous le faisons aujourd'hui ne sera plus possible.»
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L’impact de la hausse des coûts de la nourriture
En moyenne, dans le monde, le prix des aliments a augmenté de 83% depuis août 2006. Le prix du blé a été le plus affecté avec une hausse de 181 % pendant la même période.
Selon la Banque mondiale, 33 pays vivent déjà une crise alimentaire. Des dizaines d'autres sont vulnérables.
AMÉRIQUES
HAÏTI Des manifestations ont fait au moins cinq morts en Haïti au cours des deux dernières semaines. Lors de l'une des plus récentes, des manifestants s'en sont pris au Palais présidentiel. Pour calmer les esprits, le président René Préval vient d'annoncer que le prix du sac de riz de 23 kg diminuera de quelque 16%.
MEXIQUE Des émeutes pour contester la hausse des prix des tortillas, faites de maïs, ont eu lieu l'an dernier.
SALVADOR La quantité de nourriture consommée quotidiennement a diminué de moitié au cours des deux dernières années.
ASIE
INDE Le géant asiatique vit une importante hausse de prix qui touche plusieurs aliments. Le prix du lait a augmenté de 11 % depuis l'année dernière, celui de l'huile de 40%, le riz de 20% et les lentilles de 18%. Le gouvernement a annoncé une interdiction d'exporter du riz, sauf le riz basmati.
AFGHANISTAN Le prix du blé a augmenté de 67% depuis le début de 2007. Une famille afghane moyenne dépensait 20% de son revenu en 2006 pour le pain et les céréales. Maintenant, elle doit y consacrer 45%. La crise affecte autant les campagnes que les villes.
BANGLADESH Le pays connaît sa pire crise alimentaire depuis la famine de 1974. Le prix du riz ayant augmenté de 70 % en 2007 et de 30% cette année, les familles pauvres sont contraintes à ne manger qu'un repas par jour et sont incapables d'acheter fruits et légumes.
PHILIPPINES Les lignes d'attente s'allongent de jour en jour devant les points de vente des sacs de riz subventionné par le gouvernement. Des groupes de policiers sont aux trousses des commerçants qui entreposent des quantités importantes de riz dans l'espoir de le vendre à prix d'or.
CAMBODGE Important exportateur de riz, le Cambodge fait maintenant face à une pénurie pour ses habitants. Des commerçants ont profité de la hausse des prix pour en exporter davantage.
INDONÉSIE Depuis janvier, des manifestations pour protester contre la hausse des prix du soja perturbent le pays.
AFRIQUE Parmi les 12 pays les plus affectés par la crise alimentaire, huit sont en Afrique. Selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) qui a dressé la liste, le Lesotho, la Somalie, le Swaziland et le Zimbabwe, l'Érythrée, le Liberia, la Mauritanie, la Sierra Leone connaissent tous des problèmes graves de production agricole et d'accès à la nourriture.
ZIMBABWE Dans ce pays où l'inflation a atteint 100 000% au cours de la dernière année, 80% de la population vit maintenant sous le seuil de la pauvreté. La semaine dernière, la FAO a prédit que la sécheresse prolongée que subit le pays allait empirer la situation en affectant la production de maïs. La crise alimentaire dure depuis plus de cinq ans.
CÔTE-D'IVOIRE Face à la grogne populaire et à des manifestations violentes à Abidjan, le président réduit les taxes sur le riz, le sucre, la lait, le poisson, la farine et l'huile. Des émeutes ont aussi eu lieu au Sénégal.
MAROC Des manifestations violentes, entourant le prix du pain, a freiné le gouvernement qui voulait augmenter son prix de 30%. Des émeutes de la faim ont aussi secoué le Cameroun, le Sénégal, le Burkina Faso et l'Éthiopie.
MOYEN-ORIENT
ÉGYPTE Au moins 11 personnes ont été tués dans les longues lignes d'attente pour acheter du pain.
JORDANIE 7000 employés des Nations unies ont fait la grève pour demander des hausses de salaire afin de contrer l'inflation de 50% des prix des denrées alimentaires.
Compilé par Laura-Julie Perreault
Sources : Programme alimentaire mondial, Organisation des Nations unies Source : Cyberpresse.ca On voit bien dès les premières lignes de ce texte quelle idéologie se dessine derrière cette crise : la planète est trop peuplée, réduisons le nombre d'humains (donc ok à l'avortement, ok à l'eugénisme, ok à l'euthanasie, ok à la contraception, ok à la culture de la mort, etc.)... éliminons les plus faibles alors que les forts continuerons d'avoir le ventre plein. Juste le titre de cet article est typiquement idéologique new age : la terre crie famine. Ce n'est pas la terre qui crie famine se sont des personnes humaines. Plus de nourriture !? Quelle foutaise. Il y en a assez pour nourrir chaque être humain que le Seigneur donne à cette terre. Seulement, les ressources sont mal réparties et l'occident pêche gravement contre l'humanité, contre ses frères les plus vulnérables en gardant captifs voire en éliminant les plus faibles pour garder ses "acquis" économiques et particulièrement l'or noir... le pétrole. C'est honteux... Hélène | |
| | | etoile de mer Nouveau
| Sujet: la faim ... Mer 16 Avr 2008 - 6:53 | |
| et j'ai envie de compléter ce sombre tableau : et en europe meme ici tiens ma voisine part se promener aux seychelles puis au costa rica auparavant elle fait refaire son gazon'( 7200 euros) et me laisse tomber 15 jours sans salaire mais elle reviendra avec un petit objet en plastique comme cadeau. elle fait un régime pour perdre des tas de kilos c'est dur il faut manger des radis et du rutabaga mais on y arrive :beret:
Dernière édition par etoile de mer le Mer 16 Avr 2008 - 7:23, édité 2 fois | |
| | | etoile de mer Nouveau
| Sujet: Re: La faim du monde... Mer 16 Avr 2008 - 7:19 | |
| je voudrais continuer sur une note un peu plus optimiste: j'ai decouvert un homme bien humain celui la ,merveilleux au visage reflétant la douceur et l'intelligence:Muhammad Yunus!, prix nobel de la paix 2006! et voila ce qu'il dit aux chefs d'etats aux entrepreneurs et a nous simples citoyens:"l'homme n'est pas qu'une machine a faire de l'argent" il a ete surnommé le" banquier des pauvres"il s'est confié au journal "metro" avant d'etre reçu par notre président'j'espère qu'il en prendra de la graine) "le social business est une entreprise comme une autre sauf qu'une entreprise normale n'a qu'un but gagner de l'argent et en gagner toujours plus un social business obéit a un objectif social il prend pour but de réduire la malnutrition par ex ou d'apporter l'eau ou l'électricité dans un coin reculéd'un pays ou encore de faire reculer le nombre d'analphabètes bien sur comme toute entreprise elle reflechit a la manière de gagner de l'argent et d'équilibrer ses comptesafin d'etre financièrement valablemais ce n'est pas son objectif premier et elle ne cherchera pas a maximiser ses profitsau détriment de l'objectif socialqu'elle s'est fixé dans notre monde libéral aider les autres va a l'encontre de nos principes economiques . on relègue ces questions aux gouvernements , a la charité. je pense qu'il y a une autre voie possible on peut améliorer le sort de son prochain grace a une entreprise aux objectifs différents elle pourrait elle aussi attirer des investisseurs qui recouvreraient leurs investissements puisqu'un "social business"est une entreprise qui doit etre rentable.................je veux que chaque pays érige son musée de la pauvreté quand il aura éradiqué la pauvreté a l'intérieur de ses frontières cela semble fou mais c'est possible" si ça vous interresse il a ecrit un livre "vers un nouveau capitalisme" | |
| | | Christophe Intime
| Sujet: Re: La faim du monde... Mer 16 Avr 2008 - 8:41 | |
| Merci pour votre message, Etoile de Mer. Muhammad Yunus sait de quoi il parle, il est l'inventeur du "micro-crédit", système de financement qui a permis à des millions de personnes de sortir durablement de la pauvreté. | |
| | | etoile de mer Nouveau
| Sujet: Re: La faim du monde... Mer 16 Avr 2008 - 9:45 | |
| au fait j'ai oublié de vous dire: merci a tous pour votre accueil chaleureux. | |
| | | rachel Suspendu
| Sujet: Re: La faim du monde... Ven 18 Avr 2008 - 8:49 | |
| Eh oui! c'est très triste,et ce sont encore les pays les plus pauvres qui trinquent. Les prix en Europe grimpent aussi,et là bas ce sont les chômeurs ou assistés sociaux,ou les bas salaires qui trinquent.
Personnellement,j'ai décidé de modifier complètement ma consommation. Je ne parle pas seulement de nourriture,mais de cet argent qui "dort",parce que j'ai acheté des choses qui me servent une fois,puis qui "dorment" dans un placard. Maintenant,je n'achète que l'essentiel,bonne alimentation,linge quand j'en ai besoin. Pour les loisirs,lecture etc,je choisis les lieux gratuits,et je vais vendre tous les objets qui "dorment".
Désolée d'être un peu hors sujet,mais la façon dont va le monde,me fait penser que c'est toute notre façon de consommer qui ne va plus,surtout quand on voit que des millions vont manquer du plus basique:manger. | |
| | | DavidB Martyr du forum
| Sujet: Re: La faim du monde... Ven 18 Avr 2008 - 9:24 | |
| Non Rachel, ce n'est pas hors sujet, la simplicité volontaire peut devenir une solution à envasager sérieusement pour le chrétien qui souhaite partager avec les plus pauvres. Et ce sera même nécessaire, car un peuple ne cri jamais famine très longtemps, il crit un certain temps, puis il fini par aller se nourrir au dépend de ceux qui n'ont pas voulu partager... Prions que le Seigneur nous éclaire dans notre tâche face à cette famine fabriquée de toute pièce par la spéculation économique... de la nourriture, il y en a.
Bonne journée
David | |
| | | rachel Suspendu
| Sujet: Re: La faim du monde... Ven 18 Avr 2008 - 15:19 | |
| En effet, David,j'ai choisi de modifier mon comportement économique. Maintenant je réfléchis en fonction de mes besoins réels. Je n'ai jamais été une acheteuse compulsive,loin de là,car j'ai été éduquée dans la sobriété.Mais,le peu que je faisais en trop,eh bien je vais l'éliminer tout simplement. Et puis,j'ai des périodes,où même aller en ville et voir tous ces magasins inutiles (je parle surtout des vêtements,accessoires),ça me sature l'esprit.
Vive le seconde main,le recyclage,le prêt, la confection maison, le don!!! ça me fait penser que j'ai un gros sac de vêtements à donner. | |
| | | Hélène Administrateur
| Sujet: Re: La faim du monde... Mar 6 Mai 2008 - 22:06 | |
| - Citation :
- Le monde a les moyens de vaincre la faim, mais en a-t-il la volonté ?
Analyse du P. Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège
ROME, Lundi 5 mai 2008 (ZENIT.org) - L'aggravation du problème de la faim dans les pays pauvres, due à la hausse des prix des denrées alimentaires, interpelle les consciences car il serait tout à fait possible de produire de la nourriture pour tous mais la volonté de le faire n'existe pas toujours, déclare le porte-parole du Saint-Siège.
Le père Federico Lombardi S.J., directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, analyse les causes et les conséquences éthiques de la « hausse vertigineuse des prix céréaliers », dans son éditorial paru dans le dernier numéro d' « Octava Dies », l'hebdomadaire du Centro Televisivo Vaticano, dont il est aussi le directeur.
Le père Lombardi commence par rappeler l'engagement pris par les chefs d'Etat en l'An 2000 qui, « en adoptant solennellement la Déclaration du millénaire, se sont fixés des objectifs pour le bien de l'humanité, des objectifs capitaux à atteindre d'ici 2015 ».
« Leur premier objectif, rappelle-t-il, était de réduire de moitié la pauvreté extrême et la faim. Huit années se sont écoulées, et beaucoup de pays connaissent actuellement d'une hausse vertigineuse des prix céréaliers, si bien que le nombre de personnes souffrant de la faim ou sous-alimentées augmente rapidement, et risque même de frôler le milliard ».
Se référant à des études d'experts, le père Lombardi souligne trois grandes raisons à cette crise qui, selon lui, « n'a rien de passager » : « Le marché faussé par des subventions agricoles accordées par les pays riches ; la nouvelle production de biocombustibles suite aux préoccupations environnementales ; la consommation accrue de viande dans de grands pays comme la Chine et l'Inde. Une bonne partie de la production agricole n'est donc plus consacrée directement aux produits céréaliers pour l'alimentation humaine ».
Selon le père Lombardi « ce qui manque aujourd'hui dans le monde ce n'est pas de la nourriture matérielle ou la capacité d'en produire, mais la volonté de résoudre un problème bien plus grave : que les pauvres aient à manger ».
« D'autres questions, d'autres préoccupations sont prioritaires, par exemple les dépenses militaires qui ne cessent d'augmenter », déplore-t-il.
« Le sommet du Millénaire avait pourtant été bien clair sur le premier objectif à atteindre », rappelle-t-il.
« Mais une chose est la déclaration, l'autre la dure réalité, a-t-il conclu. Maintenant notre attention se tourne vers le prochain sommet de la FAO sur la sécurité alimentaire, en juin. Une autre occasion à ne pas laisser échapper, car en attendant, trop de pauvres continuent de mourir ». Source : Zenit.org Union de prière, Hélène | |
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