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| Saint du jour | |
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ami de la Miséricorde Martyr du forum
| Sujet: 21 janvier : Sainte Agnès Jeu 21 Jan 2010 - 16:21 | |
| Prière à Sainte Agnès
Ô sainte Agnès, Vous êtes l'espoir et le soutien De ceux qui font appel à vous, Tournez vos yeux bénins vers nos misères Et déployez les ailes de votre protection sur nous.
Ô sainte Agnès Epouse immaculée de Christ, Implorez la sainteté de notre âme et notre corps, Du ciel où vous êtes Avec votre consoeur sainte Catherine de Sienne.
Pater, Ave, Gloria.
Source : agnes.perso.worldonline.fr
Union de prière Que Jésus Miséricordieux vous bénisse ami de la Miséricorde | |
| | | ami de la Miséricorde Martyr du forum
| Sujet: 24 janvier : Saint François de Sales Dim 24 Jan 2010 - 16:52 | |
| Prière de Saint François de Sales composée pour une future mère.
Dieu éternel, Père d'infinie bonté, qui avez ordonné le mariage pour accroître la race humaine et repeupler la Cité céleste et qui avez dévolu à la femme le rôle principal en cette tâche, c'est votre volonté que la fécondité apporte la preuve de votre bénédiction.
Jetez maintenant un regard sur moi, prosternée dans l'adoration devant la face de votre Majesté, afin de vous remercier pour la conception de l'enfant, don que avez fait à mon corps. Mais, Seigneur, puisque Vous avez agi ainsi dans votre bonté, étendez les bras de votre Providence et menez à la perfection l'œuvre que Vous avez commencée. Communiquez à ma gestation quelque chose de Votre divine excellence, et par votre assistance indéfectible, aidez-moi à porter cet enfant, fruit de votre pouvoir créateur, jusqu'à l'heure de l'enfantement. Dieu de ma vie, venez à mon aide, soutenez de votre main sacrée ma faiblesse et recevez ce fruit de mes entrailles ; préservez le nouveau-né qui vous appartient, jusqu'à ce que le sacrement du baptême le dépose dans le sein de votre épouse, l'Eglise, faites-le vôtre également par la Rédemption.
Sauveur de mon âme, vous qui sur la terre montrâtes tant de tendresse à l'égard des petits enfants assemblés autour de vous, recevez-en encore un autre, je vous prie, et adoptez-le parmi vos fils. Lorsqu'il vous appartiendra et pourra vous appeler Père, alors Votre nom sera sanctifié en lui et votre règne arrivera. C'est pourquoi, ô Rédempteur du monde, je voue, dédie et consacre mon enfant, de tout mon cœur, à Votre loi, à l'amour de Votre service et au service de Votre amour. Etant donné que Votre juste colère a assujetti la mère de la race humaine ainsi que sa postérité pécheresse à beaucoup de souffrances et de peines dans l'enfantement, j'accepte de vos mains, Seigneur, toutes les douleurs qui seront les miennes à cette heure. Je vous fais pourtant une prière : Au nom de la Sainte joie avec laquelle votre innocente Mère a enfanté, soyez miséricordieux à l'heure de ma délivrance envers la pauvre pécheresse que je suis et bénissez-moi, ainsi que l'enfant que Vous m'avez donné, de la bénédiction de votre amour éternel. Avec une complète confiance en votre bonté, je demande ce don en toute humilité.
Et vous, très sainte Vierge-Mère, incomparable souveraine, gloire sans pareille de toutes les femmes, ouvrez largement vos bras protecteurs et recevez dans le sein maternel de votre infinie délicatesse mes désirs et mes supplications, de sorte que votre Fils, dans Sa miséricorde, puisse daigner accueillir ma prière. O vous, la plus aimable de toutes les créatures, au nom de l'amour virginal dont Vous avez chéri saint Joseph, votre très cher époux, au nom des mérites infinis de la naissance de votre Fils, des entrailles sacrées qui L'ont porté, des mamelles qui L'ont allaité, je vous supplie d'obtenir pour moi ce que je demande.
Saints anges de Dieu, désignés pour me garder, moi et l'enfant que je porte, défendez-nous, gouvernez-nous, afin que, sous votre protection, nous puissions un jour atteindre à la gloire qui fait vos délices et en votre compagnie, louer et bénir le Seigneur et Maître de nous tous, qui vit et règne éternellement.
Source : missel.free.fr
Union de prière Que Jésus Miséricordieux vous bénisse ami de la Miséricorde | |
| | | ami de la Miséricorde Martyr du forum
| Sujet: 25 janvier : Conversion de Saint Paul Lun 25 Jan 2010 - 8:36 | |
| Sermon de s. Augustin, évêque (Sermon 278, n. 1: PL 38, 1268 et Sermon 279, n. 1: PL 38, 1275)
4. On nous a lu aujourd’hui le passage des Actes des Apôtres où l’on rapporte que l’Apôtre Paul devint, de persécuteur des Chrétiens, prédicateur du Christ. Le Christ, en effet, a renversé un persécuteur pour en faire un docteur de l’Église; le frappant et le guérissant, lui donnant à la fois la mort et la vie. Agneau immolé par les loups, il change les loups en agneaux. Dans la célèbre prophétie où nous voyons le patriarche Jacob bénir ses enfants (la main étendue sur ceux qui étaient présents et les yeux fixés sur l’avenir), se trouve prédit ce qui s’est accompli dans Paul. Paul était, comme il l’atteste lui-même, de la tribu de Benjamin. Or, lorsqu’en bénissant ses fils, Jacob fut arrivé à bénir Benjamin, il dit de lui: «Benjamin, loup ravissant» (Gn 49, 27).
5. Quoi? sera-t-il toujours loup ravisseur? Nullement; mais «celui qui, le matin, ravit la proie, partage le soir les aliments» (Gn 49, 27). Voilà ce qui s’est accompli dans l’Apôtre saint Paul, que cette prédiction concernait. Considérons-le maintenant, si vous voulez bien, ravissant le matin, et partageant le soir les dépouilles. Matin et soir sont mis ici pour d’abord et ensuite. Nous entendrons donc ainsi cette proposition: Il ravira d’abord, et ensuite il partagera les aliments. Voyez le ravisseur: Saul, disent les Actes, ayant reçu les lettres des princes des prêtres, allait [à Damas] afin que partout où il trouverait des Chrétiens, il les entraînât et les amenât aux prêtres pour être châtiés.
6. Il allait, respirant et exhalant le meurtre; c’est-à-dire, ravissant le matin. Ainsi quand Étienne, le premier Martyr, fut lapidé pour le nom du Christ, Paul était-il très manifestement présent, et il assistait même au supplice d’Étienne avec des sentiments si hostiles que, pour lui, ce n’était pas assez de le lapider de ses propres mains: afin de se trouver en quelque sorte dans toutes les mains qui lançaient des pierres, il gardait les vêtements de tous les bourreaux, exerçant mieux sa fureur en les secondant tous, que s’il l’eût lapidé de ses propres mains. Nous comprenons la première partie de la prophétie: «Il ravira le matin.» Voyons de quelle manière il partage les vêtements le soir. Du ciel, la voix du Christ le terrasse, il reçoit d’en haut l’ordre de ne plus sévir, et il tombe la face contre terre: il devait être abattu d’abord, puis relevé; d’abord frappé, puis guéri.
Source : leforumcatholique.org
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse ami de la Miséricorde | |
| | | ami de la Miséricorde Martyr du forum
| Sujet: 28 janvier : Saint Thomas d'Aquin Jeu 28 Jan 2010 - 9:35 | |
| Prière que saint Thomas récitait chaque jour devant l'image du Christ
Accordez-moi, Dieu miséricordieux, de désirer ardemment ce qui vous plaît, de le rechercher prudemment, de le reconnaître véritablement et de l'accomplir parfaitement, à la louange et à la gloire de votre nom.
Mettez de l'ordre en ma vie, accordez-moi de savoir ce que vous voulez que je fasse, donnez-moi de l'accomplir comme il faut et comme il est utile au salut de mon âme.
Que j'aille vers vous, Seigneur, par un chemin sûr, droit, agréable et menant au terme, qui ne s'égare pas entre les prospérités et les adversités, tellement que je vous rende grâces dans les prospérités, et que je garde la patience dans les adversités, ne me laissant ni exalter par les premières, ni déprimer par les secondes.
Que rien ne me réjouisse ni me m'attriste, hors ce qui me mène à vous ou m'en écarte. Que je ne désire plaire ou ne craigne de déplaire à personne, si ce n'est à vous. Que tout ce qui passe devienne vil à mes yeux à cause de vous, Seigneur, et que tout ce qui vous touche me soit cher, mais vous, mon Dieu, plus que tout le reste.
Que toute joie me dégoûte qui est sans vous, et que je ne désire rien en dehors de vous. Que tout travail, Seigneur, me soit plaisant qui est pour vous, et tout repos ennuyeux qui est sans vous. Donnez-moi souvent de diriger mon cœur vers vous, et, dans mes défaillances, de les peser avec douleur, avec un ferme propos de m'amender.
Rendez-moi, Seigneur Dieu, obéissant sans contradiction, pauvre sans défection, chaste sans corruption, patient sans protestation, humble sans fiction, joyeux sans dissipation, sérieux sans abattement, retenu sans rigidité, actif sans légèreté, animé de votre crainte sans désespoir, véridique sans duplicité, faisant le bien sans présomption, reprenant le prochain sans hauteur, l'édifiant de parole et d'exemple sans simulation.
Donnez-moi, Seigneur Dieu, un cœur vigilant que nulle curieuse pensée ne détourne de vous, un cœur noble que nulle indigne affection n'abaisse, un cœur droit que nulle intention perverse ne dévie, un cœur ferme que nulle épreuve ne brise, un cœur libre que nulle violent affection ne subjugue.
Accordez-moi, Seigneur mon Dieu, une intelligence qui vous connaisse, un empressement qui vous cherche, une sagesse qui vous trouve, une vie qui vous plaise, une persévérance qui vous attende avec confiance, et une confiance qui vous embrasse à la fin.
Accordez-moi d'être affligé de vos peines par la pénitence, d'user en chemin de vos bienfaits par la grâce, de jouir de vos joies surtout dans la patrie par la gloire. Vous qui, étant Dieu, vivez et régnez dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Source : missel.free.fr
Union de prière que Jésus Miséricordieux vous bénisse ami de la Miséricorde | |
| | | ami de la Miséricorde Martyr du forum
| Sujet: 31 janvier : Saint Jean Bosco Dim 31 Jan 2010 - 15:15 | |
| Neuvaine à Saint Jean Bosco
O Dieu, venez à mon aide : Seigneur, hâtez-vous de me secourir.
1. - O saint Jean Bosco, par l'ardent amour que vous portiez à Jésus au Saint Sacrement et par votre zèle à en propager le culte, en recommandant surtout l'assistance à la Sainte Messe, la communion fréquente et la visite quotidienne, obtenez-nous de progresser toujours davantage dans l'amour et la pratique d'une dévotion si sainte et d'entrer dans notre éternité, fortifiés et réconfortés par la divine Eucharistie.
Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...
2. - O saint Jean Bosco, par le tendre amour que vous portiez à la Vierge Auxiliatrice, qui fut toujours votre Mère et votre Patronne, obtenez-nous une vraie et fidèle dévotion envers cette très douce Mère, afin que nous méritions sa toute puissante protection pendant le cours de notre vie et surtout à l'heure de notre mort.
Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...
3. - O saint Jean Bosco, par l'amour filial que vous portiez à l'Église et au Pape dont vous preniez constamment la défense, obtenez-nous de nous montrer toujours de dignes fils de la Sainte Église catholique, d'aimer et de vénérer en la personne du Souverain Pontife, le Vicaire infaillible de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...
4. - O saint Jean Bosco, par votre grand amour pour la jeunesse dont vous étiez le Père et le Maître très aimant, et par les sacrifices héroïques que vous vous imposiez pour son salut, faites que, nous aussi, nous aimions d'un amour saint et généreux cette portion choisie du Cœur de Jésus, et que chacun des enfants nous rappelle la personne adorable de notre divin Sauveur.
Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...
5. - O saint Jean Bosco, qui, pour continuer et étendre toujours davantage votre saint apostolat, avez fondé la Société Salésienne et l'Institut des Filles de Marie-Auxiliatrice, faites, nous vous en prions, que les membres de ces deux familles religieuses soient toujours animées de votre esprit, et restent les fidèles imitateurs de vos héroïques vertus.
Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...
6. - O saint Jean Bosco qui, pour susciter dans le mode des fruits abondants de foi agissante et de charité, avez établi la pieuse Union des Coopérateurs Salésiens, faites que ses membres soient constamment les parfaits modèles des vertus chrétiennes et les soutiens providentiels de vos oeuvres.
Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...
7. - O saint Jean Bosco, qui aimiez d'un amour ineffable toutes les âmes, pour le salut desquelles vous avez envoyé vos fils jusqu'aux extrémités de la terre, faites que nous aussi, nous pensions sans cesse à sauver notre âme et que nous coopérions de toutes façons au salut de tant de nos frères infidèles.
Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...
8. - O saint Jean Bosco, qui aimiez d'un amour de prédilection la belle vertu de pureté et qui la recommandiez si instamment par l'exemple, la parole et les écrits; faites que, nous aussi, avides d'une vertu si indispensable nous la pratiquions toujours et la propagions de toutes nos forces.
Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...
9. - O saint Jean Bosco, qui étiez toujours si compatissant aux misères humaines, tournez vers nous votre regard, vers nous qui avons un si grand besoin de votre secours. Faites descendre sur nous et sur nos familles les maternelles bénédictions de Notre-Dame Auxiliatrice; obtenez-nous toutes les grâces spirituelles et temporelles qui nous sont nécessaires; intercédez pour nous pendant notre vie et à l'heure de notre mort, afin que nous puissions chanter éternellement les divines miséricordes dans les splendeurs du ciel. Ainsi soit-il.
Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...
S'approcher des sacrements pendant le cours ou à la fin de la neuvaine.
Nihil Obstat. Romae 25 Dec. 1931 Aloysius Traglia S. R. C. assessor S. F. subpromator - Gen.
Source : salve-regina.com
Union de prière Que Jésus Miséricordieux vous bénisse ami de la Miséricorde | |
| | | Cessounette Martyr du forum
| Sujet: Re: Saint du jour Dim 31 Jan 2010 - 15:37 | |
| C'est entre le 22 et le 30 janvier qu'on la dit normalement, non ? | |
| | | ami de la Miséricorde Martyr du forum
| Sujet: Re: Saint du jour Mar 2 Fév 2010 - 8:28 | |
| Chère Cessounette,
Oui, si on veut la dire pour sa Fête, mais à n'importe quel moment pour demander son aide et son intercession.
Fraternellement
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse ami de la Miséricorde | |
| | | ami de la Miséricorde Martyr du forum
| Sujet: 2 février : Présentation de Jésus / Purification de Marie Mar 2 Fév 2010 - 8:30 | |
| 3ème Sermon pour la Purification de Marie de Saint Antoine de Padoue
Comme un rameau de l'arbre à encens en été
Le mot encens vient du grec Theos qui signifie "Dieu", en l'honneur de qui il est brûlé.
L'arbre à encens s'appelle « liban ». "Comme le liban non entaillé, dit la Vierge dans le Siracide, j'ai rempli de parfum mon habitation " (cf. Si 24, 12). L'arbre de l'encens est une plante d'Arabie, très haute, d'où est extraite une gomme-résine aromatique. L'encens est cueilli deux fois par an, en automne et au printemps.
Cet arbre est la figure de Marie. Elle ne fut incise par aucun fer de concupiscence. Elle parfume de vertus et d'amour l'âme dans laquelle elle habite. Elle émane d'elle l'encens parfumé, l'humanité de Jésus Christ, dont le parfum a rempli le monde entier.
- La double offrande du Christ
La double cueillette de l'encens représente la double offrande du Christ. Dans la première, la Mère l'offrit dans le temple selon la prescription de la loi de Moïse ; dans la seconde, le Christ s'offrit lui-même en sacrifice à Dieu le Père, pour la réconciliation du genre humain.
- L'offrande de Marie
Dans sa pauvreté, Marie offrit son Fils et l'offrande des pauvres, une paire de tourterelles et deux jeunes colombes. Voici ce que prescrivait la loi : « Si une femme est enceinte et enfante un garçon, elle sera impure pendant sept jours. Quand sera achevée la période de sa purification, après quarante jours, elle apportera un agneau à l'entrée de la Tente. Si elle ne le trouve pas ou si elle n'a pas la possibilité d'offrir un agneau, elle offrira deux tourterelles ou deux jeunes colombes » cf. Lv 12, 2.6.8 L'offrande de Marie fut donc l'offrande des pauvres qui n'avaient pas la possibilité de se procurer un agneau. Tout cela manifeste l'humilité et la pauvreté du Seigneur et de sa Mère. C'est cette offrande que font au Seigneur ceux qui sont pauvres.
« Comme feu resplendissant et encens qui brûle dans le feu ».
Jésus Christ a resplendi comme un feu devant les bergers lors de sa Nativité, devant les mages lors de sa Manifestation, devant Syméon et Anne lors de la Purification de sa Mère. Dans sa Passion, en revanche, il a brûlé comme encens au feu, et de son parfum furent remplis les cieux, la terre et les enfers. Les anges du ciel se réjouissent de la rédemption du genre humain ; sur terre les hommes qui étaient morts furent ressuscités ; dans les enfers, les prisonniers furent libérés.
Nous te prions, ô Notre Dame, Mère choisie de Dieu, purifie-nous du sang de nos péchés afin que nous puissions parvenir à la gloire de la Jérusalem céleste. Que nous l'accorde celui qu'aujourd'hui tu as offert dans le temple : A lui soit honneur et gloire dans les siècles des siècles. Amen !
Source : livres-mystiques.com
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse ami de la Miséricorde | |
| | | ami de la Miséricorde Martyr du forum
| Sujet: 10 février : Sainte Scholastique Mer 10 Fév 2010 - 10:52 | |
| HYMNE.
Les ombres de la nuit disparaissent, le jour désiré se lève, auquel l'Epoux éternel s'unit à la vierge Scholastique.
Le temps des frimas est passé, les nuages pluvieux ont disparu, les plaines du ciel s'émaillent de fleurs éternelles.
A l'appel du Dieu qui est amour, la bien-aimée déploie ses ailes ; conviée au baiser mystique, la colombe s'élance d'un vol rapide.
Que tu es belle dans ta marche triomphante, fille chérie du grand Roi ! L'œil de ton frère contemple ton départ ; son cœur rend grâces au Dieu éternel.
De sa droite l'Epoux la presse sur son sein ; elle recueille les couronnes qui lui sont dues ; plongée dans un fleuve de gloire, elle s'enivre des joies divines.
O Christ, fleur des vallons, que tous les siècles vous adorent, avec le Père et le Paraclet, dans toute l'étendue de cet univers. Amen.
Colombe chérie de l'Epoux, que votre vol fut rapide, lorsque, quittant cette terre d'exil, vous prîtes votre essor vers lui ! L'œil de votre illustre frère, qui vous suivit un instant, vous perdit bientôt de vue ; mais toute la cour céleste tressaillit de joie à votre entrée. Vous êtes maintenant à la source de cet amour qui remplissait votre cœur, et rendait ses désirs tout-puissants sur celui de votre Epoux. Désaltérez-vous éternellement à cette fontaine de vie; et que votre suave blancheur devienne toujours plus pure et plus éclatante, dans la compagnie de ces autres colombes, vierges de l'Agneau comme vous, et qui forment un si noble essaim autour des lis du jardin céleste.
Souvenez-vous cependant de cette terre désolée qui a été pour vous, comme elle l'est pour nous, le lieu d'épreuve où vous avez mérité vos honneurs. Ici-bas, cachée dans le creux de la pierre, comme parle le divin Cantique, vous n'avez pas déployé vos ailes, parce que rien n'y était digne de ce trésor d'amour que Dieu lui-même avait versé dans votre cœur. Timide devant les hommes, simple et innocente, vous ignoriez à quel point vous aviez « blessé le cœur de l'Epoux . » Vous traitiez avec lui dans l'humilité et la confiance d'une âme qu'aucun remords n'agita jamais, et il se rendait à vos désirs par une aimable condescendance; et Benoit, chargé d'années et de mérites, Benoit accoutumé à voir la nature obéir à ses ordres, était vaincu par vous, dans une lutte où votre simplicité avait vu plus loin que sa profonde sagesse.
Qui donc vous avait révélé, ô Scholastique, ce sens sublime qui, en ce jour-là, vous fit paraître plus sage que le grand homme choisi de Dieu pour être la règle vivante des parfaits? Ce fut celui-là même qui avait élu Benoît comme l'une des colonnes de la Religion, mais qui voulut montrer que la sainte tendresse d'une charité pure l'emporte encore à ses yeux sur la plus rigoureuse fidélité à des lois qui n'ont été faites que pour aider à conduire les hommes au but que votre cœur avait déjà atteint. Benoît, l'ami de Dieu, le comprit; et bientôt, reprenant le cours de leur céleste entretien, vos deux âmes se confondirent dans la douceur de cet amour incréé qui venait de se révéler et de se glorifier lui-même avec tant d'éclat. Mais vous étiez mûre pour le ciel, ô Scholastique ; votre amour n'avait plus rien de terrestre ; il vous attirait en haut. Encore quelques heures, et la voix de l'Epoux allait vous faire entendre ces paroles de l'immortel Cantique, que l'Esprit-Saint semble avoir dictées pour vous: « Lève-toi, ô mon amie, ma belle, et viens; ma colombe, montre-moi ton visage; que ta voix résonne à mon oreille ; car ta voix est douce, et ton visage est plein d'attraits (1). » Dans votre départ de la terre, ne nous oubliez pas, ô Scholastique ! Nos âmes sont appelées à vous suivre, bien qu'elles n'aient pas les mêmes charmes aux yeux de l'Epoux. Moins fortunées que la vôtre, il leur faut se purifier longtemps pour être admises dans le séjour où elles contempleront votre félicité. Votre prière força les nuées du ciel à envoyer leur pluie sur la terre ; qu'elle obtienne pour nous les larmes de la pénitence. Vos délices furent dans les entretiens sur la vie éternelle ; rompez nos conversations futiles et dangereuses ; faites-nous goûter ces discours du ciel, dans lesquels les âmes aspirent à s'unir à Dieu. Vous aviez trouvé le secret de cette charité fraternelle dont la tendresse même est un parfum de vertu qui réjouit le coeur de Dieu ; ouvrez nos cœurs à l'amour de nos frères ; chassez-en la froideur et l'indifférence, et faites-nous aimer comme Dieu veut que nous aimions.
Mais, ô colombe de la solitude, souvenez-vous de l'arbre sous les rameaux duquel s'est abritée votre vie. Le cloître bénédictin vous réclame, non seulement comme la sœur, mais encore comme la fille de son auguste Patriarche. Du haut du ciel, contemplez les débris de cet arbre autrefois si vigoureux et si fécond, à l'ombre duquel les nations de l'Occident se sont reposées durant tant de siècles. De toutes parts, la hache dévastatrice de l'impiété s'est plue à frapper dans ses branches et dans ses racines. Ses ruines sont partout ; elles jonchent le sol de l'Europe entière. Cependant, nous savons qu'il doit revivre, qu'il poussera de nouveaux rameaux, et que votre divin Epoux, ô Scholastique, a daigné enchaîner le sort de cet arbre antique aux destinées mêmes de l'Eglise. Priez pour que la sève première revive en lui; protégez d'un soin maternel les faibles rejetons qu'il produit encore ; défendez-les de l'orage, bénissez-les, et rendez-les dignes de la confiance que l'Eglise daigne avoir en eux.
Source : abbaye-saintbenoit.ch
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| | | ami de la Miséricorde Martyr du forum
| Sujet: 11 février : Notre-Dame de Lourdes Jeu 11 Fév 2010 - 11:48 | |
| PRIÈRE DU PAPE JEAN-PAUL II À MARIE, NOTRE-DAME DE LOURDES
Devant toi, ô Mère du Christ, devant ton cœur immaculé, je veux aujourd’hui m’unir à nouveau à notre Rédempteur qui s’est consacré pour les hommes, afin de les régénérer par le pardon et de les nourrir de sa Vie. Tu t’es unie, plus que quiconque, à son offrande pour le salut du monde. Et tu nous supplies, par la voix de Bernadette d’accueillir l’invitation à la pénitence, à la conversion, à la prière. Ne permets pas que nous passions notre chemin en oubliant ton appel.
Mère des hommes et des peuples, toi qui connais leurs souffrances et leurs espoirs, qui ressens d’une façon maternelle leurs luttes entre le bien et le mal, entre la lumière et les ténèbres, écoute notre prière, viens au secours de tes enfants dans l’épreuve. Je te renouvelle à Lourdes pour toute l’Eglise la prière que j’aime t’adresser dans les grands sanctuaires qui te sont dédiés à travers le monde.
Et ici, sur cette terre de France, je confie spécialement à ton amour maternel les et les Elles de ce peuple. Ils n’ont pas cessé de t’honorer, dans leurs traditions, dans l’art de leurs cathédrales, dans leurs pèlerinages, dans la piété populaire comme dans la dévotion des auteurs spirituels, sûrs de demeurer proches du Christ en te contemplant, en t’écoutant, en te priant. Beaucoup ont tenu à se consacrer à toi, y compris des rois, comme l’a fait Louis XIII au nom de son peuple.
Toi-même, tu as donné à Bernadette Soubirous l’expérience de ta douce présence en la chargeant d’un message qui fait écho à la parole de Dieu confiée à l’Eglise. L’offrande que nous faisons de nous-mêmes devant Toi, ô Notre-Dame, doit être l’œuvre personnelle de chacun, de chaque famille, de chaque communauté ecclésiale et il est bon de la renouveler à chaque génération, dans la forme qui exprime au mieux cette remise confiante.
J’accomplis ce geste aujourd’hui avec tous ceux qui le veulent dans ce pays: afin que leur foi chrétienne triomphe de toutes les embûches, qu’elle soit fidèlement transmise et que les jeunes générations l’accueillent vraiment. Afin qu’ils soient assidus à te prier. Afin que se lèvent toujours des chrétiens convaincus, des saints, qui entraînent leurs frères dans une vie brûlante d’amour de Dieu et du prochain, et de zèle missionnaire. Afin que la charité et l’unité, afin que la joie et l’espérance habitent cette Eglise. Afin que son témoignage aide la nation tout entière dans le progrès véritable que tu désires pour elle.
O Marie, Notre-Dame de Lourdes, obtiens pour ces frères et sœurs de France les dons de l’Esprit Saint, afin de donner une nouvelle jeunesse, la jeunesse de la foi, à ces chrétiens et à leurs communautés, que je confie à ton cœur immaculé, à ton amour maternel.
Grotte de Massabielle - Lourdes (France) Dimanche, 14 août 1983
Source : vatican.va
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| | | ami de la Miséricorde Martyr du forum
| Sujet: 15 février : Saint Claude la Colombière Lun 15 Fév 2010 - 9:39 | |
| Acte de confiance en Dieu
Mon Dieu, je suis si persuadé que Vous veillez sur ceux qui espèrent en Vous, et qu'on ne peut manquer de rien quand on attend de Vous toutes choses, que j'ai résolu de vivre à l'avenir sans aucun souci, et de me décharger sur Vous de toutes mes inquiétudes : in pace in idispum dormiam et requiescam, quoniam Tu, Domine, singulariter in spe constituisti me (Ps 4,9). Les hommes peuvent me dépouiller et des biens et de l'honneur, les maladies peuvent m'ôter les forces et les moyens de Vous servir, je puis même perdre Votre grâce par le péché ; mais jamais je ne perdrai mon espérance, je la conserverai jusqu'au dernier moment de ma vie, et tous les démons de l'enfer feront à ce moment de vains efforts pour me l'arracher : in pace in idipsum dormiam et requiescam. D'aucuns peuvent attendre leur bonheur de leurs richesses ou de leurs talents, d'autres s'appuyer sur l'innocence de leur vie, ou sur la rigueur de leur penitence, ou sur le nombre de leurs aumônes ou sur la ferveur de leurs prières ; Tu, Domine, singulariter in spe constituisti me : pour moi, Seigneur, toute ma confiance, c'est ma confiance même ; cette confiance ne trompa jamais personne : nullus, nullus speravit in Domino et confusus est ( Ec. 2,11). Je suis donc assuré que je serai éternellement heureux, parce que j'espère fermement de l'être, et que c'est de Vous, ô mon Dieu que je l'espère: in Te, Domine, speravi, non confundar in aeternum (Ps 30,2). Je connais, hélas ! Je ne connais que trop que je suis fragile et changeant, je sais ce que peuvent les tentations contre les vertus les mieux affermies, j'ai vu tomber les astres du ciel et les colonnes du firmament, mais tout cela ne peut m'effrayer : tant que j'espérerai je me tiens à couvert de tous les malheurs, et je suis assuré d'espérer toujours parce que j'espère encore cette invariable espérance. Enfin, je suis sûr que je ne puis trop espérer en Vous, et que je ne puis avoir moins que ce que j'aurai espéré de Vous. Ainsi j'espère que Vous me tiendrez dans les penchants les plus rapides, que Vous me soutiendrez contre les plus furieux assauts et que Vous ferez triompher ma faiblesse de mes plus redoutables ennemis ; j'espère que Vous m'aimerez toujours, et que je Vous aimerai aussi sans relâche ; et, pour porter tout d'un coup mon espérance aussi loin qu'elle peut aller, je Vous espère Vous-même, ô mon Créateur, et pour le temps et pour l'éternité. Ainsi soit-il !
Jésus, Vous êtes le seul et le véritable Ami.
Jésus, Vous êtes le seul et le véritable Ami. Vous prenez part à mes maux, Vous vous en chargez, Vous avez le secret de me les tourner en bien. Vous m'écoutez avec bonté lorsque je Vous raconte mes afflictions et Vous ne manquez jamais de les adoucir. Je Vous trouve toujours et en tout lieu ; Vous ne vous éloignez jamais et, si je suis obligé de changer de demeure, je ne me lasse pas de Vous trouver où je vais. Vous ne vous ennuyez jamais de m'entendre ; Vous ne vous lasses jamais de me faire du bien. Je suis assure d'être aimé si je vous aime. Vous n'avez que faire de mes biens, et Vous ne vous appauvrissez point en me communiquant les vôtres. Quelque misérable que je sois, un plus noble, un plus bel esprit, un plus saint même ne m'enlèvera pas Votre amitié ; et la mort, qui nous arrache à tous les autres amis, me doit réunir à Vous. Toutes les disgrâces de l'âge ou de fortune ne peuvent Vous detacher de moi ; au contraire, je ne jouirai jamais de vous plus pleinement, Vous ne serez jamais plus proche que lorsque tout me sera le plus contraire. Vous souffrez mes défauts avec une patience admirable ; mes infidélities mêmes, mes ingratitudes ne vous blessent point tellement que vous ne soyez toujours prêt à revenir,si je le veux. O Jésus, accordez-moi de le vouloir, afin que je sois tout à Vous, pour le temps et pour l'Eternité.
Saint Claude la Colombière
Source : evangelium-vitae.org
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| Sujet: 15 février : Bienheureux Michel Sopocko Lun 15 Fév 2010 - 10:16 | |
| PRIÈRE pour la canonisation du bienheureux abbé Michel Sopocko
Dieu tout-puissant, Tu désires toujours accueillir avec une bonté paternelle ceux qui s’approchent de Toi avec contrition dans l’espérance de recevoir Ta Miséricorde. Daigne entourer de la gloire des saints de l’Eglise le bienheureux Michel Sopocko, qui par sa parole, ses actes et le témoignage de sa vie proclamait au monde le mystère de Ton insondable Miséricorde, révélé le plus pleinement dans Ton Fils Jésus-Christ qui vit et règne avec Toi pour les siècles des siècles. Amen.
Source : http://www.faustine-message.com/padre-sopocko-beatification.htm
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| Sujet: 18 février : Sainte Bernadette Jeu 18 Fév 2010 - 11:52 | |
| Prière de Sainte Bernadette
O Jésus et Marie, faites que toute ma consolation en ce monde soit de vous aimer et de souffrir pour les pécheurs.
Divine Mère, offrez-moi à Jésus. Prenez mon cœur et enfoncez-le dans le cœur de Jésus.
O Marie, ma tendre Mère, voici votre enfant qui n'en peut plus ; faites qu'à votre exemple je sois généreuse dans tous les sacrifices que Notre Seigneur pourra me demander dans le cours de ma vie. Ma Mère, venez à mon aide. Accordez-moi la grâce de mourir à moi-même pour ne plus vivre que de mon doux Jésus et pour mon Jésus. Union, union intime avec lui, comme saint Jean, dans la pureté et dans l'amour. Ainsi toute à Jésus, qu'il me sera doux de mourir avec Jésus.
Mon âme, réjouissez-vous d'avoir un trait de ressemblance avec Jésus : rester cachée dans l'impuissance.
Porter la Croix cachée dans mon cœur à l'exemple de Marie ; oui, j'irai au parloir avec joie quoique mon âme soit dans la tristesse. Je dirai : mon Dieu, j'y vais, mais à condition qu'une âme sortira du purgatoire ou que vous convertirez un pécheur.
Source : missel.free.fr
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| Sujet: 21 février Saint Pierre Damien Dim 21 Fév 2010 - 12:10 | |
| Prière en l'honneur du Précieux Sang du Seigneur
Si je savais, très doux Seigneur, mesurer humainement votre bonté, le poids énorme de mes péchés m'écraserait et m'accablerait de désespoir. Mais quand je vois immolée pour moi une victime si puissante, il m'est impossible de désespérer. Car si l'agneau pascal de la préfiguration, qui n'était qu'un vil animal, a pu libérer le peuple Israélite des coups de la mort; combien plus le sang très saint de cet Agneau qui est le Créateur des Anges peut laver mon âme de ses souillures innombrables! Vous répandez, ô doux Seigneur Jésus, le parfum du baume que vous avez broyé dans le creuset de votre passion pour devenir le remède des malheureux que nous sommes, rendus malades par le péché. Vous êtes la grappe de raisin qui a été foulée au pressoir de la Croix pour nous donner la coupe du salut éternel et réchauffer notre pauvre âme en nous envoyant l'Esprit-Saint. Par les cinq blessures de votre saint Corps vous avez, Seigneur, guéri toutes les blessures qui nous ont été infligées par nos cinq sens. Vous avez été ainsi pour le Père une offrande pleine de douceur, et pour nous la rançon de notre salut. J'adore, Seigneur, votre Croix et votre mort vivifiante. Que votre Sang lave mon âme sordide, pour qu'il n'y ait plus rien à faire valoir sur ce qu'un prix si précieux a racheté. Que le signe de votre victoire reste toujours dressé dans mon âme, pour que l'antique ennemi sache qu'elle vous appartient pour toujours. Qu'il s'enfuie en toute hâte devant votre Croix et disparaisse comme une fumée devant la présence de votre Esprit-Saint. Possédez par votre grâce continuelle votre héritage, que vous avez racheté de votre Sang précieux. Gardez-le dans votre pitié, ô vainqueur invincible, et fixez-y à jamais votre demeure.
Saint Pierre Damien
Source : prieresetdevotions.blogspot.com
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| Sujet: 9 mars Saint Grégoire de Nysse Mar 9 Mar 2010 - 10:43 | |
| GREGOIRE DE NYSSE SUR LA NAISSANCE DE JESUS-CHRIST
Sonnez de la trompette, dit David, au jour solennel de votre fête. Les ordres que nous donnent les divers enseignements forment des lois absolues pour ceux qui les entendent. Et puisque c’est aujourd’hui le jour solennel de notre fête, obéissons, nous aussi, à la loi et devenons les hérauts de cette solennité. La trompette, en cette loi, c’est la parole ; saint Paul nous invite à le croire, lorsqu’il dit que cet instrument doit émettre non pas des sons confus, mais des notes distinctes, qui ne laissent aucun trouble en l’auditeur. Rendons, nous aussi, mes frères, un son clair et limpide, aussi noble que celui de la trompette. La loi qui déjà, dans les figures de l’ombre, pressent la vérité, exige qu’à la fête des Tentes, l’on sonne de la trompette.
Or nous fêtons aujourd’hui le mystère de la véritable construction des Tentes. C’est en effet en ce jour qu’est bâtie la tente humaine par celui qui pour nous s’est revêtu d’humanité. C’est [158] en ce jour que nos tentes, abattues par la mort, sont relevées par celui qui, au commencement, a construit notre demeure. Répétons à notre tour, le vers du psaume, mêlons nos voix aux superbes accents de David : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Comment vient-il ? Nul vaisseau, nul char ne l’amènent : il aborde en l’humaine vie par la pureté d’une vierge. C’est lui notre Dieu, c’est lui notre Maître qui nous est apparu : il vient organiser la fête, et tout couvrir de feuillages jusqu’aux cornes de l’autel. Nous savons bien, mes frères, quel mystère contiennent ces paroles : la création tout entière est comme l’unique temple du Maître de la création. Mais lorsque le péché survint, le mal triompha des hommes, ferma leurs lèvres, fit taire leurs voix joyeuses, interrompit les concerts de la fête ; la créature humaine cessa de participer aux réjouissances des anges. Résonnèrent alors ces trompettes de prophètes et d’apôtres, que la loi appelle cornes, parce qu’elles étaient formées d’un seul tenant, de cornes d’animaux. Sous les souffles de l’Esprit, elles proclamèrent, véhémentes, les paroles de vérité afin que s’ouvrît l’oreille des hommes que le péché avait rendu sourds, et qu’il n’y ait plus qu’une fête ; et les voix retentiraient à l’unisson, lorsque les feuillages relieraient le tabernacle de la créature inférieure aux puissances supérieures qui entourent l’autel céleste. Les cornes de l’autel spirituel sont, en effet, les puissances transcendantes et sublimes de la nature intellectuelle, les principautés, les royaumes, les trônes, les dominations. La nature humaine s’unit à ces dernières en une fête commune, par les scénopégies de la résurrection et le renouveau des corps les couvre de feuillages. Car ces feuillages sont comme une parure ou un vêtement, expliquent les initiés. Élevons donc nos âmes jusqu’au chœur spirituel, et prenons David pour mener et diriger nos concerts ; disons avec lui cet [159] hymne joyeux que nous chantions jadis, oui, répétons-le : Voici le jour qu’a fait le Seigneur, exultons et réjouissons-nous. En ce jour les ténèbres commencent à diminuer et les confins de la nuit reculent, refoulés par les rayons grandissants. Ce n’est point simple hasard, mes frères, si le solstice survient au jour solennel où la vie divine se manifeste aux hommes. Quel mystère la création n’enseigne-t-elle pas ici aux esprits un peu attentifs ! On dirait qu’elle élève la voix et apprend à ceux qui sont capables de l’entendre, ce que signifient la croissance du jour et le recul de la nuit au temps où vient le Seigneur. Il me semble, pour ma part, l’entendre tenir ce langage : ouvre tes yeux, homme : les mystères qui se cachaient dans le visible te sont révélés ! Vois-tu la nuit parvenir à ses bornes extrêmes, s’arrêter et reculer ? Entends-le de l’affreuse nuit du péché, qui s’était allongée jusqu’à ses dernières limites ; le péché, par toutes sortes de ruses, l’avait menée au comble de l’abjection. Mais aujourd’hui, ses progrès s’arrêtent : vaincue, elle recule pour bientôt disparaître. Vois-tu grandir les rayons de lumière et le soleil monter plus haut de que coutume ? Comprends que l’avènement de la vraie lumière illumine toute la terre des rayons de l’évangile.[...]
Traduction France Quéré-Jaulmes dans Le mystère de Noël, Grasset, Paris 1963, p. 157
Source : gregoiredenysse.com
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| Sujet: 9 mars Sainte Françoise Romaine Mar 9 Mar 2010 - 11:30 | |
| TRAITE DE L'ENFER de Sainte Françoise Romaine
CHAPITRE I Du lieu de l’enfer, de son prince, de l'entrée des âmes dans ce lieu d'horreur, et des peines qui leur sont communes. Un jour que la servante de Dieu était très souffrante, elle s'enferma dans sa cellule, pour se livrer en toute liberté à l'exercice de la contemplation, où elle trouvait sa consolation et toutes ses délices. Il était environ quatre heures après midi : elle fut aussitôt ravie en extase, et l'archange Raphaël, qu’elle ne vit pas alors, vint la prendre, et la conduisit à la vision de l'enfer. Arrivée, à la porte de ce royaume effroyable, elle lut ces paroles écrites en caractères de feu : «Ce lieu est l'enfer, où il n'y a ni repos, ni consolation, ni espérance». Cette porte étant ouverte, elle regarda et vit un abîme si profond et si épouvantable, que depuis elle n'en pouvait parler sans que son sang se glaçât d'effroi. De cet abîme sortaient des cris affreux et des exhalaisons insupportables ; alors elle fut saisie d'une horreur extrême ; mais elle entendit la voix de son conducteur invisible, qui lui disait d'avoir bon courage, parce qu'il ne lui arriverait aucun mal. Un peu rassurée par cette voix amie, elle observa plus attentivement cette porte, et vit que déjà fort large à son entrée, elle allait en s'élargissant toujours davantage dans son épaisseur ; mais dans cet affreux corridor régnaient des ténèbres inimaginables ; cependant il se fit pour elle une lumière, et elle vit que l'enfer était composé de trois régions : l'une supérieure, l'autre inférieure, et l'autre intermédiaire. Dans la région supérieure, tout annonçait de graves tourments ; dans celle du milieu, l'appareil des tortures était encore plus effrayant ; mais, dans la plus basse région, la souffrance était incompréhensible. Ces trois régions étaient séparées par de longs espaces, où les ténèbres étaient épaisses, et les instruments de tortures en nombre prodigieux et extraordinairement variés. Dans cet abîme effroyable, vivait un immense dragon qui en occupait toute la longueur : il avait sa queue dans l'enfer inférieur, son corps dans l’enfer intermédiaire et sa tête dans l'enfer supérieur. Sa gueule était béante dans l'ouverture de la porte qu'il remplissait tout entière ; sa langue sortait d'une longueur démesurée ; ses yeux et ses oreilles lançaient des flammes sans clarté, mais d'une chaleur insupportable ; sa gorge vomissait une lave brûlante et d'une odeur empestée. Françoise entendit dans cet abîme un bruit effroyable : c'étaient des cris, des hurlements, des blasphèmes, des lamentations déchirantes, et tout cela mêlé à une chaleur étouffante, et à une odeur insoutenable, lui faisait un tel mal, qu'elle crut que sa vie allait s'anéantir ; cependant son guide invisible la rassura par ses inspirations, et lui rendit un peu de courage : elle en avait besoin pour soutenir la vision dont nous allons parler. Elle aperçut Satan sous la forme la plus terrifiante qu'il soit possible d'imaginer. Il était assis sur un siège qui ressemblait à une longue poutre, dans l'enfer du milieu, et cependant sa tête atteignait le haut de l'abîme, et ses pieds descendaient jusqu'au fond ; il tenait ses jambes écartées, et ses bras étendus, mais non en forme de croix. Une de ses mains menaçait le ciel, et l'autre semblait indiquer le fond du précipice. Deux immenses cornes de cerf couronnaient son front; elles étaient fort rameuses, et les innombrables petites cornes qui en sortaient, comme autant de rameaux, semblaient autant de cheminées par où s'échappaient des colonnes de flammes et de fumée. Son visage était d'une laideur repoussante et d'un aspect terrible. Sa bouche, comme celle du dragon, vomissait un fleuve de feu très ardent ; mais sans clarté et d'une puanteur affreuse. Il portait au cou un carcan de fer rouge. Une chaîne brûlante le liait par le milieu du corps, et ses pieds et ses mains étaient également enchaînés. Les fers de ses mains étaient fortement cramponnés dans la voûte de l'abîme ; ceux de ses pieds tenaient à un anneau fixé au fond du gouffre, et la chaîne qui lui liait les reins, liait aussi le dragon dont nous avons parlé. A cette vision en succéda une autre. La servante de Dieu aperçut de tous côtes des âmes que les esprits qui les avaient tentées ramenaient dans cette affreuse demeure : elles portaient leurs péchés écrits sur leurs fronts en caractères si intelligibles, que la sainte comprenait pour quels crimes chacune d'elles était damnée. Ces lettres, du reste, n'étaient que pour elle seule ; car ces âmes malheureuses ne connaissaient réciproquement leurs péchés que par la pensée. Les démons qui les conduisaient, les accablaient de plaisanteries, de reproches amers et de mauvais traitements, qu'il serait difficile de raconter, tant la rage de ces monstres était inventive. A mesure que ces âmes arrivaient à l'entrée du gouffre, les démons les renversaient et les précipitaient, la tête la première, dans la gueule toujours ouverte du dragon. Ainsi englouties, elles glissaient rapidement dans ses entrailles, et à l'ouverture inférieure, elles étaient reçues par d'autres démons qui les conduisaient aussitôt à leur prince, ce monstre enchaîné, dont nous venons de parler. Il les jugeait sur-le-champ, et après avoir assigné le lieu qu'elles devaient occuper selon leurs crimes, il les livrait à des démons qui lui servaient de satellites pour les y conduire. La sainte remarqua que cette translation ne se faisait pas de la même manière que celle des âmes qui passent du purgatoire au paradis. Quoique la distance que ces dernières ont à parcourir soit incomparablement plus grande que celle d'un enfer à l'autre, puisqu'il leur faut traverser la terre, le ciel des astres et le cristallin, pour arriver à l'empyrée ; cependant ce voyage se fait dans un clin d'œil. La marche des âmes que Françoise voyait emporter par les gardes du tyran infernal, était au contraire fort lente, tant à cause des ténèbres épaisses, qu'il leur fallait traverser avec une sorte de violence, que des tortures qu'ils leur faisaient souffrir dans les espaces intermédiaires dont nous avons parlé. Ce n'était donc qu'après un certain temps que les démons finissaient par les déposer au fond de l'abîme. Françoise vit aussi arriver d'autres âmes moins coupables que les premières, et cependant réprouvées ; elles étaient précipitées dans la gueule du dragon, présentées à Lucifer, jugées et transférées par les démons, comme les autres ; mais, au lieu de descendre au fond du gouffre, elles montaient dans l'enfer supérieur, avec la même lenteur néanmoins, et en subissant des tourments proportionnés à leurs péchés. Arrivées dans leur prison, elles y trouvaient une multitude de démons en forme de serpents et de bêtes féroces, dont la vue les terrorisait. Les regards de Satan les épouvantaient encore davantage, et, sans parler de l'incendie général dans lequel elles étaient enveloppées, le feu qui sortait du prince des ténèbres leur faisait cruellement sentir son ardeur dévorante. Autour d'elles régnait une nuit éternelle ; en sorte que rien ne pouvait faire diversion aux peines qu'elles enduraient. Là, comme dans les autres parties de l'enfer, chacune des âmes réprouvées était livrée à deux démons principaux, exécuteurs des arrêts de la justice divine. La fonction du premier était de la frapper, de la déchirer et de la tourmenter sans cesse ; celle du second était de se moquer de son malheur, en lui reprochant de se l'être attiré par sa faute ; de lui rappeler continuellement le souvenir de ses péchés, mais de la manière la plus accablante, en lui demandant comment elle avait pu céder aux tentations, et consentir à offenser son Créa-teur ; de lui reprocher enfin, tous les moyens qu'elle avait eus de se sauver, et toutes les occasions de faire le bien, qu'elle avait perdues par sa faute. De là des remords déchirants, qui, joints aux tourments que l'autre bourreau lui faisait éprouver, la mettaient dans un état de rage et de désespoir, qu'elle exprimait par des hurlements et des blasphèmes. La charge confiée à ces deux démons n'était pourtant pas exclusive : tous les autres avaient également droit de l'insulter et de la tourmenter, et ils ne manquaient pas d'en user. La servante de Dieu ayant désiré savoir quelle différence il y avait entre les habitants des trois provinces de ce royaume effroyable, il lui fut dit que, dans la région inférieure, étaient placés les plus grands criminels ; dans celle du milieu les criminels médiocres et dans la région supérieure les moins coupables des réprouvés. Les âmes que vous voyez dans ce lieu le plus haut, ajouta la voix qui l'instruisait, sont celles des Juifs qui, à leur opiniâtreté près, vécurent exempts de grands crimes, celles des chrétiens qui négligèrent la confession pendant la vie, et en furent privés à la mort, etc. Tout ce que la bienheureuse voyait et entendait la remplissait d'épouvante ; mais son guide avait grand soin de la rassurer et de la fortifier. [...]
Source : http://www.vieetpartage.com/martinique/laviedessaints/stefcoiserom.htm
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| | | ami de la Miséricorde Martyr du forum
| Sujet: 17 mars : Saint Patrick Mer 17 Mar 2010 - 12:01 | |
| Canon de Saint Patrick
Je me lève aujourd’hui, Par une force puissante, L’invocation à la Trinité, La croyance à la Trinité, La confession de l’unité du Créateur du monde.
Je me lève aujourd’hui, Par la force de la naissance du Christ et de Son Baptême, La force de Sa Crucifixion et de Sa mise au tombeau, La force de Sa Résurrection et de Son Ascension, La force de Sa Venue au jour du jugement.
Je me lève aujourd’hui, Par la force des ordres des Chérubins, Dans l’obéissance des Anges, Dans le service des Archanges, Dans l’espoir de la Résurrection, Dans les prières des Patriarches, Dans les prédictions des Prophètes, Dans les prédications des Apôtres, Dans les fidélités des Confesseurs, Dans l’innocence des Vierges saintes, Dans les actions des Hommes justes.
Je me lève aujourd’hui, Par la force du Ciel, Lumière du Ciel, Lumière du Soleil, Éclat de la Lune, Splendeur du Feu, Vitesse de l’Eclair, Rapidité du Vent, Profondeur de la Mer, Stabilité de la Terre, Solidité de la Pierre.
Je me lève aujourd’hui, Par la force de Dieu pour me guider, Puissance de Dieu pour me soutenir, Intelligence de Dieu pour me conduire, Oeil de Dieu pour regarder devant moi, Oreille de Dieu pour m’entendre, Parole de Dieu pour parler pour moi, Main de Dieu pour me garder, Chemin de Dieu pour me précéder, Bouclier de Dieu pour me protéger, Armée de Dieu pour me sauver : Des filets des démons, Des séductions des vices, Des inclinations de la nature, De tous les hommes qui me désirent du mal, De loin et de près, Dans la solitude et dans une multitude.
J’appelle aujourd’hui toutes ces forces Entre moi et le mal, Contre toute force cruelle impitoyable Qui attaque mon corps et mon âme, Contre les incantations des faux prophètes, Contre les lois noires du paganisme,
Contre les lois fausses des hérétiques, Contre la puissance de l’idolâtrie, Contre les charmes des sorciers, Contre toute science qui souille le corps et l’âme de l’homme.
Que le Christ me protège aujourd’hui : Contre le poison, contre le feu, Contre la noyade, contre la blessure, Pour qu’il me vienne une foule de récompenses.
Le Christ avec moi, Le Christ devant moi, Le Christ derrière moi, Le Christ en moi, Le Christ au-dessus de moi, Le Christ au-dessous de moi, Le Christ à ma droite, Le Christ à ma gauche, Le Christ en largeur, Le Christ en longueur, Le Christ en hauteur, Le Christ dans le coeur de tout homme qui pense à moi, Le Christ dans tout oeil qui me voit, Le Christ dans toute oreille qui m’écoute. Je me lève aujourd’hui, Par une force puissante, L’invocation à la Trinité, La croyance à la Trinité, La confession de l’unité du Créateur du monde.
Au Seigneur est le Salut, Au Christ est le Salut, Que Ton Salut Seigneur soit toujours avec nous.
Amen ! Amen ! Amen !
Source : catholiquedu.free.fr
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| Sujet: 18 mars : Saint Cyrille de Jérusalem Jeu 18 Mar 2010 - 11:09 | |
| La Passion : volontaire et glorieuse : St Cyrille de Jérusalem
Tu veux sans doute qu'on te démontre que le Christ est venu volontairement à la Passion ?
Les autres meurent de mauvais gré, car ils meurent dans le noir, mais lui disait d'avance de sa Passion: « Voici que le Fils de l'homme est livré pour être crucifié » (Mt 26,2). Sais-tu pourquoi ce Miséricordieux n'a pas fui la mort ? Pour éviter que le monde entier ne sombre dans ses péchés. «Voici que nous montons à Jérusalem et le Fils de l'homme va être livré et crucifié » (Mt 20,13) et encore : « Il prit résolument le chemin de Jérusalem » (Lc 9,51).
Tu veux aussi savoir clairement que la croix est pour Jésus une gloire ?
Écoute-le te le dire, et non pas moi. Judas, gagné par l'ingratitude envers son hôte, allait le livrer; il venait de sortir de table et de boire la coupe de bénédiction, et en guise de merci pour cette boisson du salut, il a décidé de verser un sang innocent. Lui qui avait mangé le pain de son Maître, il l'en remerciait de façon éhontée en le faisant tomber... Puis Jésus a dit: « L'heure est venue où le Fils de l'homme va être glorifié » (Jn 12,23). Tu vois comment il sait que la croix est sa gloire ?... Non qu'auparavant il ait été sans gloire puisqu'il avait été glorifié « de la gloire qu'il avait avant la fondation du monde » (Jn 17,5). Mais comme Dieu il était glorifié éternellement, tandis que maintenant, il était glorifié pour avoir mérité la couronne par sa constance dans l'épreuve.
Il n'a pas été obligé de quitter la vie, il n'a pas été immolé de force, il avance librement. Écoute ce qu'il dit : « J'ai le pouvoir de laisser ma vie et j'ai le pouvoir de la reprendre (Jn 10,18) ; c'est de mon plein gré que je cède à mes ennemis, car si je ne voulais pas, rien n'arriverait ».
Il est venu donc par choix à la Passion, joyeux de son exploit, souriant à la couronne, heureux de sauver l'humanité.
Source : mariedenazareth.com
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse ami de la Miséricorde | |
| | | ami de la Miséricorde Martyr du forum
| Sujet: 19 mars : Saint Joseph Ven 19 Mar 2010 - 14:00 | |
| LITANIES DE SAINT JOSEPH
Seigneur, ayez pitié de nous. (bis)
Jésus-Christ, ayez pitié de nous. (bis)
Seigneur, ayez pitié de nous. (bis)
Jésus-Christ, écoutez-nous. (bis)
Jésus-Christ, exaucez-nous. (bis)
Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Marie, priez pour nous.
Saint Joseph, priez pour nous.
Illustre descendant de David, priez pour nous.
Lumière des Patriarches, priez pour nous.
Époux de la Mère de Dieu, priez pour nous.
Chaste gardien de la Vierge, priez pour nous.
Nourricier du fils de Dieu, priez pour nous.
Zélé défenseur de Jésus priez pour nous.
Chef de la Sainte Famille, priez pour nous.
Joseph très juste, priez pour nous.
Joseph très chaste, priez pour nous.
Joseph très prudent, priez pour nous.
Joseph très courageux, priez pour nous.
Joseph très obéissant, priez pour nous.
Joseph très fidèle, priez pour nous.
Miroir de patience, priez pour nous.
Ami de la pauvreté, priez pour nous.
Modèle des travailleurs, priez pour nous.
Gloire de la vie de famille, priez pour nous.
Gardien des vierges, priez pour nous.
Soutien des familles, priez pour nous.
Consolation des malheureux, priez pour nous.
Espérance des malades, priez pour nous.
Patron des mourants, priez pour nous.
Terreur des démons, priez pour nous.
Protecteur de la Sainte Eglise, priez pour nous.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.
V. Il l'a établi le chef de sa maison.
R. Et l'intendant de tous ses biens.
Prions.
O Dieu, qui, par une providence ineffable, avait daigné choisir le bienheureux Joseph, pour être l'époux de votre Sainte Mère,
faites, nous vous en prions, que, l'honorant ici-bas comme protecteur, nous méritions de l'avoir pour intercesseur dans le ciel :
Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Source : salve-regina.com
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| Sujet: 28 mars : Dimanche des rameaux Dim 28 Mar 2010 - 9:40 | |
| PREMIER SERMON POUR LE DIMANCHE DES RAMEAUX. Des trois sortes de gens qui rendent hommage à Jésus-Christ.
1. Ce n'est pas sans raison que l'Eglise, qui est animée en même temps de l'esprit de son époux et de Dieu, a, par un rapprochement aussi nouveau qu'étonnant, placé aujourd'hui la lecture de la passion de notre Seigneur avec la procession des rameaux; car si la procession a ses chants de triomphe, la passion a ses gémissements et ses larmes. Or, puisque nous nous devons également aux sages et aux insensés, voyons quel fruit les uns et les autres peuvent recueillir de cette coïncidence. Et d'abord qu'enseigne-t-elle aux gens du monde, car ce n'est point l'esprit mais l'animal qui vient au premier rang (Cor. XV, 46) ? Que l'âme mondaine remarque donc et se pénètre bien de ceci, c'est que la joie finit toujours par laisser la place à la tristesse. Voilà pourquoi celui qui, pour le reste, a voulu commencer par agir avant d'enseigner (Act. I, 1), etc, prêcher d'exemples, avant de le faire de bouche, a montré clairement à tous les yeux, dans sa personne, lorsqu'il se fut fait chair, ce qu'il avait longtemps d'avance annoncé par son Prophète en ces termes : « Toute chair n'est que de l'herbe et toute sa gloire est semblable à l'éclat de la fleur des champs (Isa. XI., 6). » Si donc il a voulu entrer en triomphe à Jérusalem, c'est parce qu'il savait que le jour des ignominies de la passion approchait pour lui. Quel homme, maintenant, osera faire quelque fond sur la gloire temporelle si inconstante, quand il verra, pour celui même qui n'a point fait le péché, pour le créateur des temps, et l'artisan de l'univers, de si profondes humiliations succéder à de si grands honneurs; le Christ successivement mis à l'épreuve des outrages et des mauvais tourments, et finalement placé au rang des scélérats, dans la même ville, et dans le même temps où il avait reçu des honneurs divins, et par le même peuple qui l'avait accompagné en chantant les louanges? Telle est la fin de toute joie qui passe, tel est le fruit de la gloire temporelle. Aussi le Prophète demande-t-il dans une prière pleine de prudence , que sa gloire chante les louanges du Seigneur sans qu'il ait ensuite à ressentir les poignantes atteintes des revers (Psal. XXIX, 13). C'est-à-dire, qu'il ait son cortège de gloire sans connaître ensuite les humiliations de la passion. [...] Saint Bernard de Clairvaux
Lire la suite http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/bernard/tome03/homtemps/careme/rameaux001.htm
BONNE SEMAINE SAINTE
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| Sujet: 11 avril : Dimanche de la Miséricorde Divine Sam 10 Avr 2010 - 19:58 | |
| Acte d'offrande de Sainte Faustine pour les pécheurs et surtout pour ceux qui ont perdu confiance en la Miséricorde Divine "En présence du Ciel et de la terre, en présence de tous les Choeurs Angéliques, en présence de la Très Sainte Vierge Marie, en présence de toutes les Puissances célestes, je déclare au Dieu Unique en la Trinité, qu'aujourd'hui, en union avec Jésus Christ, Sauveur des âmes, je m'offre volontairement comme offrande pour la conversion des pécheurs et, en particulier, pour ces âmes qui ont perdu espoir en la Miséricorde Divine. Cette offrande consiste à accepter avec une entière soumission à la Volonté Divine toutes les souffrances, et les peurs, et les frayeurs dont les pécheurs sont remplis, et en échange, je leur donne toutes les conso- lations que j'ai dans mon âme, qui découlent de mon intimité avec Dieu. En un mot j'offre tout pour eux : Les Saintes Messes, les Saintes Communions, les pénitences et les mortifica- tions, les prières. Je n'ai pas peur des coups - des coups de la Justice Divine - car je suis unie à Jésus. Ô mon Dieu, je désire, de cette manière, faire réparation pour les âmes qui ne croient pas à Ta Bonté. J'ai confiance contre tout espoir en l'océan de Ta Miséricorde. Mon Seigneur et mon Dieu, ma part - ma part pour l'éternité - je fais cet acte d'offrande en comptant non pas sur mes forces, mais sur la puissance qui découle des mérites de Jésus Christ. Je vais répéter chaque jour cet acte d'offrande, en récitant la prière suivante que Toi-même, Jésus, m'as apprise" (309) : "Ô Sang et Eau, qui avez jailli du Coeur de Jésus, comme Source de Miséricorde pour nous, j'ai confiance en vous" ! (187) "Petit Journal" de Sainte Faustine Copyright Missionnaires Pallottins Editions du Dialogue 1997 Union de prière Que Jésus Miséricordieux vous bénisse ami de la Miséricorde | |
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| Sujet: 16 avril Saint Benoît-Joseph Labre Ven 16 Avr 2010 - 10:26 | |
| LITANIES de saint Benoît-Joseph Labre
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous,
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous
Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Marie, patronne de saint Benoît-Joseph, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, prédestiné du ciel, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, enfant de bénédiction, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, plein d’amour pour Dieu, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, vrai disciple de Jésus-Christ, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, temple très pur de l’Esprit-Saint, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, fidèle à la grâce, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, fervent dans la prière, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, contempteur du monde, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, exemple d’humilité, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, abject à vos propres yeux, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, heureux dans les opprobres, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, pèlerin sur la terre, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, vivant sans asile, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, pauvre volontaire, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, dépouillé de tout, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, charitable pour les autres, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, zélé pour le salut de vos frères, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, amant de la croix, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, héros de la pénitence, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, passionné pour les souffrances, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, avide de mortification, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, admirable de patience, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, doué d’une pureté angélique, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, dévot des quarante-heures, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, adorateur constant de l’Eucharistie, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, zélé serviteur de Marie, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, imitateur de saint François d’Assise, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, gloire nouvelle de l’église d’Arras, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, puissant dans le ciel, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, par votre glorification, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, par votre crédit auprès de Dieu, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, par les miracles accordés à votre intercession, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, par votre ardente charité, priez pour nous.
Saint Benoît-Joseph, par tous vos mérites, priez pour nous.
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur. Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur. Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.
V. Priez pour nous, saint Benoît-Joseph,
R. Afin que nous devenions dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus-Christ.
PRIONS
O Dieu, qui nous offrez dans la personne de saint Benoît-Joseph Labre, votre fidèle serviteur, un nouveau modèle de la perfection évangélique, accordez-nous par son intercession la grâce de suivre ses exemples et de vous aimer, comme lui, de tout notre cœur, afin que, par le mépris de nous-mêmes et de tout ce qui se passe, nous parvenions au bonheur de l’éternité. Nous vous en prions par Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ainsi soit-il.
Source : surlespasdessaints.overblog.com
BON ANNIVERSAIRE SAINT PERE
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| Sujet: 21 avril : Saint Anselme de Cantorbéry Mer 21 Avr 2010 - 10:44 | |
| PROLOGUE SUR L'EXISTENCE DE DIEU de Saint Anselme
CHAPITRE IX.
Mais comment pardonnez-vous aux méchants, si vous êtes juste, souverainement juste ? Comment, étant juste, souverainement juste, faites-vous une chose contraire à la justice ? Ou bien, commençant est-il conforme à la justice de donner la vie éternelle à ceux qui mérite l'éternel supplice de l'enfer ? D'où vient donc, ô mon Dieu, vous dont la bonté infinie s'étend sur les bons et sur les méchants. D'où vient que vous sauvez les coupables, si leur impunité blesse la justice et si vous ne faites rien qui ne soit juste? Est-ce parce que votre bonté est immense, infinie, et le secret de votre miséricorde se dérobe-t-il à nos yeux dans cette lumière inaccessible qui vous environne ? Oui, Seigneur, la source d'où découle le fleuve de votre miséricorde est cachée dans les profondeurs mystérieuses de votre bonté. Sans doute, vous êtes juste, souverainement juste ; mais vous faites grâce aux méchants, parce que vous êtes bon, souverainement bon. Votre bonté serait moins grande si vous ne pardonniez point aux coupables; elle se manifeste avec plus d'éclat en s'étendant sur les bons et sur les méchants qu'en se bornant aux bons ; et le juge dont la sévérité est tempérée par l'indulgence vaut mieux que celui qui sait punir, mais ne sait point pardonner. Vous êtes donc miséricordieux, Seigneur, parce que vous êtes souverainement bon. Cependant le secret de votre miséricorde n'est pas encore dévoilé. Nous voyons, il est vrai, pourquoi vous récompensez la vertu, pourquoi vous punissez le crime, mais ce qui doit nous étonner, ce qui doit sembler incompréhensible, c'est qu'étant souverainement juste et tout-puissant, vous faites grâce aux coupables, vous les comblez de vos bienfaits. Ô profondeur de la bonté divine ! Notre raison, Seigneur, entrevoit vaguement l'origine de votre miséricorde; mais elle ne peut s'expliquer à elle-même cette origine mystérieuse. Nous apercevons l'endroit d'où le fleuve s'écoule ; nous pouvons dire : La source est ici ; mais comment le fleuve sort-il de cette source cachée ? Nous l'ignorons. Votre indulgence pour les coupables naît de la plénitude de votre bonté; mais comment en naît-elle sans porter atteinte à votre justice ? C'est un secret caché dans les profondeurs de cette bonté incompréhensible. Quand vous récompensez la vertu et que vous punissez le crime, vous faites un acte de bonté, sans doute ; on peut croire pourtant que vous faites surtout un acte de justice, mais quand vous comblez les méchants de vos bienfaits, nous sommes forcés de reconnaître qu'une pareille indulgence n'appartient qu'à un être souverainement bon, et de demander en même temps comment elle peut s'accorder avec la volonté d'un être souverainement juste. Ô miséricorde divine, de quelle source féconde, mystérieuse et pleine de douceur tu jaillis pour te répandre sur nous ! Ô bonté divine, de quel amour les pécheurs doivent t'aimer ! Tu récompenses la vertu avec justice, tu fais grâce au coupable sans cesser d'être juste. Tu donnes la vie éternelle aux bons a cause de leurs mérites, tu délivres les méchants de la damnation éternelle malgré leurs mérites ; tu récompenses la vertu qui vient de toi, lu pardonnes le mal que tu détestes. Bonté divine ! Que tu es immense, puisque la raison humaine ne peut te mesurer. Puisses-tu épancher sur moi les ondes de la miséricorde, ces ondes salutaires dont tu es la source inépuisable. Ô mon Dieu, que votre clémence me pardonne ; que votre sévérité vengeresse ne s'arme point contre moi. Vous pouvez être clément, Seigneur, sans cesser d'être équitable. Oui, bien que notre faible raison ait de la peine à comprendre comment votre miséricorde ne blesse point votre justice, nous sommes forcés de croire que votre clémence est d'accord avec votre équité, parce qu'elle est un effet de votre bonté souveraine, et que la bonté ne peut exister sans la justice, qui en est la condition nécessaire. Si votre miséricorde n'est qu'un effet de votre bonté souveraine, et si la grandeur de voire bonté n'est qu'un effet de la grandeur de votre justice, il est donc vrai de dire que vous êtes clément, parce que vous êtes souverainement juste. Éclairez mon esprit, Dieu de justice et de miséricorde dont je cherche la lumière ; éclairez mon esprit, afin que je puisse voir la vérité. Vous êtes clément, parce que vous êtes juste; voire miséricorde est-elle donc un effet de votre justice? est-ce donc par équité que vous faites grâce aux méchants ? S'il en est ainsi, Seigneur, s'il en est ainsi, apprenez-moi comment cela peut être. Est-ce que votre justice, pour être complète, a besoin que votre bonté soit infinie, votre puissance sans bornes? Oui, Seigneur; et il manquerait quelque chose à votre équité, si votre bonté, se bornant à récompenser la vertu, ne pardonnait pas aussi au coupable ; si votre puissance, se bornant à ranimer l'amour du bien dans les âmes indifférentes, ne détruisait aussi l'amour du mal dans les âmes corrompues. Voilà comment il est juste que vous pardonniez aux méchants, que vous les forciez à devenir bons. Enfin, ce qui n'est pas conforme à l'équité ne doit pas être fait, et ce qui ne doit pas être fait est injuste. Si donc il n'est pas conforme à l'équité que vous fassiez grâce aux méchants, vous ne devez point être indulgent pour eux ; si vous ne devez point être indulgent pour eux, c'est injustement que vous leur faites grâce. Mais c'est un blasphème de supposer que vous puissiez faire une chose injuste ; nous devons donc croire qu'il est juste que vous fassiez grâce aux méchants.
CHAPITRE X.
Mais il est juste aussi que vous les punissiez. Quoi de plus équitable, en effet, que d'accorder à la vertu les récompenses qui lui sont dues, et d'infliger au coupable le châtiment qu'il mérite ? Comment donc est-il juste que vous punissiez les méchants, et juste que vous leur fassiez grâce ? Y a-t-il deux justices, celle qui punit et celle qui pardonne ? Oui, Seigneur, quand vous punissez les méchants, vous faites un acte de justice, parce que vous faites ce qui convient à leurs mérites. Quand vous leur pardonnez, vous faites encore un acte de justice, parce que vous faites ce qui convient à votre bonté. Vous êtes juste alors par rapport à vous-même, et non par rapport à nous, ainsi que vous êtes miséricordieux par rapport à nous, et non par rapport à vous-même. En nous sauvant, lorsque vous auriez le droit de nous perdre à jamais, vous êtes miséricordieux, Seigneur, non pas que vous éprouviez cette sympathie douloureuse qu'on nomme pitié, mais parce que nous sentons les effets de votre miséricorde. Vous êtes juste aussi, Seigneur, non pas que vous nous traitiez suivant nos mérites, mais parce que vous faites ce qui convient à votre souveraine bonté. C'est ainsi, ô mon Dieu que vous pouvez, sans qu'il y ait de la contradiction en vous, punir avec équité et pardonner avec justice.
Source : mecaniqueuniverselle.net
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| Sujet: 25 avril : Saint Marc Dim 25 Avr 2010 - 13:48 | |
| Du livre de saint Jérôme, Prêtre, des Écrivains ecclésiastiques.
Quatrième leçon. Marc, disciple et interprète de Pierre, appelé à Rome par ses frères, écrivit un court Évangile, d’après ce qu’il avait entendu rapporter par Pierre. Celui-ci en ayant écouté [la lecture], l’approuva, et le donna, par son autorité, pour être lu dans l’Église. Prenant l’Évangile qu’il avait composé, Marc partit pour l’Égypte, et, le premier, annonça le Christ à Alexandrie, où il établit une Église. Telle était sa doctrine et la pureté de sa vie, qu’il amenait tous les Chrétiens à suivre son exemple.
Cinquième leçon. Philon, l’un des Juifs les plus éloquents de son temps, voyant l’Église naissante d’Alexandrie encore judaïsante, écrivit, comme à l’éloge de sa nation, un livre sur la vie de ces premiers Chrétiens. Et, à l’imitation de saint Luc, qui rapporte que les fidèles de Jérusalem mettaient tout en commun, Philon, qui voyait cette coutume observée à Alexandrie, sous la conduite et selon les instructions de Marc, en a transmis le récit à la postérité. Le saint Évangéliste mourut la huitième année du règne de Néron, et fut enseveli à Alexandrie. Anianus lui succéda.
Source : introibo.fr
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| Sujet: 28 avril : Saint Louis-Marie Grignion de Montfort Mer 28 Avr 2010 - 8:20 | |
| Consécration de soi-même à JESUS CHRIST la Sagesse Incarnée par les mains de Marie
Ô Sagesse éternelle et incarnée! Ô très aimable et adorable Jésus, vrai Dieu et vrai homme, Fils unique du Père Éternel et de Marie, toujours Vierge! Je vous adore profondément dans le sein et les splendeurs de votre Père, pendant l'éternité, et dans le sein virginal de Marie, votre digne Mère, dans le temps de votre incarnation. Je vous rends grâce de ce que vous vous êtes anéanti vous-même, en prenant la forme d'un esclave, pour me tirer du cruel esclavage du démon. Je vous loue et glorifie de ce que vous avez bien voulu vous soumettre à Marie votre sainte Mère, en toutes choses, afin de me rendre, par Elle, votre fidèle esclave. Mais hélas! Ingrat et infidèle que je suis, je ne vous ai pas gardé les vœux et les promesses que je vous ai solennellement faits dans mon baptême. Je n'ai point rempli mes obligations. Je ne mérite pas d'être appelé votre enfant ni votre esclave, et comme il n'y a rien en moi qui ne mérite vos rebuts et votre colère, je n'ose plus par moi-même approcher de votre sainte et auguste Majesté. C'est pourquoi j'ai recours à l'intercession et à la Miséricorde de votre Sainte Mère, que vous m'avez donnée pour Médiatrice auprès de vous, et c'est par son moyen que j'espère obtenir de vous la contrition et le pardon de mes péchés, l'acquisition et la conservation de la Sagesse.
Je vous salue donc, ô Marie immaculée, Tabernacle vivant de la divinité, où la Sagesse éternelle cachée veut être adorée des Anges et des hommes. Je vous salue, ô Reine du ciel et de la terre, à l'empire de qui tout est soumis : tout ce qui est au-dessous de Dieu. Je vous salue, ô refuge assuré des pécheurs, dont la Miséricorde n'a manqué à personne. Exaucez les désirs que j'ai de la divine Sagesse, et recevez pour cela les vœux et les offres que ma bassesse vous présente.
Moi, N…, pécheur infidèle, je renouvelle et ratifie aujourd'hui, entre vos mains, les vœux de mon baptême : Je renonce pour jamais à Satan, à ses pompes et à ses œuvres, Et je me donne tout entier à Jésus-Christ, la Sagesse incarnée, pour porter ma croix à sa suite tous les jours de ma vie, et afin que je lui sois plus fidèle que je n'ai été jusqu'ici. Je vous choisis aujourd'hui, en présence de toute la cour céleste, pour ma Mère et Maîtresse. Je vous livre et consacre, en qualité d'esclave, mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m'appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande gloire de Dieu, dans le temps et l'éternité. Recevez, ô Vierge bénigne, cette petite offrande de mon esclavage, en l'honneur et union de la soumission que la Sagesse éternelle a bien voulu avoir de votre maternité, en hommage de la puissance que vous avez tous deux sur moi, et en action de grâces des privilèges dont la Sainte Trinité vous a favorisée. Je proteste que je veux désormais, comme votre véritable esclave, chercher votre honneur et vous obéir en toutes choses. Ô Mère admirable, présentez-moi à votre cher Fils, en qualité d'esclave éternel, afin que, m'ayant racheté par vous, il me reçoive par vous. Ô Mère de miséricorde, faites-moi la grâce d'obtenir la vraie Sagesse de Dieu et de me mettre, pour cela, au nombre de ceux que vous aimez, que vous enseignez, que vous nourrissez et protégez comme vos enfants et vos esclaves. Ô Vierge fidèle! Rendez-moi en toutes choses un si parfait disciple, imitateur et esclave de la Sagesse incarnée, Jésus-Christ votre Fils, que j'arrive par votre intercession et à votre exemple, à la plénitude de son âge sur la terre et de sa gloire dans les cieux. Ainsi soit-il !
Source : livres-mystiques.com
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