Bien avant de partir à Lourdes, j'ai commencé à faire le chapelet, j'égrainais de mes doigt chaque prières de "je vous salut Marie." Et chaque grain de mon chapelet me faisait penser, par sa rondeur, à un femme enceinte prête à accoucher. C'est comme si chaque "je vous salut Marie" contenait la promesse d'un enfantement nouveau et prochain.
Puis nous sommes allé à Lourdes, nous sommes passé sous la grotte, nous avons promené nos doigts à l'intérieure de la paroi, sur les murs ou ruisselaient des perles d'eau, passé à côté de la source de Sainte Bernadette et nous sommes ressortis du "ventre" de la grotte.
Le lendemain, nous avons pour la première fois en face de la grotte, récité le chapelet sur les mystères douloureux, vous savez ! Le passage ou le Christ fait de Marie la Mère des croyants.
Puis une idée que vous devez deviner à la lecture de ce petit commentaire m'est apparue. Toutes ces personnes récitaient le chapelet tandis que s'égrainaient les enfant de Marie qui sortaient de la grotte humide (le ventre de Marie). Marie qui était apparue dans un petit renfoncement juste au dessus de la sortie de la grotte pouvait voir passer ses enfants à chaque "je vous salue Marie" prié par les personnes d'en face.
Les graines du chapelet sont innombrables comme les étoiles du ciel, Marie enfante les croyants baignés dans les prières contemplatives à "l'école de Marie". La première fois, j'ai senti la rose qui provenait des gouttes d'eau qui ruisselaient sur le plafond de la grotte et provenaient de l'endroit ou la Sainte apparition eût lieu. Plus tard j'appris l'histoire du rosier sauvage et des deux roses jaunes sur les pieds de Marie.
En Jésus, Par Marie.