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| Le remède à la solitude... | |
| | Auteur | Message |
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Gilles Apôtre
| Sujet: Le remède à la solitude... Mer 29 Juil 2009 - 9:03 | |
| Le remède à la solitude Par Edouard Kowalski
Lequel d’entre nous ne s’est pas senti bien seul alors qu’il avait besoin de réconfort, d’encouragement, de trouver quelqu’un à qui confier ses problèmes.
Même quand nous appartenons au Seigneur, nous cherchons à juste titre la communion des frères ou sœurs pour trouver des forces nouvelles, et nous sommes quelque fois déçus. Alors, où est le problème et comment en trouver la solution ?
Je suis bien seul De grands hommes de Dieu sont passés par ce chemin et le Seigneur les a instruits. Le grand prophète Elie disait un jour à Dieu lui-même : Je suis resté, moi seul ! Mais en réalité, il était en compagnie de l’Eternel, en train de lui confier ses détresses et Dieu ajoutera : Je laisserai sept mille hommes qui n’ont pas fléchi les genoux devant Baal. (1 Rois 19 : 14 & 18) Nous sourions aux propos d’Elie : sept mille hommes qui partagent ses convictions, ses soucis de la gloire de Dieu, un rendez-vous et une conversation en tête à tête avec Dieu et Elie ose dire qu’il est vraiment seul. Vous avez compris, quand nous sommes enfants de Dieu, le sentiment de solitude nous trompe sur la réalité.
La vérité, c’est ce que nous affirme la parole de Dieu. Si quelqu’un vit loin de Dieu, sans être réconcilié par la Croix, la solitude est une bien sinistre réalité… il est seul face à ses problèmes, face à son avenir, face au Diable, face à l’enfer.
Mais après notre repentance, Jésus vient faire sa demeure en nous, nos péchés sont ôtés, et nous avons une communion réelle, vivante et permanente avec notre Seigneur. Nous sommes entrés dans la Nouvelle Alliance que Jésus a signé avec nous par le Sang de la Croix.
Jésus dans la plus grande des solitudes. Pourquoi ? Lorsque Jésus mourrait sur la Croix, entre autres paroles, il a pu s’écrier : Mon Dieu, mon Dieu ! Pourquoi m’as-tu abandonné ? Ce fut le moment le plus tragique pour notre Sauveur. Les ténèbres ont envahie immédiatement Golgotha et Jésus se trouvait avec ses souffrances, bien seul, sans secours divin et sans aucun secours humain ! Quels affreux moments de souffrances non seulement physiques, mais surtout morales et spirituelles ! Pour un temps, Dieu l’avait réellement abandonné, Dieu ne pouvait pas supporter de regarder les péchés de l’humanité dont le Christ s’était chargé. Dans cet abandon momentané, prévu par Dieu, il y avait une intention charitable de notre Sauveur. Volontairement, en acceptant la Croix, le Christ acceptait de porter nos péchés mais aussi toutes nos souffrances. Parmi les douleurs humaines, il y a la solitude qui tient une grande place, car dès la création de l’homme, Dieu en voyant Adam tout seul, a déclaré : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ! (Genèse 2 : 18)
La présence éternelle de Jésus J’aimerais dire à celui ou celle qui souffre de la solitude : Jésus s’est chargé de cette douleur, Il l’a portée sur la Croix dans un but bien précis : pour t’en délivrer définitivement ! Selon l’Evangile de Matthieu, les dernières paroles de Jésus, celles que tout enfant de Dieu a retenu et qu’il aime à proclamer journellement, sans se lasser : Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. (Matthieu 28 :20) Jésus est très précis dans cette proclamation : lui-même personnellement nous accompagne tous les jours et à tout moment de la journée. Il ne nous donne pas un rendez-vous de quelques minutes chaque jour, il n’ouvre pas une permanence quelques heures dans la journée… mais il est avec nous constamment, de jour comme de nuit. Et il nous garantit cette présence, non jusqu’à la fin de notre vie… mais même au-delà de la mort, il est là, puisqu’il promet d’être avec nous jusqu’à la fin du monde.
Qu’on ne se trompe pas ! Quand on a fait alliance avec Jésus par le sang de la Croix, il s’agit bien une présence permanente, que l’on prie, que l’on dorme, que l’on travaille !
Certains moments privilégiés, je peux ressentir cette présence douce, bienfaisante, apportant le réconfort et la paix. Combien j’aime cette manifestation de sa présence, elle est apaisante, réparatrice, désirable ! Mais certains pensent, lorsqu’ils ne ressentent pas cette présence, que Jésus les oublie et ils se comportent comme des orphelins, se sentent seuls, frustrés, oubliés et ils commencent à déprimer. J’aimerai rappeler cette grande vérité : Le juste vivra par la foi et non par ses sentiments. La réalité de la foi, c’est ce que me dit la Parole de Dieu. La vérité, ce n’est pas ce que je ressens mais ce que me dit le Christ. Nos sentiments nous trompent souvent mais Jésus a dit : Je suis la vérité et la vérité vous affranchira entre autre du sentiment de solitude.
Comment vivre la présence de Jésus Pour vivre cette glorieuse réalité de la communion permanente avec notre Seigneur, nous avons besoin de l’Esprit Saint : Quand Il sera venu, lui l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité. (Jean 16 : 13) C’est lui, l’Esprit Saint qui me rappelle dans ma nuit noire, dans mes moments de solitude, de découragement que Jésus est avec moi. Envers et contre tout, j’affirme, je proclame ce que me rappelle l’Esprit Saint : Jésus est avec moi.
Vous vous êtes déjà trouvés en compagnie dans une pièce fermée. Au bout d’un certain temps, vous vous sentiez mal à l’aise et vous avez demandé : « On manque d’air. Donnez-nous un peu d’air ! » et quelqu’un a simplement ouvert une fenêtre. Ouf ! Vous vous sentiez mieux ! En fait, la pièce était pleine d’air mais l’air a besoin d’être renouvelé. Accepteriez-vous de vivre dans une maison continuellement fermée ? Alors, régulièrement ouvrez la fenêtre de votre cœur en direction du ciel. Recevez chaque jour dans la prière, dans la méditation de la Parole, une brise d’air frais par l’Esprit Saint venant du ciel. Ne vous contentez pas de vivre des expériences du passé ou de la nourriture que vous recevez dans un rassemblement du peuple de Dieu. Ayez votre vie personnelle et intime avec Dieu, ces moments où l’Esprit vous rappellera sans cesse les paroles apaisantes de Jésus qui nous dit : Le Père vous donnera un autre Consolateur qui soit éternellement avec vous… Je ne vous laisserai pas orphelins, je viens vers vous. (Jean 14 : 16 & 18)
Celui qui est en nous est le plus grand Dans notre monde agité, en perpétuel mouvement, de grâce, s’il vous plaît, prenez la bonne décision d’accorderchaque jour un temps pour rencontrer, pour écouter et pour parler à Celui qui est toujours avec nous.
Un jour le jeune serviteur d’Elisée sortit pour puiser de l’eau et il fut effrayé, car en face de lui, il y avait toute une armée qui l’encerclait. Il se sentit bien seul et bien petit. Elisée, qui avait l’onction de l’Esprit et la communion avec Dieu, était sans crainte, et il dit à son serviteur : N’aie pas peur, car ceux qui sont avec nous sont plus nombreux… (2 Rois6 : 16) Et ce jeune eut les yeux ouvert sur l’invisible : il y avait là tous les chars de feu de l’armée de l’Eternel.
Ma prière : « Seigneur, ouvre nos yeux pour que nous voyons que nous ne sommes jamais seul, le Père, le Fils, le Saint Esprit sont toujours à nos côtés."
Mon conseil pratique : engagez-vous aussi dans le service pour le Seigneur auprès de votre prochain, car en rendant service aux autres au nom de Jésus, vous vous rendez service à vous-mêmes pour vous aider à surmonter vos solitudes.source : topchretien UN SEUL CHEMIN Ville de Québec - Canada | |
| | | Chantelajoie Apôtre
| Sujet: Re: Le remède à la solitude... Mer 29 Juil 2009 - 16:39 | |
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Dernière édition par Chantal le Jeu 5 Jan 2012 - 22:25, édité 1 fois | |
| | | Hélène Administrateur
| Sujet: Re: Le remède à la solitude... Mer 29 Juil 2009 - 16:41 | |
| Non seulement Top chrétien n'est pas catholique mais il est virulent contre le catholicisme et particulièrement contre le pape...
Hélène | |
| | | Gilles Apôtre
| Sujet: Re: Le remède à la solitude... Mer 29 Juil 2009 - 23:44 | |
| Oui effectivement... Je savais que ce site "topchrétien" était évangélique de croyances extrémistes !Cependant, comme je trouvais ce texte tellement beau sur le plan spirituel et que je n'y ai pas trouvé un seul iota critiquant notre Église Catholique, j'ai cru bon de vous le faire partager.Bien sûr, à la moindre attaque contre notre religion, je n'aurais jamais déposé ce texte car j'ai également une "sainte horreur" contre les évangéliques fondamentalistes ! Par contre, je n'ai pas honte de dire que j'ai une amie qui est de confession "Évangélique Réformée" (propice au dialogue avec les catholiques).Et quand je fréquentais le Renouveau Charismatique Catholique, j'ai déjà eu le bonheur de fraterniser avec des pentecôtistes qui fréquentaient nos soirées de prières à la Maison Jésus-Ouvrier à Québec !Ce que j'ai remarqué chez nos frères protestants... Leur grand Amour pour Notre Seigneur Jésus-Christ et pour les Saintes Écritures ont de quoi "faire rougir" plusieurs catholiques "tièdes". Enfin, c'est mon humble opinion: je suis incapable de condamner les protestants... Je dois mon "réveil spirituel" en 1973 aux prédications du Révérend Billy Graham, qui soit dit en passant, était un ami personnel de notre regretté Pape Jean-Paul II.Je connais très bien toutes les dénominations de souche protestante; pourtant, je suis né catholique et le resterai jusqu'à mon dernier souffle.UN SEUL CHEMIN Ville de Québec - Canada | |
| | | GrandParleurTiFaiseur Apôtre
| Sujet: Re: Le remède à la solitude... Jeu 30 Juil 2009 - 8:55 | |
| En effet , beaucoup de protestants aiment les Saintes Écritures , et c'est tout à leur honneur , car ce sont les Paroles de La Vie Éternelle .
Il faut être comme Les Béréens , et vérifier chaque jour , dans les Saintes Écritures , si ce qu'on nous dit est exact . Enfin , c'est mon opinion .
Mais il ne faut pas seulement l'entendre il faut la vivre La Parole , pas seulement l'écouter ...Pratiquer La Parole , je le répète parce que c'est très important . Parce que sinon , quand le malheur vient s'abattre sur nous , on s'écroule . | |
| | | fil bleu Martyr du forum
| Sujet: Re: Le remède à la solitude... Jeu 30 Juil 2009 - 15:50 | |
| Il y a une différence de comportement vis à vis de la Parole de Dieu entre catholiques et protestants. Les catholiques pour lire la parole de Dieu sortent de chez eux et vont retrouver des groupes pour l'écouter, l'approfondir. Cela se fait tres peu en famille. Alors que chez les protestants la Parole de Dieu est le pilier de la famille. Le contrat de mariage est marqué sur la première page de la Bile qui est transmise dans la célébration du mariage. Et le père de famille ouvre la Bible pour en lire un passage en famille. Aprés ils iront au Temple ou dans un cercle biblique mais le gout de la Parole de Dieu se reçoit avec ce qu'il y a sur la table pour le repas. De ce point de vue les catholiques ont à apprendre des protestants | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Sur la foi=le remède à la solitude Ven 31 Juil 2009 - 8:49 | |
| Il y a une solitude indispensable pour chercher et trouver Dieu.La vie des ermites en est un exemple.Connaîssez-vous la célèbre parole du frère Roger Schutz de la communauté de Taiizé située dans le nord-est de la France?
"En tout homme se trouve une part de solitude qu'aucune intimité humaiine ne peut remplir.C'est là que Dieu nous rencontre". |
| | | fil bleu Martyr du forum
| Sujet: Re: Le remède à la solitude... Ven 31 Juil 2009 - 9:28 | |
| C'est cet endroit au coeur de notre être où L'Esprit lui même atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu, où Il nous fait le cadeau de dire avec lui Notre Père Ro 8 | |
| | | Gilles Apôtre
| Sujet: Re: Le remède à la solitude... Dim 14 Mar 2010 - 14:51 | |
| La solitudeLa solitude est parfois un choix, elle est souvent un destin, elle est toujours une nécessité. Un choix : les enquêtes sociologiques récentes indiquent qu’un grand nombre de nos contemporains préfèrent vivre seuls ; ce faisant, ils ne souffrent pas forcément de solitude. • Un destin : beaucoup d’hommes et de femmes subissent la solitude (et l’esseulement qui peu à peu devient l’isolement) : les liens familiaux, conjugaux, amicaux, de voisinage ou de travail, se sont desserrés au fil des jours. • Une nécessité : nul n’échappe à la solitude. La solitude acceptée et bénéfique est le terme d’une longue maturation. Elle est une nécessité absolue puisqu’il n’existe pas d’accès à soi-même sans solitude assumée. Cet article est tiré de la conférence donnée par A. Bédikian, dans le cadre d’une journée de réflexions proposée par l’Amicale des Anciens étudiants de l’Institut Biblique de Nogent.Les auteurs bibliques ont reconnu la nécessité de la solitude dans le but de rencontrer Dieu. Dans la Bible, cette solitude est comparée très souvent à un désert, ce lieu par excellence où l’être humain est mis à rude épreuve (Moïse, Elie, Jésus…). Prenons aussi l’exemple d’Adam, après la Chute, lorsque, loin de Dieu, il s’est perdu. Il s’est fourvoyé corps et âme dans le péché, il n’existe plus devant Dieu mais celui-ci, dans sa fidélité, l’appelle à nouveau : " Adam, où es-tu ? " (Gn 3. 9). Et Adam se met à exister car la relation est rétablie. Il en est de même pour chaque homme. Pour qu’il commence à exister, il faut que quelqu’un, un autre, l’appelle. Et c’est par rapport à cet autre qu’il existe. En cela, l’exemple d’Adam est très marquant. A l’opposé de cet appel de Dieu, il y a un autre visage, c’est un visage de tristesse et d’obscurité. Pourquoi ? L’homme qui n’est plus appelé, qui n’entend plus aucune voix, est un homme qui ne peut plus exister : n’ayant plus personne, il devient personne ! Cet être ainsi abandonné, même s’il survit difficilement dans le monde des hommes, de ses semblables, est devenu comme transparent : personne ne le voit plus, ne le regarde plus, il n’est plus quelqu’un et il ne peut donc plus se regarder comme quelqu’un. C’est un peu comme ce clochard que nous trouvons à l’entrée d’un grand magasin, que le regard des clients traverse sans réellement le voir, en le rejetant dans la solitude définitive des objets (personne anonyme, c’est-à-dire personne). Les solitudes que nous côtoyons et que parfois nous dénonçons, celle des personnes âgées et des malades, celle des exclus, des immigrés et des marginaux de toutes sortes, ne sont que les parties les plus visibles et les plus atroces de cette solitude. Solitude qui est celle des hommes contemporains, la nôtre, celle que nous vivons tous, au moins comme une menace, comme la figure présente de notre mort (la peur de la solitude nous renvoie à la peur de la mort). La Bible est très explicite à ce sujet et nous renvoie à la peur de la solitude en plusieurs endroits.La Bible nous renseigne et sur les côtés positifs de la solitude et sur les troubles qu’elle engendreElle nous propose alors des solutions. La Parole de Dieu nous enseigne que nous sommes seuls lorsque nous sommes loin de Dieu : cela, c’est la cause de tout. Nous sommes seuls également lorsque nous sommes loin des hommes : cela, c’est la conséquence, loin des hommes, sans communication avec eux. En fait, ces deux éléments sont étroitement liés : lorsque nous sommes loin de Dieu, nous sommes aussi loin de notre prochain. La Bible nous propose une véritable communication restaurée, une véritable communion avec Christ pour que nous soyons en communion avec Dieu, notre Créateur. D’autre part, la Bible nous propose une communion avec les autres hommes au sein de la famille, de la société, de l’Eglise. Un psychanalyste viennois à dit ceci : " Le véritable inconscient de l’homme est spirituel : si l’homme est malade, c’est parce que Dieu lui manque ". Pascal, à sa manière, décrit le mal-être de l’homme en parlant du vide qui existe en lui, ce grand vide en forme de Dieu… Nous pouvons alors nous poser la question suivante : la solution au problème de la solitude tient-elle simplement au fait de dire que le Christ est la réponse et la solution ? Oui, dans l’absolu, mais il ne suffit pas de le dire pour qu’aussitôt ce soit une réalité. Si Christ et son caractère sont réellement formés en nous, si nous sommes des hommes et des femmes reconstruits, nous sommes alors rendus capables de communiquer avec les autres. C’est ainsi que l’Eglise devient (et c’est d’ailleurs son rôle) un lieu privilégié de communion, de communication, de relation entre les hommes. L’homme est né pour la communauté et c’est dans cette relation communautaire que notre personnalité se nourrit (Tt 2. 14). Dieu veut faire " de nous un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres " (1 Co 12). Un morceau de corps ne sert à rien, une pierre toute seule n’est rien. Dieu veut construire une communauté. Et pour cela, Dieu a fait de nous des êtres de parole, donc des êtres doués de cette communication qui crée un lien. Ainsi, lorsque ces deux conditions sont remplies, communion avec Dieu et communion avec son prochain, nous pouvons alors dire que la réponse au problème de la solitude est trouvée : c’est la communion avec Dieu et la communion avec nos frères.Nous avons besoin de communiquer et de ne pas rester seuls.En ce qui concerne le besoin de communication avec les autres hommes, la Bible nous montre que ce besoin est réel… " Il n’est pas bon que l’homme soit seul… " (Gn 2. 18). " Malheur à l’homme seul… " (Ec 4. 10). " Si quelqu’un maîtrise un seul, deux peuvent lui résister ; et la corde à trois fils ne se rompt pas facilement " (Ec 4. 12). Cette dernière citation, pleine de poésie, nous parle de solitude et d’accompagnement. Ces quelques textes nous montrent que nous avons effectivement besoin de l’aide, de la collaboration, de la communion d’autrui. Que ce soit sur le plan conjugal, familial, professionnel, nous avons besoin des autres, d’un vis-à-vis.La solitude est devenue un problème majeur dans notre société.D’où vient donc cette impossibilité de communiquer entre les hommes, malgré nos moyens de communication nombreux et modernes ? La réponse de la Bible est un peu embarrassante car elle nous met en face de nos responsabilités. Elle nous enseigne clairement que nous secrétons la solitude par nos attitudes et notre tempérament. Nous en sommes donc nous-mêmes, le plus souvent, responsables. Si les hommes sont, comme le dit l’apôtre Paul, " menteurs, égoïstes, avares, exclusivement préoccupés d’eux-mêmes, etc. ", ils sont coupés des autres (Ro.1.30 ss) et se sont séparés les uns des autres. Si nous ne connaissons plus le respect ou la reconnaissance envers nos parents, si nous n’avons pas d’affection pour notre prochain, nous serons effectivement seuls, séparés des autres. Voici ce qu’écrit Paul Tournier : " Ce qui nous sépare le plus des autres, ce sont nos propres secrets, le remords de nos fautes, les peurs qui nous hantent, les dégoûts que nous avons de toujours succomber à une tentation toujours renaissante, les doutes qui contrastent avec notre assurance apparente, nos jalousies, nos révoltes et même les naïfs rêves de gloire avec lesquels nous essayons de nous consoler… ". Ces termes forts de Romains 1. 30 et versets suivants sont des mots que la Bible utilise pour montrer ce que nous sommes : c’est notre photo. Ce sont là les tendances de notre être naturel qui nous séparent les uns des autres et qui nous plongent dans la solitude, le rejet, l’isolement.La solitude est en moiCertains aspects de notre personnalité et de notre caractère sont créateurs de solitude. L’égoïsme : c’est lui qui nous fait dire, comme Caïn autrefois après le meurtre de son frère Abel : " Suis-je le gardien de mon frère ? " L’égoïsme se manifeste sous bien des aspects : égoïsme des couples qui ne veulent pas d’enfants ou un seul ; égoïsme d’un enfant qui ne veut pas prendre soin de ses parents ; égoïsme dans tous les domaines de la vie, dans le travail, la famille, face aux besoins de la société. La Bible nous dit que nous n’avons pas le droit de penser seulement à nous-mêmes ; elle nous invite à chercher à être agréables à notre prochain et à penser à ce qui pourrait contribuer à son bien. Une telle attitude constructive nous soudera les uns aux autres et se diffusera dans notre communauté, dans notre relation de vie avec nos semblables au lieu de la déchirer.L’individualisme : l’individualisme caractérise notre société et nous caractérise également nous-même. L’enseignement des Ecritures nous encourage à faire tout le contraire. Nous sommes tous interdépendants les uns des autres, solidaires, appelés à réaliser une unité, bien sûr au sein de l’Eglise, mais aussi dans toute notre vie. Malgré notre pluralité, nos différences, nous formons tous un seul corps : telle est la vision de Dieu. L’Eglise n’est pas toujours parfaite mais, dans l’Eglise, il y a l’idéal de société que Dieu propose à notre génération. L’Eglise est semblable à un corps humain avec ses différents membres et organes (1 Co 12. 13). L’apôtre Paul dira : " Nous avons tous été baptisés dans un seul et même Esprit pour former un seul corps, que nous soyons Juifs, Grecs, païens,ou devenus chrétiens, esclaves ou hommes libres ". Voilà la solidarité dans sa forme complète. Notre corps social actuel est un rassemblement d’individualités alors que le modèle proposé par Dieu est celui de l’unité organique en quelque sorte. Dieu voudrait par là éviter toute division et donner aux membres du corps le sens de leur solidarité réciproque, de leur complémentarité et de leur unité afin que chacun d’eux ait le souci des autres pour leur témoigner une égale sollicitude. Nous sommes loin de cela mais il faut déjà le rechercher dans notre engagement personnel !L’indifférence : elle correspond à la dureté du cœur et elle s’oppose à la sympathie, à la chaleur de l’amour fraternel. Ce sentiment d’amour fraternel, l’apôtre Paul en parle : " Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent, pleurez avec ceux qui pleurent, ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres… " (Ro 12. 15-16). Il ne peut exister de meilleure définition de l’écoute que celle de pleurer avec ceux qui pleurent et de se réjouir avec ceux qui se réjouissent, une façon de vivre où les choses bonnes ou mauvaises sont partagées. En réponse à l’indifférence, la Bible propose l’esprit de service. Chacun de nous a reçu un don particulier pour le mettre à contribution en faveur des autres. Si nous avions cette compassion, la relation d’aide serait profonde et valable, même avec un compagnon de travail, là où nous sommes chaque jour : nous porterions les fardeaux les uns des autres qui seraient alors aidés.L’agressivité : notre monde est caractérisé par la hargne, par un esprit de revendication, par le manque d’égards, le manque de courtoisie vis-à-vis de l’autre. En réponse à cette agressivité, la Bible propose la douceur : " Que votre douceur soit connue de tous les hommes " (Ph 4. 5). Elle oppose un esprit pacifique : " Dans la mesure du possible, autant que cela dépend de vous, vivez en paix avec tous les hommes " (Ro 12. 18). Cet autre texte également : " Faites disparaître du milieu de vous toute mauvaise humeur, toute aigreur, toute rancune, tout esprit de revendication… ". (Le mensonge : ) de quoi nous séparer aussi des autres ! Nous sommes incapables de nous aborder dans la vérité. La vérité est astreignante et difficile (Ep 4. 15). Nous constatons le mensonge dans la famille, le manque de transparence dans la société, dans nos Eglises, partout. Nous sommes alors exhortés, chrétiens, à nous défaire du mensonge et de toutes ses formes ! (1 Jn 1. 7). L’apôtre Jean dira : " Si nous vivons dans la lumière, c’est-à-dire dans la transparence, alors nous sommes vraiment en communion les uns avec les autres ", et cette communion devient alors l’inverse de la solitude.La rébellion ou le refus de l’autorité : encore une moisson de difficultés. Nous sommes exhortés à prendre notre place dans l’ordre établi par Dieu… Et puis il y a la rancune, la haine, l’esprit de vengeance…La culpabilité : une réalité qui nous bloque à l’intérieur de nous-mêmes et nous empêche d’avoir une bonne communication avec l’autre. La solution donnée par la Bible, c’est la confession. Si nous avons péché contre notre frère, Jacques nous dit : prenez l’habitude de confesser mutuellement vos fautes ou vos péchés (Jc 5. 16). Les problèmes non réglés sont des blocages et l’Ecriture nous dit : " Si tu vas présenter ton offrande sur l’autel, si tu veux prier et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande, arrête de prier, va d’abord te réconcilier " (Mt 5. 23). Face à l’orgueil, à l’esprit de supériorité, à cette soif de pouvoir, aux abus d’autorité que nous subissons ou que nous faisons subir, la Bible propose l’humilité : " Ainsi, comme des élus de Dieu, saints, bien-aimés, revêtez-vous de miséricorde, de bonté, d’humilité… " (Col 3. 12). Les divergences d’idées peuvent aussi être des obstacles dont nous souffrons et peuvent aussi nous séparer des autres. La tolérance biblique permet alors de les surmonter… Alors, pour que s’opère la réconciliation entre nous, entre notre prochain et nous, nous devons auparavant trouver la source de réconciliation en Dieu et avec lui. Comment vivons-nous notre relation avec Dieu, sommes-nous en harmonie avec lui ou en désaccord ?Malheur à celui qui ne sait pas être seul !Jésus semble donner une définition positive de la solitude. Il l’appelle " un secret ". C’est un secret qui n’est pas vide. C’est un secret dans lequel il y a Dieu : c’est comme un face à face avec Dieu dans ce secret, dans le silence d’une rencontre avec lui. C’est une solitude qui va remettre à sa juste place toutes les prétentions de notre moi, de notre être revendicateur, une manière de faire pour écarter ses tendances mauvaises et pour que Dieu occupe alors toute la place dans notre vie. Ce secret est un lieu de rencontre avec lui où il n’y a plus de téléphone, plus de télévision, plus de divertissement. Les soucis, les projets, les préoccupations sont mis de côté, au moins pour quelques instants, et nous apprenons alors à ne plus nous occuper de toutes ces choses qui font notre vie pour entrer dans un face à face avec Dieu. C’est là, dans cette solitude recueillie, remplie de sa présence, que nous apprenons vraiment à le connaître tel qu’il souhaite se révéler et se communiquer. Nous n’avons pas besoin de nous réfugier dans un monastère pour cela ! Jérémie nous dit : " Il est bon d’attendre dans le silence le secours de l’Eternel " (Lm. 3. 26). Savons-nous, pour nous-mêmes, combien il est bon ce lieu de recueillement protégé ? Jésus lui-même nous exhorte en disant : " Va dans ta chambre la plus retirée, ferme, verrouille la porte et là, parle-moi ". Jésus, lui aussi, agissait ainsi, retiré à l’écart dans des endroits solitaires, parfois même dans le désert, sur une haute montagne ou ailleurs, seul pour prier, pour rencontrer son Père, Dieu lui-même. La solitude est une école de Dieu dans laquelle il nous éduque. Pour nous, chrétiens, où apprenons-nous à remporter nos victoires, d’abord la victoire sur nous-mêmes ? C’est là, dans le secret, sous le regard de Dieu seul, que nous remportons des victoires et que nous nous formons dans une relation profonde avec Dieu. C’est… renoncer de tout son cœur à soi-même, porter sa croix en secret… C’est ainsi que nous parvenons à vaincre toutes ces forces mauvaises que nous portons en nous-mêmes. La conversation avec notre Dieu vivant, c’est la chose essentielle de notre vie.Pasteur Alain BédikianN.B.: Ce beau texte provient d'un site chrétien-évangélique. Cependant, je n'y ai rien trouvé qui va à l'encontre de notre foi catholique. Merci ! Source: www.alliance-evangelique.org/idea/index10.htmUN SEUL CHEMIN Ville de Québec - Canada | |
| | | Gilles Apôtre
| Sujet: Re: Le remède à la solitude... Jeu 13 Mai 2010 - 10:35 | |
| Pour les personnes qui souffrent de solitude | « La prière vous ouvre le cœur, jusqu'à ce qu'il soit capable de contenir Dieu lui-même. »(Mère Teresa) Alors que les médias, l’industrie des loisirs et du temps libre se développent de plus en plus et que nous assistons à l’explosion d’Internet, un réseau susceptible d’unir les êtres, paradoxalement, de nombreuses personnes souffrent encore de solitude. Un terme qui inclut également la solitude intérieure, source d’un mal-être profond. Je leur dédie ma prière dans l’espoir qu’elle pourra les aider à combler ce vide.
Seigneur Jésus-Christ, des milliers d’hommes et de femmes se retrouvent sans famille ni ami autour d’eux. D’autres, bien qu’entourés par leur proches, peuvent se sentir aussi très seuls. C’est pourquoi, je te prie de tout mon cœur pour que ces personnes parviennent à te découvrir et à t’aimer au point que tu deviennes l’ami le plus intime qu’elles aient jamais eu.
Seigneur Jésus-Christ, n’est-ce pas au moment où tu t’es senti si seul sur la croix que ton cœur s’est pleinement ouvert au Père ? Exhorte toutes les personnes esseulées à prendre conscience que la solitude les invite, elles aussi, à un grand changement intérieur. Je te rends grâce de les aider à se considérer jour après jour comme un être unique avec ses propres capacités et qualités. Ainsi, le cœur pénétré de confiance, elles briseront à jamais les chaînes douloureuses de la solitude pour se donner, se créer et Vivre.
Alors chacun ne s’attachera plus qu’au seul bonheur véritable : communiquer avec les autres pour les aimer. Amen ! UN SEUL CHEMIN Québec - Canada | |
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