On parle de "baptême de désir" pour un catéchumène qui meurt avant de recevoir le baptême d'eau : le désir du sacrement lui procure la grâce du sacrement. Autrement dit, le sacrement agit déjà en celui qui le désire et s'y prépare. Cela peut s'appliquer aux fidèles qui, pour des raisons objectives et involontaires, sont privés de la messe : persécutés, prisonniers, malades, personnes qui travaillent, résidents de contrées où l'Église n'est pas présente. Ils peuvent se recueillir, s'unir aux messes célébrées dans le monde, et vivre une vraie communion, spirituelle.
Aussi on parle de communion de désir dans l'adoration du Saint Sacrement où nous désirons communier à la vie, à la mort et resurrection du Seigneur, à son amour pour Dieu son père et notre père et pour l'humanité ses frères.
Il est une question douloureuse de la communion de désir pour par exemple les polygames, les divorcés remariés, les concubins, tous ceux qui ont commis une faute publique et non réparées, la communion de désir voudra dire la prise en compte de la situation et le désir qu'un jour ils puissent se faire qu'ils s'approchent de la communion, ce désir alimente l'espérance et la communion des saints devant la miséricorde de Dieu