PRENDRE SA CROIX ET SUIVRE LE SEIGNEUR...

Bon dimanche à vous toutes et tous chers (es) amis (es) !

Je crois que l'Esprit-Saint m'a "tiré les oreilles" ce matin pendant l'évangile à la messe !

Je crois qu'à travers toutes nos difficultés et souffrances, il faut s'abandonner à Jésus et cesser de vouloir à tout prix "mener notre barque".

Relisons avec amour ces magnifiques paroles de l'apôtre St-Marc...

"Puis ayant appelé les troupes et ses Disciples, il leur dit : quiconque veut venir après moi, qu'il renonce à soi même, et qu'il charge sa croix, et me suive. Car quiconque voudra sauver son âme, la perdra ; mais quiconque perdra son âme pour l'amour de moi et de l'Evangile, celui-là la sauvera. Car que profiterait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il fait la perte de son âme?" (Marc 8:35-36)


UN SEUL CHEMIN Ville de Québec - Canada

Pareillement, l'Évangile du jour m'a brassé la cage... avec la première lecture du serviteur souffrant ainsi que l'homélie qui tombait pile dans ce que je vis présentement... ça secoue les plumes !

Les mots utiles du jour : ne pas se laisser abattre... aller jusqu'au bout... par Amour. Seul l'Amour peut nous motiver à prendre notre croix et à suivre le Christ. Sans l'Amour, la souffrance est absurde et stérile... aussi, sans le Christ, nous ne pouvons rien faire. Comme disait saint Catherine de Sienne : sans toi Seigneur, je ne suis plus que moi-même...

Union de prière,
Hélène

Un petit ajout... de la part de notre saint père :

Pour le pape, il ne suffit pas de croire en Dieu, il faut aussi le suivre
Angélus du 13 septembre

ROME, Dimanche 13 Septembre 2009 (ZENIT.org) - « Jésus n'est pas venu nous enseigner une philosophie, mais nous montrer une route, (...) la route qui conduit à la vie », a affirmé Benoît XVI lors de l'Angélus qu'il a récité de Castel Gandolfo, le 13 septembre.

Evoquant les deux questions cruciales de la liturgie du jour, « Pour toi, qui est Jésus de Nazareth ? » et « Ta foi se traduit-elle ou non en œuvre ? », Benoît XVI a rappelé l'attitude de Pierre et des apôtres qui, « contrairement à la majeure partie des gens, croient que Jésus est beaucoup plus qu'un grand maître ou un prophète ».

Mais s'ils ont la « foi », Jésus rappelle qu'il « ne suffit pas de croire qu'il est Dieu, mais poussés par la charité, il faut le suivre sur cette même route, celle de la croix (cf. Mc 8,31-33) ». Cette voie, c'est « l'amour, qui est l'expression de la vraie foi ». « Si quelqu'un aime son prochain avec un cœur pur et généreux, cela signifie qu'il connaît vraiment Dieu », a ajouté le pape.

A la veille de la fête de la Croix Glorieuse, et de Notre-Dame des Douleurs, le pape a enfin invité, à l'image de Marie, « à témoigner de notre foi par une vie d'humble service, prêts à payer de notre personne pour demeurer fidèles à l'Evangile de la charité et de la vérité, certains que rien de ce que nous faisons n'est perdu ».

Source : Zenit.org

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Bonjour,

Prendre sa croix signifie symboliquement en avoir fini avec les choses de ce monde. Celui qui était crucifié était totalement hors de la société et n'avait plus rien à faire avec elle.


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D'accord avec David B

Prendre sa croix , c,est accepter de donner sa vie à Dieu comme Jésus a accepté de donner sa vie pour nous . Qui voudra sauver sa vie la perdra et qui la perdra à cause de moi la retrouvera .

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Bonjour David B et GPTF,

Je suis tout à fait d'accord avec vous : il n'y a pas de contradiction. D'ailleurs le Seigneur nous demande de prendre notre croix et de le suivre, c'est à dire de faire les oeuvres "que Dieu nous a préparées à l'avance afin que nous marchions en elles".

Par contre le sens de mon message était de dire que nous ne devons
pas imaginer faire une oeuvre expiatoire en prenant notre croix : cela a appartenu exclusivement au Seigneur Jésus Christ.

Prendre sa croix veut dire pour moi prendre sa vie avec joies, peines
pour en faire une offrande à Dieu et à ses frères en humanité

Gerardh,

Pourtant, saint Paul dit bien : J'achève en ma chair ce qui manque aux souffrances du Christ, pour Son corps qui est l'Église. (Col. 1, 24). Ce n'est pas pour expier à la place du Christ mais c'est que le Christ a voulu nous rendre participant de sa gloire et sa gloire, c'est de nous sauver, c'est l'homme vivant. C'est donc qu'Il ne nous sauvera pas sans nous. Nous avons notre part à faire, particulièrement ceux qui veulent se mettre à sa suite car le serviteur n'est pas au-dessus du Maître. Il a sa part de souffrance à prendre (lire la lettre à Thimothée). Mais nous ne voulons pas le voir... comme Pierre devant la souffrance qui attend son ami, son Maître et Seigneur, nous voulons nier la dure réalité à laquelle nous sommes appelés pour entrer dans la gloire : la souffrance et la mort... non pas pour le plaisir de souffrir mais pour nous laisser purifier au creuset afin d'être glorifié avec le Christ. Il nous faut donc oser entrer dans cette ténèbre lumineuse... ne faisons pas comme Pierre : Oh non Seigneur ! Cela ne t'arrivera pas ! de peur de nous faire dire : tes pensés sont celles des hommes et non celles de Dieu. Si Jésus nous dit de prendre notre croix pour le suivre, c'est qu'elle est la Porte, le proche d'entrée pour la Vie... on ne va pas ressusciter sans passer par la mort... toutes nos morts à nous-mêmes, au péché, à l'esprit du monde, à nos convoitises, mais aussi, à nos souffrances endurées par Amour pour Celui qui est passé par là le Premier. Et oui, notre souffrance a un sens expiatoire, non pas au-dessus de celle du Christ mais par participation dans son Unique Sacrifice. C'est toujours Lui qui a assumé toute notre humanité, nos souffrances et notre mort... mais encore faut-il le laisser actualiser cette victoire en chacun de nous... et cela passe par prendre sa croix quotidiennement et le suivre dans ce Chemin qui conduit à la Vie. Supporter les épreuves dans la confiance que ces épreuves ont un poids d'éternité pour notre âme et celles de nos frères...

Fraternellement,
Hélène

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Bonjour Hélène,

Dans plusieurs passages du NT il est question des souffrances des chrétiens, lesquelles se relient aux souffrances du Christ ; mais il ne s'agit pas de n'importe quelles souffrances. Les souffrances du Christ sont de 4 catégories :
- souffrances expiatoires en tant que Christ, sacrifice pour le péché
- souffrances par anticipation, notamment dans le jardin de Gethsémané
- souffrances pour la justice, comprenant en particulier les persécutions et opprobres
- souffrances par sympathie, envers un monde éloigné de Dieu et qui court à sa perdition;

Les souffrances du chrétien ressortissent exclusivement des deux dernières catégories. En aucun cas ce sont des souffrances expiatoires, car cela voudrait dire en particulier que l'oeuvre de Christ à la croix n'est pas suffisante pour ôter le péché et les péchés. C'est dans ce sens qu'il faut comprendre Col 1, 24.


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J'acheve dans mon corps ce qui manque aux souffrance du Christ pour l'Eglise,un verset biblique qui doit nous porter a la réflexion.

Le Corps mystique du Christ est gravement blessé et il faut souvent opérer. Le Christ a pris sur lui la presque totalité des douleurs de l’opération en vue de la guérison. Mais, les péchés se multiplient dans le temps, et il y a toujours des plaies à panser. Alors Jésus se choisit des membres de son Corps sur lesquels les opérations seront effectuées. Les soins et les cicatrisations sont pénibles, mais les âmes qui acceptent de participer à la Passion de Jésus savent toute la valeur de leurs peines et en demandent parfois davantage en vue d’accélérer la guérison de tout le Corps.

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Ancilla a écrit :

Citation :

Le Christ a pris sur lui la presque totalité des douleurs de l’opération en vue de la guérison

Elle comprendra que je ne sois absolument pas d'accord avec elle. Voir Esaïe 53 par exemple.

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Je crois a la communion des saints voila la difference,
ont est bien d'accord Christ est mort pour nos péchés et c'est son sang précieux rependu a la croix qui efface nos péchés .
Mais Dieu a besoin de nous les sauvés ,tout d'abord pour annoncer l'évangile,et de la même facon ,Il se choisi des âmes pour détourner un moment sa colère.
De même comme exemple dans l'ancien testament, Abraham demandant à Dieu de ne pas détruire Sodome et Gomorrhe pour leurs péchés.


Et je pense ceci:Le vrai consolateur c’est le Christ parce qu’il a souffert en nous. La passion du Christ est toujours actuelle .Jésus sera en agonie jusqu'à la fin du monde a dit Pascal. Le corps de Christ glorifie au ciel continue à agoniser sur terre. Saint-Paul a dit: J’achève ce qui manque aux souffrances du Christ pour son corps qui est l’Eglise. (Col 1 :20) Quelle consolation pour vous chers amis de pouvoir se dire que votre souffrance est une imitation du Christ a participer d’avantage a sa rédemption.

Souvent nous assimmilons prendre sa Croix à souffrir ou à se faire souffrir. Prendre sa Croix c'est prendre tout l'amour dont elle est le signe efficace pour qu'il soit la sève de notre vie pour nous faire passer avec Jésus de la mort à la vie. Prendre sa croix c'est joyeux. Dans les discours après la Cène de Saint Jean il y a une véritable invitation à la joie. Et prendre sa Croix est comparé à un accouchement doujoureux certes mais qui ouvre sur la vie et la joie.

Jésus Souffre toujours effectivement , car tout ce que nous faisons à l'un de ces petits , c'est à lui que nous le faisons . Voilà pourquoi nous nous devons d'essayer au moins d'atténuer ses souffrances en faisant des actes de charité par amour pour lui et pour son prochain