Méditation du jour

Chers tous et toutes,
C'est avec un peu de retard aujourd'hui que je voudrais partager ave vous une petite méditation personnelle.
J'ai lu dans le livre du Lévitique, chapitre 14 et versets 1 à 7.
" L'Eternel parla à Moïse et dit: Voici quelle sera la loi sur le lépreux, pour le jour de la purification. On l'amènera devant le sacrificateur. Le Sacrificateur sortira du Camp et il examinera le lépreux.Si le lépreux est guéri de la plaie de la lèpre, le sacrificateur ordonnera que l'on prenne, pour celui qui doit être purifié, deux oiseaux vivants et purs, du bois de cèdre, du cramoisi et de l'hysope.
Le Sacrificateur ordonnera qu'on égorge l'un des oiseaux sur un vase de terre, sur de l'eau vive.
Il prendra l'oiseau vivant, le bois de cèdre, le cramoisi et l'hysope; et il le trempera, avec l'oiseau vivant, dans le sang de l'oiseau égorgé sur l'eau vive.
Il en fera 7 fois l'aspersion sur celui qui doit être purifié de la lèpre. Puis il le déclarera pur, et il lâchera dans les champs l'oiseau vivant.

Ce texte difficile ne peut être interprété qu'à la lumière de Pâques. N'est-il pas écrit dans le récit des pélerins d'Emmaüs: "Et, commençant par Moïse et par tous les Prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait."
Le lépreux, à mon sens, nous représente tous. Ne sommes nous pas tous atteint de la lèpre du péché. Et n'avons nous pas tous besoin d'aller vers le Grand Sacrificateur (ou le Grand Prêtre), Le Seigneur? Il est sorti du camp en mourant hors de Jérusalem, sur le Mont Golgotha. Et de son sein est sorti de l'eau (L'eau vive de notre texte: le Saint-Esprit)
Mais que signifie les Deux oiseaux: L'un égorgé et l'autre vivant?
Je crois que l'Apôtre Paul nous conduit vers une piste dans sa lettre aux Romains ( Capitre 4, verset 25) : "Christ a été livré pour nos offenses, et il est ressuscité pour notre Justification."
Ainsi ces deux oiseaux évoquent les deux aspects de notre Salut:
Christ a d'abord été livré pour nos offenses (l'oiseau égorgé).
Il est ensuite ressuscité pour notre justification (l'oiseau blanc qui, après avoir été trompé dans le sang aspergé sur le lépreux, s'envole vers le ciel dans la Gloire.
Alors, comme le dit un cantique : " Craindrais-je encore? Il vit à jamais, Celui que j'adore, le Prince de Paix. Il est ma victoire, mon puissant soutien, ma vie et ma Gloire : non je ne crains rien.( A Toi la Gloire).