Certaines sectes prétendent que nous adorons Marie !

Certaines sectes prétendent que nous adorons Marie


Que dire pour leur faire comprendre que nous la prions et que nous ne l'adorons pas?


Nous ne pouvons adorer que Dieu seul (Dt 6, 13-14).

Dites la vérité de notre foi: Marie est une créature de Dieu comme nous, la fille bien-aimée de sainte Anne et de saint Joachim.

Elle est une croyante, bienheureuse parce qu’elle a cru (Lc 1, 45). Elle est humble et se déclare la servante du Seigneur (Lc 1, 38). Elle est pure, et veut préserver sa virginité (Lc 1, 34). Elle est obéissante, prête à accomplir la volonté de Dieu (Lc 1, 38). Elle est charitable et part en hâte secourir sa cousine enceinte (Lc 1, 39). Elle est fidèle et se tient debout, près de son Fils, au pied de la croix (Jn 19, 25). Elle présente le modèle de toutes les vertus.

Elle est une créature du Seigneur, mais la plus belle et la plus noble, une créature unique parce que choisie par Dieu pour être la Maman de Jésus. Elle est l’Immaculée, ornée de toutes les vertus. Elle est le chef-d’oeuvre du Seigneur.

Cette jeune fille juive, toujours vierge, nous l’aimons comme tous les disciples de Jésus l’ont aimée. Nous l’honorons sans l’adorer. Nous la supplions à genoux de nous aider dans sa bonté maternelle.

Nous savons, comme les chrétiens de tous les siècles, qu’elle est la comblée de grâces (Lc 1, 28), la bénie entre toutes les femmes (Lc 1, 42), la mère de notre Seigneur (Lc 1, 43).

Nous pouvons relire tous les textes bibliques du Nouveau Testament qui nous parlent de Marie, en particulier chez saint Matthieu, saint Luc, saint Jean. Et même de nombreux passages de l’Ancien Testament où, dès la Genèse (Gn 3, 15), il y a des allusions à Marie (Ct 4, 7; 6, 10; Pr 8, 22-23; Pr 8, 34-35). D’illustres femmes ont préfiguré Marie: Judith, Esther, Débora...

Admirons Marie comme l’admirait l’ange de l’Annonciation (Lc 1, 28).
Louons Marie comme Élisabeth mue par l’Esprit Saint (Lc 1, 42).
Voyons le pouvoir d’intercession de Marie, à Cana (Jn 2, 3-5).
Imitons Marie fidèle à Jésus jusqu’au pied de la croix (Jn 19, 25).
Écoutons Jésus qui nous la confie en la personne de saint Jean (Jn 19, 26-27).

Réjouissons-nous de la puissance de sa prière au cénacle, bientôt envahi par l’Esprit Saint (Ac 1, 14).

Beaucoup de nos frères et soeurs chrétiens partagent notre amour de Marie, les Orientaux, les Orthodoxes, nombre d’Anglicans et même de Protestants.

Notre dévotion mariale nous conduira à Jésus. «Faites tout ce qu’il vous dira», nous suggérera Marie (Jn 2, 5).

Source: La revue - Revue Sainte Anne. Mensuel d'actualités catholiques ...

UN SEUL CHEMIN Ville de Québec - Canada

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Chez nous soyez reine
Nous sommes à vous
Régnez en souveraine
Chez nous, chez nous

Vous êtes le madone
Qu'on prie à genoux
Qui sourit etr pardonne
Chez nous, chez nous

Dans ce cantique à Marie, il me semble déceler quelques marques d'adoration, mais peut-être ais-je tort.


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Bonjour gerardh,

Je ne vois, pour ma part, aucune idolâtrie dans ce beau cantique, seulement la vérité : la Vierge Marie est Reine du Ciel (Regina Caelis), elle intercède sans cesse auprès du Père par les mérites de son Fils ; il est donc juste que nous la priions avec ferveur : "Je ne peux rien lui refuser", a dit Notre-Seigneur en parlant de Sa Mère...

Bonne journée.

gerardh a écrit:

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Chez nous soyez reine
Nous sommes à vous
Régnez en souveraine
Chez nous, chez nous

Vous êtes le madone
Qu'on prie à genoux
Qui sourit etr pardonne
Chez nous, chez nous

Dans ce cantique à Marie, il me semble déceler quelques marques d'adoration, mais peut-être ais-je tort.


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Bonjour Gérardh, Lorsque Marie apprend la nouvelle du salut qui vient pour Israël, elle ne prend pas pour elle la joie, mais pour le peuple. Et sa première réaction est d'aller secourir sa cousine... Marie ne prend et ne garde rien pour elle. Lorsque Élizabeth lui fait la louange : "Tu es bénie entre les femmes et le fruit de ton sein est béni" encore une fois, Marie se tourne vers Dieu et nous donne le Magnificat.

Dans toute son humilité, Marie est élevée parce qu'en Elle Dieu trouve toute la place et tout le loisir de faire son oeuvre, au point même où en Marie son Verbe peut prendre chair. une Marie égoïste et égocentrique aurait-elle pu permettre à Dieu de laisser incarner son Verbe dans le péché et la violation du refus de Marie? Aucunement. Son oui devait être pur. De même comme lorsque l'Ange salue Marie, Marie se tourne vers son prochain, de même que lorsque son prochain loue Marie, elle se tourne ers Dieu, de même les catholiques croient qu'en se tournant vers Marie, ils se confient en Dieu. Aussi, comme le croyant souffre multiple imperfections et sifficultés dans sa vie spirituelle, demander à Marie de venir régner en soi, c'est demander à Marie, toujours vivante selon la parole même du christ : "Qui croit en moi, même s'il meurt, vivra", de venir nous enseigner l'humilité nécessaire pour laisser se former en nous, dans nos chair le Verbe de Dieu. Nous ne sommes semblables à Jésus et incorporés au christ que lorsque nous avons atteint cette humilité de coeur que nous enseigne aussi Marie. Demander à Marie de venir régner et de pardonner, c'est demander à Marie de nous porter pour qu'en elle nous soyons nourris de l'Esprit qui l'habite, ce même Esprit qui a fait sursauté Jean dans le sein d'Élizabeth, qui nous fait reconnaître le christ. Nous ne pouvons reconnaître le christ tel qu'Il est que dans cette humilité de Marie. D'ailleurs, nous voyons au Cénacle, dans l'attente, Marie est souvent nommée comme présente. Jésus qui donne Marie sur la croix, au disciple que Jésus aimait, c'est aussi cette invitation faite à accueillir Marie chez soi, pour qu'en son regard à Elle, pure qu'elle est, nous sachions reconnaître notre sauveur.

Les mots sont importants, et dans adoration, il y exclusion de tout le reste, qui n'est pas adoré. Ce genre d'exclusivité est bien entendu destinée à Dieu, dans cette vision sémantique religieuse... mais.

J'adore le Cairanne rouge (un vin du sud de la France) ET les rosés légers du var. J'adore le foie gras ET le sauternes... je les adore même ensemble, consommés avec modération, bien entendu. Dans ce sens, c'est le populaire "aimer énormément" qui parle, et lui n'est pas (fort heureusement!) exclusif. Sous cette définition, j'adore Marie, et même plus que cela. Nombre de ses valeurs extraordinaires ont été citées plus haut. En plus, pour moi (et selon une lecture du texte hébraïque de la genèse dans sa symbolique profonde) elle est le seul être humain ayant réalisé à la perfection, en son sein, le NOM, germe de blé enfoui par notre seigneur en chacun de nous. Nulle idolâtrie là dedans car si elle a réalisé ce sublime miracle, cet ultime accomplissement par lequel la créature revet sa couronne de fiancée du Père tout puissant, c'est au travers de sa maternité de Jésus. Jésus source de vie à sanctifié cette femme déjà sainte, qui l'a porté en son sein, unie par le lien maternel, par le corps, par le sang à la lumière la plus pure. Pour accepter cela, pour être choisie, il lui fallait une simplicité parfaite et une dévotion sans faille... bref, à travers elle, c'est Dieu que j'adore, c'est son fils en devenir, c'est son fils crucifié, c'est la dimension maternelle de notre Dieu si bon et c'est la sainte exemplarité d'une brebis du Seigneur. Je suis pret à changer adorer pour autre chose, si ce mot prête trop à polémique, mais j'espère que vous voyez de quel sentiment je parle.

Restent les chercheurs de petite bête et les mal intentionnés.
Nous avons en nous une source d'amour infinie et inépuisable tant en quantité qu'en qualité. Cette "batterie" d'amour est souvent oubliée, cachée, ou ses cosses, points du branchement, sont sales, mal entretenues. Croire en Dieu aide à retrouver cela. Croire en Marie aussi. Les saints nous y aident également et Jésus est la parfaite existence incarnée de cette infinie source d'amour. Je ne parle pas des anges... Bref, se connecter à tout ce "petit" monde, nous renvoie à la source, Dieu, ce qui re-branche, dégage de sa gangue, notre infinie batterie d'amour. Au travers de cet amour divin (de source divine) nous pouvons aimer "tout ce qui bouge" : tous nos frères, la sainte trinité et tout le reste, dont j'ai déjà parlé. Nous pouvons aussi aimer nos ennemis, donc nos chercheurs de petite bête et nos mal intentionnés. Débattre avec eux me semble sans le moindre intérêt, mais les aimer!...