Très bonne Fête nationale à tous!

Très bonne Fête nationale à tous!

On connaît rarement l'année - 1880 - qui marque pour la France la consécration du 14 Juillet comme fête nationale. Voici les textes fondateurs : comme le dit Henri Martin, rapporteur au Sénat de la loi du 6 juillet faisant du 14 juillet une "journée Fête Nationale annuelle", "ce jour-là, le 14 juillet 1790, a fait, je ne veux pas dire l’âme de la France [...] mais la révolution a donné à la France conscience d’elle-même".

En 1878, le ministère Dufaure avait fixé au 30 juin une fête parisienne en l’honneur de la République. Elle est immortalisée par un tableau de Claude Monet. Le 14 juillet 1879 prend un caractère semi-officiel. Après une revue des troupes à Longchamp (le 13 juillet), une réception est organisée le 14 à la Chambre des députés à l’initiative de Gambetta qui la préside, une fête républicaine a lieu au pré Catelan en présence de Louis Blanc et de Victor Hugo. Dans toute la France, note Le Figaro : "on a beaucoup banqueté en l’honneur de la Bastille" (16 juillet 1879).

Le 14 juillet, c’est la Révolution tout entière. C’est bien plus que le 4 août, qui est l’abolition des privilèges féodaux ; c’est bien plus que le 21 septembre, qui est l’abolition du privilège royal, de la monarchie héréditaire. C’est la victoire décisive de l’ère nouvelle sur l’ancien régime. Les premières conquêtes qu’avait values à nos pères le serment du Jeu de Paume étaient menacées ; un effort suprême se préparait pour étouffer la Révolution dans son berceau ; une armée en grande partie étrangère, se concentrait autour de Paris. Paris se leva, et, en prenant la vieille citadelle du despotisme, il sauva l’Assemblée nationale et l’avenir.

Mais, à ceux de nos collègues que des souvenirs tragiques feraient hésiter, rappelons que le 14 juillet 1789, ce 14 juillet qui vit prendre la Bastille, fut suivi d’un autre 14 juillet, celui de 1790, qui consacra le premier par l’adhésion de la France entière, d’après l’initiative de Bordeaux et de la Bretagne. Cette seconde journée du 14 juillet, qui n’a coûté ni une goutte de sang ni une larme, cette journée de la Grande Fédération, nous espérons qu’aucun de vous ne refusera de se joindre à nous pour la renouveler et la perpétuer, comme le symbole de l’union fraternelle de toutes les parties de la France et de tous les citoyens français dans la liberté et l’égalité. Le 14 juillet 1790 est le plus beau jour de l’histoire de France, et peut-être de toute l’histoire. C’est en ce jour qu’a été enfin accomplie l’unité nationale, préparée par les efforts de tant de générations et de tant de grands hommes, auxquels la postérité garde un souvenir reconnaissant. Fédération, ce jour-là, a signifié unité volontaire.

Bien à tous et à toutes.
Amitié,
Micka

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"chaque jours qui passe, Dieu nous rapproche un peu plus de son royaume";
"l'homme doit se rappeler qu'il a un seul et meme père"

Une très bonne Fête Nationale à tous les Français !

Cher Micka, je vous assure que je ne suis pas royaliste, mais votre message relève de la propagande pro-révolutionnaire et n'est pas du tout objective.

Le 14 juillet 1789, il n'y avait pas d'armées étrangères menaçant Paris !
Des orateurs ont agité la foule pour s'attaquer à un symbole : après avoir pillé une armurerie, des émeutiers ont pris d'assaut la prison de la Bastille en tuant la garnison (la tête du gouverneur de la Bastille a été mise au bout d'une pique puis promenée dans les rues de Paris), ceci alors qu'il n'y avait que 7 prisonniers : quatre faussaires, deux fous et un délinquant sexuel !

Quelques mois après, les Révolutionnaires (inspirés par les loges maçonniques notamment) se sont saisis des biens de l'Eglise, qui a servi de bouc-émissaire au moment où les troubles limitaient le ravitaillement de la Capitale. En 1790, les prêtres sont obligés de jurer leur adhésion aux idées révolutionnaires, incompatibles avec la Foi (le Pape a condamné la Constitution civile du Clergé), sous peine d'entrer en clandestinité.
Les ordres religieux contemplatifs ont été dissous et les députés demandent à ce que ce soient les habitants qui désignent leurs curés et évêques

Mon ancêtre n'ayant pas voulu cautionner la Révolution a émigré en Allemagne, mais quand il est revenu en Bretagne, il a été exécuté comme des milliers d'autres.

Alors permettez-moi d'émettre des réserves quand vous parlez d' "union fraternelle de toutes les parties de la France"

On aurait peut-être mieux fait de choisir le 26 août comme fête nationale, car la Déclaration des Droits de l'Homme (même si elle n'a pas été tout de suite appliquée, surtout durant la Terreur) était quand même une meilleur idée que l'attaque d'une prison quasi-vide !


voici un résumé assez neutre des épisodes de la Révolution Française (c'est un site d'Histoire de bonne qualité, pas une page écrite par des nostalgiques de l'Ancien Régime) : http://www.herodote.net/histoire/synthese.php?ID=66

Je vais jouer les troubles fête mais franchement cette fête me laisse d'une indifférence presque totale. La seule chose que je vois c'est que c'est chaumé et qu'au lieu d'aller suer au travail, je suis resté chez moi.

Monachorum a écrit:

Je vais jouer les troubles fête mais franchement cette fête me laisse d'une indifférence presque totale. La seule chose que je vois c'est que c'est chaumé et qu'au lieu d'aller suer au travail, je suis resté chez moi.

Moi c'est pareil, quand je travaillais j'appréciais le jour chômé ! Le reste...

Bon ben, j'ai fait une erreur en croyant bien faire, mille excuses

Micka a écrit:

Bon ben, j'ai fait une erreur en croyant bien faire, mille excuses

L'erreur est pardonnée. Mais à vrai dire ici nous préférons fêter un Saint que fêter une république athée qui à passé son temps à promouvoir la culture de la mort.

Cela dit, c'est la St Bonaventure ce jour et franchement je préfère fêter ce grand Docteur de l'Église qu'une république dont je me fous éperdument.

Citation :

Le 14 juillet une imposture partisane devenue une pseudo-fête nationale

Il faut démystifier la révolution, dite française, en commençant par signaler ses mensonges symboliques en premier lieu celui du "14 juillet", anniversaire de "la prise de la Bastille, symbole de l'arbitraire" selon la version officielle faussement établie.

Il n'y a pas eu prise de la Bastille mais entrée autorisée par la porte ouverte, vers cinq heures du soir. Précédemment, une délégation des émeutiers avait pris son déjeuné à l'intérieur de la forteresse, sur invitation et en compagnie de son gouverneur Bernard de Launay.

La Bastille était un vieux bâtiment militaire dont la destruction était prévue. C'était une ancienne forteresse, édifiée quatre siècles auparavant pour la protection de Paris et devenue prison d'Etat en voie de désaffectation. Du 1er janvier 1789 au 14 juillet, il n'y était entré qu'un seul prisonnier. "Le Grand Larousse du XXème siècle", en six volumes précise : "D'autre part, à cause du confort dont les prisonniers étaient entourés et à cause des traitements élevés des officiers de l'état-major, la Bastille coûtait cher au gouvernement..."

Le 14 juillet il y avait sept incarcérés en tout mais aucun prisonnier politique. Quatre détenus de droit commun furent libérés par les émeutiers fanatisés au milieu des réjouissances, et réincarcérés par la suite. Deux fous, dont un Anglais qui fut porté en triomphe puis renfermé à l'asile de Charenton ; l'autre fou étant transféré cinq jours plus tard dans le même asile d'aliénés. Le septième interné était un jeune noble du Languedoc, dévoyé et débauché, enfermé provisoirement à la demande de sa famille, qui s'empressa de disparaître.

La garnison était composée de 82 invalides de guerre, avec un renfort récent de 32 soldats.

Le soir du 14 juillet, ces militaires sont menés sous escorte à l'Hôtel de Ville proche. En chemin, les menaces et les injures pleuvent sur eux. Le gouverneur de la Bastille est assassiné en cours de route. On confie le soin de décapiter son cadavre à un boucher, qui s'escrime d'abord avec un sabre qu'on lui a tendu, mais doit finir à l'aide de son couteau de poche. La tête fixée au bout d'une pique est promenée à travers la ville pendant deux jours. Trois officiers et trois Invalides sont également mis à mort par les émeutiers. Les auteurs de ces forfaits se déclarèrent "vainqueurs de la Bastille".

Près d'un siècle après, la IIIème république décide d'en faire la fête nationale de la France

que les Américains appellent le "Bastille Day" (le jour de la Bastille). A partir du 14 juillet 1880 cet épisode particulièrement sanguinaire de la révolution - cette émeute dont l'anniversaire fut déjà stupidement célébré en 1790 sous le nom de Fête de la Fédération - devient la fête nationale avec la paradoxale obligation de service pour les militaires de parader à cette occasion.

Il convient de fixer une autre date plus convenable comme fête nationale française.

A la place d'un anniversaire de guerre civile, dont le symbolisme est plus que douteux, le choix de la date du 15 août, fête de l'Assomption de la mère du Christ, patronne principale de la France, paraît le plus opportun. Au XIXème siècle, sous le premier et le second Empire, le 15 août était le jour de le fête nationale. Aujourd'hui, les français conscient de la réalité histoique, culturelle et religieuse de la France, se doivent de reconnaître le 15 août comme leur véritable fête nationale.
Trouvé sur ce site : http://www.actionroyaliste.com/

Chère Monachorum,
Au moins vous etes direct et je suis d'accord avec vous que ça ne concerne point l'église mais sachez que les choses dans le monde qui se passe et qui se sont passé (hors la religion) sont au regard de Dieu. Nous sommes tous ses créatures.

Amicalement,
Micka.

Sans vouloir fouttre le souk, je trouves cela fou de poser comme une vérité absolue une oit-disant vérité dut à ses convictions et de ne rendre aucun hommage à des personnes qui sont mortes .

Qui était là le 14 Juillet 1789 ici ? Qui est le mieux placé pour en parler ?

Par ailleurs la religiona aussi sa part de responsabilité dans certaines pertes et a meme oeuvré pour un culte de mort . Que croyez vous qu'elle a fait pendant l'inquisition ou les croisés ? Qu'elle n'oeuvrait pas à vouer un culte à la mort ?

Et une république ne peut pas etre athée puisqu'il y'a une partie des croyants que cela soit islam ou autres

S'il vous plait ne vous querellé pas! ce n'est pas le but sur le forum mais seulement....."écoutez"
Dieu ne veut pas celà

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"chaque jours qui passe, Dieu nous rapproche un peu plus de son royaume";
"l'homme doit se rappeler qu'il a un seul et même père"

Yireq a écrit:

Sans vouloir fouttre le souk, je trouves cela fou de poser comme une vérité absolue une oit-disant vérité dut à ses convictions et de ne rendre aucun hommage à des personnes qui sont mortes .

Dans ce cas on pourrait aussi rendre hommage à Hitler et à Pol Pot ?

Citation :

Qui était là le 14 Juillet 1789 ici ? Qui est le mieux placé pour en parler ?

Certainement pas les manuels d'histoire distribués par l'état à la gloire de la République... nous avons le même problème ici au Québec concernant la "révolution tranquille" : on lave le cerveau de enfants en leur faisant croire que le Québec d'avant 1960 était dans la "grande noirceur" alors qu'il n'en est historiquement rien du tout (c'est un mythe monté par la pensée des babyboomers qui croient avoir "inventé le Québec" et qui ont jeté le bébé avec l'eau du bain du Baptême). Il faut savoir aller chercher l'information de plusieurs sources historiques crédibles.

Citation :

Par ailleurs la religiona aussi sa part de responsabilité dans certaines pertes et a meme oeuvré pour un culte de mort . Que croyez vous qu'elle a fait pendant l'inquisition ou les croisés ? Qu'elle n'oeuvrait pas à vouer un culte à la mort ?

Oui, bon : Seigneur, délivre-nous de l'historiquement incorrect ! Et des anachronismes formatés dans nos consciences modernes ! La vérité vous rendra libre disait un certain Jésus de Nazareth. Je vous invite à vous procurer cet excellent petit bouquin fort éclairant et essentiel sur les grands moments de l'histoire : Historiquement correct de Jean Sévillia qui remet en perspective et dans leurs contextes... mais surtout qui explique sans orientation idéologique les événements... qui ne sont pas toujours ce que l'on croit dans notre monde où la pensée unique s'invente des bourreaux et des boucs émissaires pour évacuer ses peurs, sa responsabilité et sa culpabilité.

Citation :

Et une république ne peut pas etre athée puisqu'il y'a une partie des croyants que cela soit islam ou autres

Les régimes athées n'ont pas eu de scrupule à écraser les croyants, toutes religions confondus. Juste de posséder une Bible était passible de mort dans certains pays communistes athées il n'y a pas si longtemps (et même encore en certains endroits). La laïcisme à outrance conduit à l'intolérance...

Cordialement,
Hélène
p.s. : je vois que ce sujet est assez sensible : j'invite chacun à demeurer courtois et respectueux dans les échanges. Nous pouvons être en désaccord mais non pas nous manquer de respect. Nous intervenons avec des arguments et non par des attaques personnelles. Merci de votre collaboration.

Si je puis me permettre, j'aurai du réfléchir un moment avant de mettre le sujet, je ne savais pas que ça causerait désordre, pardon à tous, je suis confus

Faut pas vous excuser Micka !

Yirek, il faut être cohérent. Si on ne peut pas, selon vous, parler de la Révolution française parce que nous n'y étions pas ;
alors logiquement vous ne pouvez pas parler de l'Inquisition (laquelle ?) ou des croisades (laquelle ?) puisque vous n'y étiez pas non plus...