Récemment, j'ai produit un vidéo pour dire aux électeurs québécois de ne pas voter en faveur des libéraux en raison de leurs actions contre les enfants à naître.
Lors des discussions sur mon vidéo, j'ai rencontré une attitude dérangeante, outre l'indifférence face aux enfants à naître.
L'attitude se résume ainsi: À quoi ça sert de parler d'avortement? Tous les partis majeurs y sont en faveur, tout le monde est en faveur, tout le monde est d'accord que ça reste légal et personne ne veut en parler. Que c'est-tu fais-là? T'as pas rapport
L'esprit québécois est profondément brainwashé au sujet de la démocratie. (Pardonnez l'anglicisme flagrant!)
Le but de ce billet n'est pas d'aborder l'avortement, mais la démocratie.
La pensée unique est une épidémie au Québec. C'est comme si la collectivité donnait droit aux individus de prendre au sérieux les dossiers qui les concernent seulement lorsque les média et les élites les déclarent importants. Le moment où un dossier n'est plus d'actualité et les Québécois n'y pensent plus, c'est comme si l'individu n'avait plus le droit d'avancer le sujet. Donc, si tu te sens concerné par le tabagisme, les droits des pères ou les sans-abri (pour en nommer trois comme exemple) désolé, mais t'as pas rapport, fek ferme ta gueule. Les sujets du jour sont la santé, l'éducation, l'environnement, la fiscalité et la souveraineté. N'éloignez-vous pas trop du sujet.
La démocratie, ça nous appartient. On n'a pas besoin de la permission des autres pour avancer des sujets considérés comme "marginaux". On n'est non plus obligé de suivre la majorité ou de voter pour un parti majeur.
Je déteste cette tendance au Québec de vouloir suivre tout le monde, par peur de paraître "à part". C'est sûr que cette tendance est universelle parmi les gens, mais ayant habité le Québec et l'Ontario, il me semble que cette attitude est plus marquée dans la Belle Province.
Il n'y a rien de malsain de ne pas toujours penser comme les autres. Pour changer la société, il faut que des individus aient la courage et l'intelligence de critiquer la pensée conventionnelle.
Si on ne respecte pas le droit des gens de décider pour eux-mêmes ce qui est important, on remet en question les fondements même de la démocratie.