Témoignage de soutien "secouant", dans l'épreuve

Histoire vraie : mon parrain est médecin dans un village d'Amérique du sud, et un jour, le père et la mère d'une famille de 4 enfants qu'il connaît bien viennent le voir pour discuter avec lui.
"Docteur, nous sommes là devant vous, car nous avons un problème. Ma femme est de nouveau enceinte. Nous sommes catholiques, et nous avons déjà 4 enfants... ça rendrait notre vie bien compliquée au niveau de l'organisation et de l'argent d'avoir ce cinquième enfant. Nous voulons un avortement, mais on désirait avoir votre avis sur la décision à prendre...
- Ok, je comprends, vous avez raison, ça à l'air compliqué comme situation. Quel âge a votre premier né? demanda mon parrain.
- Ramon à 14 ans, Docteur.
- Et il se porte bien, si ma mémoire est bonne.
- Oh, il est en pleine santé Docteur, mais vous le savez : vous le suivez depuis sa naissance.
- Hé bien voilà la solution à votre problème : tuez Ramon, dit il le plus sérieusement du monde. Après tout, il a déjà vécu 14 ans et en pleine forme en plus. C'est pas si mal, alors que votre enfant à naître n'a pas encore eu cette chance. Puisque vous voulez en tuer un, vous savez lequel. Allez, allez, place aux jeunes!"
Et il les vira sans ménagement de son officine. Ce couple venait pour avoir sa "bénédiction" pour cette IVG. Ils ont été bien reçus.
L'histoire a un happy ending, le bébé étant finalement né. Mais cet argument choc, inspiré et in fine, inspirant, servit de nombreuses autres fois à mon ami!

Voici un excellent raisonnement logique finalement que celui de ce médecin! Je retiendrai cette argumentation qui "en bouche un coin"!! Bravo à ton parrain Damien! Grâce à lui bébé est né!

Merci pour lui!
Grâce à lui plein de bébés sont nés... et même des "gros bébés" convertis comme moi!!

C'est excellent !! Ton parrain doit avoir un humour pince-sans-rire, je me trompe ??

En effet, il possède bien un humour pince sans rire. Là, je crois que c'est ce qu'il a trouvé de plus civilisé pour à la fois leur ouvrir les yeux, et refuser de rentrer dans la moindre discussion et servir d'alibi. Et vu la qualité cinglante de la répartie en question ("Tuez Ramon... faut la sortir celle là!), je soupçonne que la moutarde a dû lui monter sévèrement au nez.