[...] Peu après je tombais malade. La chère mère supérieure m'envoya avec deux autres soeurs en vacances à Skolimow non loin de Varsovie. C'est alors que j'ai demandé au Seigneur Jésus : pour qui dois-je encore prier ? Jésus me répondit qu'il me ferait connaître la nuit suivante pour qui je dois prier.
Je vis mon Ange gardien qui m'ordonna de le suivre. En un instant, je me trouvais dans un endroit brumeux, rempli de feu, et là une multitude d'âmes souffrantes. Ces âmes prient avec ferveur, mais sans efficacité pour elles-mêmes, nous seuls pouvons les aider. Les flammes qui les brûlaient ne me touchaient pas. Mon Ange ne me quittait pas un seul instant. Et je demandais à ces âmes quelle était leur plus grande souffrance. Elles me répondirent d'un commun accord, que leur plus grande souffrance était la nostalgie de Dieu. J'ai vu la Mère de Dieu, visitant les âmes du purgatoire. Les âmes l'appellent « Etoile de la mer ». Elle leur apporte du soulagement. Je voulais encore leur parler, mais mon
Ange Gardien m'a donné le signal du départ. Nous sommes sortis de cette prison de douleurs. J'entendis une voix intérieure qui me dit : Ma Miséricorde ne veut pas cela, mais la justice l'exige. Depuis ce moment, je suis en relations plus étroites avec les
âmes souffrantes. (20)
Extrait du "Petit Journal" de Sainte Faustine Copyright © Missionnaires Pallottins Edtions du Dialogue 1997
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde