Jason,
Bien sûr que nous sommes tous responsables de l'édification de la foi de nos frères mais les évêques ont une responsabilité plus grande encore : celle de ne perdre aucun des petits du troupeau qui lui est confié. Croyez-moi, je ne suis pas du genre à chialer contre les évêques car je crois que nous pouvons souvent projeter sur eux nos frustrations contre le paternel biologique qui a manqué à notre égard. Mais il y a objectivement, dans certains endroits du monde occidental, des gens qui ont laissé faire par peur, comme le mercenaire qui s'enfuit devant les loups. C'est assez particulier de l'Église du Québec et sûrement de la France et dans les pays Occidentaux. Notez que tous les évêques ne sont pas fautifs, au contraire, il y a de saints évêques tout comme il y a de saints prêtres et de saints laïcs. C'est le saint Père lui-même qui le jour de son élection avait demandé au peuple de Dieu de prier pour lui afin qu'il ne se dérobe pas devant les loups et qui avait par la suite déclaré qu'il y a de la saleté dans l'Église (il parlait des scandales pédophiles et des tentatives de dissimulation de la part de certains évêques).
Je crois que ce Michael Voris a un ton juste. Il n'accuse pas que les évêques mais il critique aussi les groupes, comités, laïcs dit "progressistes" dans l'Église qui ont laissé la foi de milliers de catholiques aller à la dérive. Ce sont les résultats d'une mauvaise interprétation des textes du Concile Vatican II (et non pas le Concile en lui-même).