J'ai trouvé ce verset dans l'Ecclésiastique ce matin et j'en ai éprouvé de la joie jusque dans l'après-midi... jusqu'à ce que le travail m'assomme un peu, en fait. Mais sans doute faut-il relier ce verset aux précédents pour mieux comprendre en quoi il a causé ma joie :
Si 30:21- Ne te laisse pas aller à la tristesse et ne t'abandonne pas aux idées noires.
Si 30:22- La joie du cœur, voilà la vie de l'homme, la gaîté, voilà qui prolonge ses jours.
Si 30:23- Trompe tes soucis, console ton cœur, chasse la tristesse car la tristesse en a perdu beaucoup, elle ne saurait apporter de profit.
Si 30:24- Passion et colère abrègent les jours, les soucis font vieillir avant l'heure.
Si 30:25- A cœur généreux, bon appétit il se soucie de ce qu'il mange.
C'est donc dit de manière si concise que l'on dirait un concentré de jus de fruit auquel il faut rajouter de l'eau pour l'apprécier à sa juste valeur. Bref, cet homme dont le cœur est 'généreux' (je comprends: ouvert et franc) ressemble à un quelqu'un qui a bon appétit - mais qui ne "creuse pas sa tombe avec ses dents", parce qu'il prête beaucoup d'attention aux aliments qu'il consomme. Pour le cœur, c'est pareil : il faut sélectionner et choisir soigneusement ce dont on le nourrit, afin de demeurer dans la joie.
Constatez par vous-mêmes: il m'a fallu près de dix lignes pour exprimer ce que j'ai ressenti dès ma première lecture !