Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 3,20-21.
Jésus entre dans une maison, où de nouveau la foule se rassemble, si bien qu'il n'était pas possible de manger.
Sa famille, l'apprenant, vint pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
J'ai dû chercher de l'aide pour ce court passage, aujourd'hui. Tout l'Evangile de Marc est à l'image de ses deux lignes, l'une s'opposant à l'autre, afin de nous apprendre quelque chose. Où que Jésus aille, la foule le suit, car elle a découvert qu'auprès de lui, l'existence est changée. Elle n'est plus tout à fait l'existence, mais elle devient la vie. Hier, j'ai conclu que l'importance de ses rassemblements n'a pu qu'écourter la mission du Christ. Mais ce qu'il est important de découvrir maintenant se situe dans le second verset.
Sa famille, les siens, pourrait-on dire, viennent pour se saisir de lui car ils étaient convaincu et ils affirment qu'il a perdu la tête. Eh bien, il est dommage que nous ne perdions pas la nôtre plus souvent, dit un autre commentateur. Et je me range à ce qu'il dit: car chacun d'entre nous souhaiterait retirer de l'Évangile ce qui le rassure, le console et lui donne de l'espoir, mais l'on voudrait pouvoir aussi mettre de côté les exigences de sa parole, comme lorsqu'il dit: "Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous persécutent, au lieu de chercher la première place, prenez la dernière...etc.
Il faudrait bien perdre la tête, cette fois à l'image de la foule, car une foule ne raisonne pas, mais elle se contente d'aimer ce qu'elle entend et ce qu'elle voit, et de suivre...
(Avec un clin d'oeil à frère Dominique... que j'ai lu ici:
http://www.homelies.fr/homelie,ferie,3041.html)