"J'ai été avec toi partout où tu allais" (2 S 7:9)
Le seigneur a toujours été proche, et Il est proche. C'est quelque chose que je ne peux nier, au contraire, je la dis, je l'annonce, je la proclame, et cela, même si je ne ressens plus sa présence.
J'avance donc comme aspiré par un vide dont je sais le secret. Oh, mon Dieu, je me dis parfois que je vais tomber dans ce gouffre où, pourtant, tu demeures ! Hier soir, j'ai lu tout cela dans le livre écrit par un prêtre qui a fait l'expérience d'une effusion de l'Esprit - il écrivait à sa façon ce que d'autres ont écrit avant lui. Lorsque la pluie de grâces et de consolations s'arrêtent, il n'en reste que le souvenir. L'âme souffre beaucoup, elle se rebelle, elle porte comme dit Paul "une écharde dans la chair", elle crie comme Marie-Madeleine: "Hélas, dites-moi où vous l'avez mis, et moi j'irai le reprendre !" Mais c'est justement Lui qui est là, qu'elle a pris pour le jardinier et qui l'appelle : "Marie ! Marie !"
Tu es auprès de moi Seigneur, même si d'aucune façon, je ne parviens à te rejoindre. Mais tu me fais travailler, tu me fais prononcer ton nom si beau et si fort, Ô Jésus, qu'il est à lui seul l'annonce que "le Royaume, ne le cherchez pas, il est au milieu de vous !"