L’accès aux avortements se fait dangereusement rare
lun 2 avr 2007 | Imprimez
De moins en moins d’hôpitaux canadiens prodiguent des soins nécessaires
OTTAWA – La critique du NPD en matière de santé, Penny Priddy, et la critique du NPD en matière de condition féminine, Irene Mathyssen, sont outrées que les services d’avortement soient de moins en moins accessibles dans les hôpitaux canadiens.
Les deux députées réagissent à un rapport cinglant diffusé aujourd’hui par l’Association canadienne pour la liberté de choix, un groupe sans but lucratif selon lequel l’accès aux avortements dans les hôpitaux a atteint un niveau inquiétant de 15,9 % partout au pays.
« Maintenant les femmes ont uniquement accès aux avortements en fonction de leur région et de la taille de leur porte-monnaie. C’est injuste qu’on ne fournisse pas des services sécuritaires et abordables à toutes les Canadiennes », a dit la députée Priddy. « Toutes les femmes ont le droit de faire un choix. L’avortement est un choix légal concernant la santé. »
Dans certaines provinces, l’accès aux médecins qui prodiguent ces soins est minime. Par exemple, il n’y a aucun accès aux services d’avortement à l’Île-du-Prince-Édouard, et le Nouveau-Brunswick et le Manitoba sont dotés de très peu de services d’avortement.
« La pénurie de médecins n’est qu’une partie du problème », a dit la députée Mathyssen. « C’est une question des droits des femmes. Les femmes se sont battues très longtemps pour obtenir la liberté de choix, et ce droit est en danger. Il y va de l’égalité, et les femmes méritent mieux. Je crains que les droits des femmes au Nouveau-Brunswick ne soient pas pris au sérieux. Récemment, une femme à la législature de cette province a été traitée de ‘Barbie’. C’est inacceptable. »
Toutes les femmes au Canada ont le droit d’avoir accès aux services d’avortement en vertu de la Charte des droits et libertés et dans le cadre de la Loi canadienne sur la santé. Mais aujourd’hui, presque tous les hôpitaux qui font des avortements se trouvent à moins de 150 km de la frontière américaine. Et plusieurs provinces n’ont pas assez de fournisseurs d’avortements, obligeant bon nombre de femmes à visiter des cliniques privées.
http://www.npd.ca/page/5107
Ça de la même gang qui ont dit que la montée de l'ADQ représentait une chance d'élire de nouveaux députés pour eux.
Ouin, les avortements sont
tellement rares, qu'il continue d'en avoir 100 000 au Canada à chaque année (30 000 au Québec). Les femmes en manque d'avortement se tue avec des cintres à chaque jour!!!