Quand l'insulte cathophobe est présenté comme de l'art !

Je ne sais pas si vous avez suivi cette scandaleuse affaire mais en France, à Avignon, nous avons le "plaisir" de voir un artiste qui cumule parfaitement l'insulte en guise d'art ! La photo d'Andres Serrano d’un crucifix plongé dans l’urine...

http://www.lesoir.be/culture/arts_plastiques/2011-04-08/piss-christ-indigne-l-eglise-833201.php

La FSSPX à été la première à s'en scandalisé. Le responsable de la FSSPX de France est venu en Avignon samedi dernier prier avec 200 fidèles devant le musée. Le musée le jour à même à décider de fermer ses portes. J'ai bien cru qu'ils avaient renoncés à montrer cette insanité, mais de nouveau rouvert, cette insulte sera de nouveau présente et visible pour le public. La FSSP se joint à la protestation et l'Évêque du coin à même écrit un billet afin de dénoncer cette insulte cathophobe.

Demain samedi à de nouveau lieu un rassemblement devant le musée d'Avignon afin de protester contre cette offense.

Ce genre d'abruti n'a fait cela que pour exister au travers de la polémique qu'il espérait bien générer. C'est lui faire trop d'honneur que de lui donner cette satisfaction, même si son "truc" (oeuvre me semble un mot inadéquat) est abject.

On verra de plus en plus ce genre de provocation : notre société promet la gloire à tous, alors que le talent n'est pas universel. De plus en plus de gens, attirés par ces tristes paillette du monde "people" compensent leur absence totale de don artistique par l'insulte et/ou la dépravation. C'est les pousser à continuer que de montrer que ça fait parler d'eux (cf. télé-réalité et sexualité affichée comme argument de "peoplisation").

Voici une belle réflexion à ce sujet pour entrer dans la semaine Sainte : http://edmondprochain.wordpress.com/2011/04/15/au-pied-de-la-croix-avec-jean/

Superbe et pointant vers le haut, vers le ciel. La puissance de l'humilité et de l'esprit catholique. Merci pour ce beau texte Hélène!

La dite "oeuvre" a été détruite par ce que le directeur de l'exposition a qualifié de "catholiques intégristes d'extrême droite"...

Nous avons donc encore perdu.
Les croyants en la paix du Christ ont encore vu la colère s'exprimer en leur nom... combien de martyrs pour comprendre? Ces gens lisent-ils l'évangile? Je veux dire, avec leur coeur? Lisent-ils la presse? Comme si la haine et la destruction avaient jamais porté le progrès dans notre humanité. Je suis profondément triste et préfère rester sur le beau texte proposé par Hélène...

Allons allons, si c'était une figurine du grand prophète Mahomet qui avait été sali comme cela, quel tam-tam on aurait entendu ! Les associations vent debout, les médias en furie et plein de manifestants dans les rues...

Mais pour le Christ, silence radio...Pas un seul évêque ne réagit...

Oui... ça renvoie au topic sur la constitution hongroise, ou je note un gros souci de posture des chrétiens, et des catholiques en particulier. Je parle de communication, pas de posture guerrière!
Comme si une gène, presque une honte, bloquait l'expression de notre église. Il faut dire à sa décharge qu'objectivement, elle sait très mal communiquer avec "le siècle", et que ses quelques tentatives infructueuses et maladroites se sont soldées par des échecs cuisants qui ont dû l'échauder...

lambic a écrit:

Mais pour le Christ, silence radio...Pas un seul évêque ne réagit...

Tut, tut, tut !

Citation :

Une profanation d’un Christ en Croix dans un musée et sur la voie publique d’Avignon
par Mgr J.-P. Cattenoz
11 Avril 2011

Comment est-il possible de déposer un crucifix dans un verre, de « pisser sur le Christ en croix » jusqu’à remplir le verre, prendre un cliché du résultat et déclarer qu’il s’agit d’une œuvre d’art ? Pour moi, évêque, comme pour tout chrétien et tout croyant, il s’agit là d’une provocation, d’une profanation qui nous atteint au cœur même de notre foi !

Comment est-il possible de ressortir une telle ordure des poubelles de l’histoire - le cliché date de 1987 – pour l’exposer dans la cité des papes ? La collection Lambert n’a-t-elle pas perçu qu’elle exposait une photographie qui blessait gravement tous ceux pour qui la Croix du Christ est le cœur de leur foi ? Ou bien a-t-elle voulu provoquer les croyants en bafouant ce qui pour eux est au cœur de leur vie : la Croix du Christ, unique source de vie pour l’humanité ?

Comment les autorités locales interrogées se sont-elles lavé les mains comme Pilate autrefois en déclarant que la municipalité, qui subventionne en partie la collection, n'avait pas "vocation à s'immiscer dans les choix artistiques effectués par les responsables d'un lieu qui n'est pas un musée municipal et dont la collection appartient à un mécène privé" ?

Les autorités locales n’ont-elles pas entre autre pour mission d’assurer le respect de la foi des croyants de toute religion ? Or une telle œuvre reste une profanation qui, à la veille du vendredi saint où nous ferons mémoire du Christ qui a donné sa vie pour nous en mourant sur la Croix, nous touche au plus profond de notre cœur.

Y aurait-il parfois deux poids et deux mesures ? Si un cliché représentant un Coran trempé dans l’urine d’un photographe était affiché aux yeux de tous comme une œuvre d’art, la réaction des autorités locales, de l'Etat, serait immédiate pour dénoncer une telle atteinte à la foi de nos frères musulmans. Il serait demandé à la justice de condamner les auteurs de tels comportements, et je serais le premier à m’associer à leur réaction pour dénoncer ce qui serait une profanation grave, un scandale touchant la foi de ces croyants.

Comment et pourquoi les autorités de l’État restent-elles sans réagir devant l’affichage d’un Christ trempant dans de l’urine ? Devant un tel scandale, je me dois d’alerter publiquement les autorités de mon pays qui se targuent de défendre une laïcité positive et qui par ailleurs tolèrent une fois de plus l’affichage de photos qui portent gravement atteinte à la foi des chrétiens. Une fois encore, dans le cas d’atteinte à notre foi chrétienne, le silence reste la règle de la part des autorités, et elles continuent à soutenir des comportements qui nous blessent au cœur de notre foi et plus encore en ce temps de la Passion et de tout ce que cela représente pour nous.

Avignon, le 8 avril 2011.

+ Jean-Pierre Cattenoz,
archevêque d’Avignon

Source : http://www.libertepolitique.com/actualite/56-eglise/6718-une-profanation-dun-christ-en-croix-dans-un-musee-et-sur-la-voie-publique-davignon-par-mgr-j-p-cattenoz

Pas parce que les médias de masse n'en parlent pas que "personne n'a réagi"... allez sur les blogs de la cathosphère et lâchez le NouvelObs, depuis des jours qu'on en parle (ainsi que sur les réseaux sociaux).