Dieu répond à tous nos besoins

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 8,1-10.
En ces jours-là, comme il y avait de nouveau une grande foule de gens, et qu'ils n'avaient pas de quoi manger, Jésus appelle à lui ses disciples et leur dit :
« J'ai pitié de cette foule, car depuis trois jours déjà ils sont avec moi, et n'ont rien à manger.
Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en route ; or, quelques-uns d'entre eux sont venus de loin. »
Ses disciples lui répondirent : « Où donc pourra-t-on trouver du pain pour qu'ils en mangent à leur faim, dans ce désert ? »
Il leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils lui dirent : « Sept. »
Alors il ordonna à la foule de s'asseoir par terre. Puis, prenant les sept pains et rendant grâce, il les rompit, et il les donnait à ses disciples pour que ceux-ci les distribuent ; et ils les distribuèrent à la foule.
On avait aussi quelques petits poissons. Il les bénit et les fit distribuer aussi.
Ils mangèrent à leur faim, et, des morceaux qui restaient, on ramassa sept corbeilles.
Or, ils étaient environ quatre mille. Puis Jésus les renvoya.
Aussitôt, montant dans la barque avec ses disciples, il alla dans la région de Dalmanoutha.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Je reste fasciné par cette "arithmétique divine" qui fait que sept pains partagés entre quatre mille personnes font qu'à la fin sont récoltés sept corbeilles de pains. Autrement dit, sept divisé par quatre mille donne un résultat de beaucoup supérieur à sept. C'est qu'en réalité, quand le Seigneur divise, en réalité il multiplie. Du reste, tant d'exégètes savants se sont penchés sur les symboles contenus dans ce récit, que je ne souhaite pas ajouter mon commentaire personnel.

Si ce n'est, peut-être, que le pain est en lui-même un symbole puisqu'il peut à lui seul désigner tout ce dont l'homme a besoin. Lorsque nous prions le Notre Père, nous savons bien qu'à la demande : "Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour" correspondent tous les besoins corporels mais aussi spirituels de celui qui prie.

Aujourd'hui, j'ai reçu ce dont j'avais besoin aussi. Après avoir pris mon repas de midi avec ma mère, j'ai fait un détour par la maison. Je n'avais pas besoin de faire ce détour : il n'y a pas de distribution de courrier le samedi et je n'avais besoin de rien de particulier. Je m'y suis rendu sous le coup d'une inspiration très commune. Mais en ouvrant la porte, j'ai découvert une cascade d'eau dévalant les escaliers du premier étage, s'étalant dans une pièce contiguë de mon couloir, avat de continuer à se répandre par l'escalier qui conduit au sous-sol...
C'est une conduite d'eau du chauffe-eau de la salle de bains qui avait cédé. Non pas à cause du grand froid mais par simple vétusté. Or, une fuite de gaz aurait pu se produire aussi - mais j'avais coupé cette arrivée du gaz il y a quelques jours.

Je n'ai pas trouvé de plombier disponible, mais j'ai eu les renseignements dont j'avais besoin. Le circuit d'eau de la chaudière est isolé de celui que j'ai dû couper, et donc je m'en suis très bien tiré une fois de plus.

On me dira que ce commentaire d’Évangile est un peu comique, mais ceci demeure : je suis sain et sauf !

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Je vais piocher mon petit pain biblique (comme çà correspond aussi à l'Evangile d'aujourd'hui) avant de fermer la boutique et de rentrer me reposer... la fatigue se fait sentir, j'ai tout de même évacuer douze à quinze seaux d'eau et épongé partout... Béni soit Dieu, qu'il m'en advienne en tout selon sa miséricorde !

Petit pain de ce soir sur http://www.adlumen.net/pains/index.html

"Ta miséricorde leur vient en aide et les guérit" (Sg 16:10)

(A l'instant où je commençais à écrire ce dernier message, un plombier m'a annoncé son passage lundi à la première heure...)

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Ben ça, alors... C'est une belle grâce que Dieu vous a faite, de vous guider là où il fallait être, pour ne pas risquer de gros dégâts !
Et une bien plus belle grâce encore, à mon sens, que vous voyiez le bien que Dieu a fait pour vous, au lieu de gémir sur votre inondation... Cela prouve à quel point vous êtes à Son écoute !

Je prie en ce moment pour avoir la même confiance car je trouve le temps long, ces jours-ci...

Je suis allée faire un tour également sur le site que vous mentionnez, et j'ai obtenu... "C'est toi que J'ai choisi" (Ag 2:23)... Pas compris, là...

Eh bien, cela veut dire que le Seigneur vous a choisie ! Quoi d'autre ?

Je ne suis toujours pas couché, malgré cette très longue journée. J'ai toujours devant les yeux la cascade qu'était devenu mon escalier, puis l'image du petit seau que je plongeais dans un "trop plein" à la cave afin de remplir un plus grand seau - ensuite, je remontais les marches et jetais l'eau à même la terre dans le jardin. J'ai bien fait quinze voyages ainsi... disons donc, à raison de dix litres par voyage...cent cinquante à deux cents litres d'eau. Est-ce possible ?

Mais si j'étais resté absent durant six heures de plus ! Je n'ose même pas m'imaginer les dégâts. J'aurais dû travailler toute la nuit et je n'aurais pas pu éviter de tremper les pieds dans l'eau glacée... Ensuite, je songe que pour la deuxième fois, c'est une installation d'un même chauffagiste qui pose problème. Il m'avait pourtant été recommandé par des personnes de confiance. Pfff... que cette époque est mauvaise !!!

boisvert a écrit:

Eh bien, cela veut dire que le Seigneur vous a choisie ! Quoi d'autre ?

Oui, d'accord ! Mais pour quoi faire ?? (Non, mais parce que là, j'ai qu'une envie, c'est hiberner... )

Il t'a choisi parce qu'Il t'aime.
Il t'a choisi pour aimer, Cessounette.
Il t'a choisi pour témoigner qu'Il aime chacun.
Pour les détails, cela viendra en son temps...nada te turbe...et si tu as besoin d'hiberner, alors hiberne avec Lui.

Pascal a raison, c'est tout simple ! Il vous dit : "Je t'ai choisie", ce n'est pas avec un contrat d'emploi caché derrière le dos ! Bon dimanche !

Il y a une suite... le plombier est passé et m'a débarrassé du chauffe-eau. Cela ne m'a coûté que quarante euros. A dix heures, j'ai pu reprendre le travail. Mais la nuit du dimanche a lundi m'a été pénible car j'ai songé - c'est un leitmotiv chez moi, que personne dans ma famille n'était venu me prêter main forte.

Ensuite, ce midi, je veux dire: après le repas dans la maison de repos, avec ma mère, je marchais dans les rayons du supermarché. Tout d'un coup, j'ai ressenti la présence de mon défunt père. Des paroles que je lui avais dites me sont revenues en tête - et j'ai eu nettement le sentiment qu'il me parlait depuis le fond de moi-même en me remerciant pour la réparation entreprise ...

Cela m'a reporté en avril 2008. Au moment de son ultime hospitalisation, comme l'ambulance tardait, il s'était énervé et il avait crié : "C'est ma maison, personne ne peut me la prendre !" Je l'avais rassuré d'un seul mot: "Mais il n'est pas question de prendre ta maison, elle sera toujours ta maison, nous en prendrons soin !"... Il avait eu l'air de réfléchir profondément puis, sur la souche du médecin, qui avait appelé une ambulance, il avait inscrit quelques mots et, avec un sourire triomphant, l'avait glissé dans une poche de son pantalon. Je me souviens que je m'étais demandé ce que c'était, et s'il n'avait pas perdu son bon sens...

Deux jours plus tard, les vêtements étant revenus chez nous et j'avais retrouvé cette souche où il avait griffonné : "Très anciennement originaire de Vaulx" (son village natal) ... J'ai compris alors ce qui l'avait rassuré. Il se savait très malade, il savait sans doute qu'il ne reviendrait plus mais il s'était rappelé la maison d'enfance et il s'était dit quelque chose comme "Ce n'est rien, je rentre à la maison"..."

Ce souvenir a rejailli tout d'un coup du fond de mon cœur mais avec une forme de remerciement, d'approbation. On me croira ou pas, cela voulait dire : merci d'avoir pris soin de la maison. Pendant quelques instants, je me suis senti comme rempli de sa personnalité à lui... Il pouvait être vraiment exaspérant parfois, dur, même, "à l'ancienne", mais là, c'était son bon côté, gentil, bref, mon papa... Quelle étrange mais encourageante impression !

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