Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 3,31-36.
Celui qui vient d'en haut est au-dessus de tout. Celui qui est de la terre est terrestre et il parle de façon terrestre.
Celui qui vient du ciel rend témoignage de ce qu'il a vu et entendu, et personne n'accepte son témoignage.
Mais celui qui accepte son témoignage certifie par là que Dieu dit la vérité.
En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l'Esprit sans compter.
Le Père aime le Fils et a tout remis dans sa main.
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire en lui ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Dans la première lecture, les apôtres, après avoir été mis en prison et menacés de mort, se retrouvent miraculeusement libres devant leurs juges et ils leur répondent : "Il vaut mieux obéir à Dieu qu'aux hommes."
Je sais que cette parole a servi à de nombreux extrémistes, car il leur suffit, pour se justifier, de dire qu'ils ont tué et massacré des hommes afin d'obéir à Dieu. Tandis que les apôtres, en disant ces mots, se déclarent prêts à mourir plutôt qu'à désobéir au Seigneur. Ce n'est vraiment pas comparable !
Le Psaume m'a rempli de joie car il exprime exactement ce qu'il advient aux croyants chaque jour, dans leur quotidien. Tant pour les apôtres après la Résurrection que pour nous aujourd'hui, dans le monde tel qu'il est, il nous revient d'obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. Cela se traduit de façon très simple, d'une manière dont, souvent, nous ne nous rendons même pas compte.
De toute évidence, suivre les préceptes du Seigneur devient un malheur "existentiel" et le Psaume dit: "Malheur sur malheur pour le juste, mais le Seigneur chaque fois le délivre." Nous vivons donc en deux temps : celui du malheur et celui de la délivrance du malheur. Nous avons les deux: le temps et le contre-temps; la douleur et la joie; la peine et le repos; la crise et l'espérance; l'oubli et le souvenir; la mort et la vie éternelle.
Moi qui écris, je ne suis pas plus de ce jour que j'étais il y a dix ans, lorsque j'ai commencé à écrire. J'ai appris, aujourd'hui, que la douleur dans mon bras est un remède pour ma foi. Comment l'expliquer ? Parce que je me suis levé malgré tout. Et, le jour venu, je me lèverai quand bien même je serai mort !
.