Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,60-69.
Jésus avait dit dans la synagogue de Capharnaüm : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle. » Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, s'écrièrent : « Ce qu'il dit là est intolérable, on ne peut pas continuer à l'écouter ! »
Jésus connaissait par lui-même ces récriminations des disciples. Il leur dit : « Cela vous heurte ? Et quand vous verrez le Fils de l'homme monter là où il était auparavant ?. . .
C'est l'esprit qui fait vivre, la chair n'est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.
Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas, et celui qui le livrerait.
Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. »
A partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s'en allèrent et cessèrent de marcher avec lui.
Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? »
Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ? Tu as les paroles de la vie éternelle.
Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint, le Saint de Dieu. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
En disant ces mots : "C'est l'esprit qui fait vivre, la chair n'est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.", Jésus indique véritablement, par avance, que sa passion, sa mort et sa résurrection se poursuivront jusqu'à la fin des temps dans le sacrement de l'Eucharistie.
Nous qui le savons, comme nous devrions aimer et chérir l'Eucharistie ! Nous avons ce trésor d'éternité déjà présent dans notre quotidien, mais combien d'entre nous n'en profitent pas assez ? J'en témoigne : depuis la fin de ma dépression en 1993 jusqu'à ce jour, j'ai communié chaque matin sans discontinuer.
Or, hélas, malheur ! : la seule exception apparaît en cette année 2012, et c'est aujourd'hui, car du fait du manque de prêtres, la messe du samedi a lieu désormais le soir et est "anticipée" de celle du dimanche...
Or, je ne sais pas si ceux et celles qui liront ceci s'en rendent bien compte, mais cela veut dire que cet Évangile, d'aujourd'hui, qui, justement, nous confirme cet état bienheureux qui durera jusqu'au retour en gloire de notre Seigneur... eh bien, je n'aurai pas l'occasion de l'entendre dire. Tout ce que je peux faire, c'est suivre la messe sur ce lien, ce soir :
http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Videos/Messe-quotidienne-sur-le-site-du-Jour-du-Seigneur
mais sans pouvoir communier. Quant à l’Évangile de demain, c'est celui du Bon Pasteur.
Je suis tellement surpris de constater ces choses que je conçois le projet d'envoyer une lettre à notre Évêque.Et je demande de l'aide :
quelqu'un parmi vous pourrait-il m'aider à retrouver cette prophétie qui concernait "la fin du sacrifice perpétuel" ? Je ne l'ai pas retrouvée dans l'Apocalypse, et cela me tracasse beaucoup... qu'il y ait des vendredi 13, je m'en contrefiche, mais l'idée que l’Évangile d'aujourd'hui ne soit pas dit, c'est certainement un très mauvais signe...