boisvert Martyr du forum
| Sujet: La vigne, le vigneron, les sarments Lun 7 Mai 2012 - 11:19 | |
| Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 15,1-8.À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l'enlève ; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu'il en donne davantage. Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite : Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s'il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu'on a jeté dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez. Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous donniez beaucoup de fruit : ainsi, vous serez pour moi des disciples.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris Lorsque j'ai écouté l’Évangile, ce dimanche, j'avais hésité à prendre ma voiture, car je souffre beaucoup de la tendinite consécutive à ma chute du mois de mars. Mais, comme il m'est arrivé si souvent, je me suis dit d'abord: 'non, je n'y vais pas', mais pour m'y retrouver ensuite et ressentir une grande paix. Dans cette chapelle de saint Antoine, située au bord d'une chaussée de grande circulation mais aussi entourée de champs, je me suis senti comme chez moi, et accueilli comme en famille, même si je n'y connais personne par son nom. Mais Celui qui m'a accueilli, je l'ai reconnu ! J'ai retrouvé cette photo, qui montre aussi les alentours. Ce que j'ai retenu de l’Évangile de ce dimanche, c'est d'abord le discours en toute vérité, car Jésus ne cache pas que les sarments qui ne portent pas de fruit seront ôtés puis jetés au feu ! Et même ceux qui portent du fruit, le Père, qui est le vigneron, les "nettoiera" afin qu'ils portent plus de fruits encore. Et il dit a tous de chercher de plus en plus à demeurer unis en Lui, car sans Jésus nous ne pouvons rien faire. Il ne s'agit donc pas d'avoir beaucoup d'activités de bienfaisance et d'engagements, mais d'abord de veiller avec le Seigneur en chaque jour et à toute heure. Un homme ne se développe-t-il pas en prenant la forme de la Croix de son maître ? Le mouvement vertical de l'âme, qui tend à l'union parfaite dans l'Amour, rencontre perpétuellement l'obstacle horizontal des circonstances de l'existence dans le monde aussi bien que la résistance de la chair: il y a donc opposition, effort, lutte, soulèvement... Dans son dynamisme intérieur, l'effort de la vie foi trace donc un signe de croix: verticalement d'abord, latéralement ensuite. J'ai songé à cela et la douleur qui traverse à certains moments mon bras droit, en élancements imprévisibles, depuis l'épaule jusqu'à la main et aux doigts... m'a semblé plus acceptable. En repartant, j'ai émis ce souhait : "Que cette douleur me soit prière comme la prière m'est douceur !" et ce fut une bonne prière, car elle m'apporte encore beaucoup le lendemain. | |
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