Cardinal George : « mon successeur mourra en prison, et le sien, en martyr"
12 novembre 2012 par Daniel Hamiche dans Americatho,
Certes, le cardinal Francis George, archevêque de Chicago (Illinois), est atteint d’un cancer et est dans sa soixante-quinzième année, mais il a gardé toute son acuité intellectuelle. Ce qu’il prophétise pour l’avenir de l’Église catholique aux États-Unis, est grave, voire pessimiste. Et ce constat sombre ne provient pas des résultats de la dernière élection présidentielle, puisqu’il fut établi en octobre et publié dans un court article de Catholic Culture le 24. Lisez ce qui suit.
Le problème crée par le matérialisme séculier aux États-Unis ne trouvera pas de solution avec les élections de novembre, prévient le cardinal Francis George de Chicago.
Le sécularisme est un « problème bien plus important » qu’une quelconque question soulevée pendant la campagne. Le monde laïcisé, a-t-il ajouté, est « sur le mauvais côté de la seule histoire qui finalement est importante ». Le cardinal George a observé que de forts sentiments antireligieux se sont clairement manifestés au cours de des campagnes politiques de cette année, et a confirmé qu’on l’avait correctement cité quand il a prédit : « J’espère mourir dans mon lit : mon successeur mourra en prison, et le sien mourra martyr sur la place publique ».
Le cardinal a déclaré qu’il avait évoqué de manière dramatique cette perspective du martyre pour souligner avec force l’urgence posée par la question d’un sécularisme agressivement antireligieux. Il a ajouté qu’il avait confiance qu’à long terme l’Église « relèvera les débris d’une société ruinée et aidera, lentement, à reconstruire la civilisation, comme elle l’a ait si souvent dans l’histoire de l’humanité. »
Note: Cette déclaration ne fait que renforcer mon intuition que les prises de position contre la famille traditionnelle, les cours de religion dans les écoles, ainsi que certaines condamnations anti-cléricales... ne visent pas seulement à faire disparaître l'Eglise, mais aussi tout souvenir de Dieu ... là où les marxistes ont échoué, ils s'imaginent que "la modernité" peut l'emporter ?