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 Dimanche: Fête de la Sainte Famille

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boisvert
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MessageSujet: Dimanche: Fête de la Sainte Famille    Dimanche: Fête de la Sainte Famille  Icon_minitimeSam 28 Déc 2013 - 13:39

Livre de l'Ecclésiastique 3,2-6.12-14.
Le Seigneur glorifie le père dans ses enfants, il renforce l'autorité de la mère sur ses fils.
Celui qui honore son père obtient le pardon de ses fautes,
celui qui glorifie sa mère est comme celui qui amasse un trésor.
Celui qui honore son père aura de la joie dans ses enfants, au jour de sa prière il sera exaucé.
Celui qui glorifie son père verra de longs jours, celui qui obéit au Seigneur donne du réconfort à sa mère.
Mon fils, soutiens ton père dans sa vieillesse, ne le chagrine pas pendant sa vie.
Même si son esprit l'abandonne, sois indulgent, ne le méprise pas, toi qui es en pleine force.
Car ta miséricorde envers ton père ne sera pas oubliée, et elle relèvera ta maison si elle est ruinée par le péché.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 2,13-15.19-23.
Après la visite des mages à Bethléem, l'ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l'enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu'à ce que je t'avertisse, car Hérode va rechercher l'enfant pour le faire périr. »
Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l'enfant et sa mère, et se retira en Égypte,
où il resta jusqu'à la mort d'Hérode. Ainsi s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète : D'Égypte, j'ai appelé mon fils.
Après la mort d'Hérode, l'ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Égypte
et lui dit : « Lève-toi ; prends l'enfant et sa mère, et reviens au pays d'Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l'enfant. »
Joseph se leva, prit l'enfant et sa mère, et rentra au pays d'Israël.
Mais, apprenant qu'Arkélaüs régnait sur la Judée à la place de son père Hérode, il eut peur de s'y rendre. Averti en songe, il se retira dans la région de Galilée et vint habiter dans une ville appelée Nazareth. Ainsi s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par les prophètes : Il sera appelé Nazaréen.


Cy Aelf, Paris

L'Evangile de ce dimanche montre la sainte famille, sainte malgré dans les tribulations et les troubles de l'époque où elle est apparue. Par deux fois, Joseph a dû prendre des dispositions afin de sauvegarder - aussi longtemps que ce serait nécessaire, l'anonymat de Jésus. Le soin de Joseph envers les siens, sa prudence, et cette justice dont parle si bien le Psaume 1 font de lui un modèle de la vie familiale selon le mode chrétien.

Je suis heureux de lire également l'éloge que fait l'Ecclésiastique de l'esprit de famille. C'est l'esprit de famille qui m'a permis de grandir dans la foi après ma conversion.

Une authentique expérience de conversion fragilise quelque peu, car les yeux des converti(e)s s'ouvrent et ils voient le monde tel qu'il est. Ils voient d'où ils ont été retirés par la bienveillance de la miséricorde divine et ils connaissent une sorte de seconde adolescence.

Pour moi, ce fut carrément : comment vivre encore ?  Et dans les premiers temps, j'ai désiré non pas vivre mais rejoindre le Seigneur dans l'éternité - ou bien devenir disciple de saint François.  Mais tel n'était pas le dessein de Dieu, qui m'a reconduit dans le monde, là où Il le voulait, afin de témoigner.

Les trois premières années qui ont suivi la conversion furent extraordinaires. Je vivais l’évangile à tout moment. Assis à une table avec des amis, je priais intérieurement au moment du repas, et voici l'épouse de l'ami Eric qui apporte les plats;  elle prend une chaise à son tour et se met à dire : "C'est bizarre, un instant j'ai pensé que nous allions "dire les grâces"  avant de manger ! - et une amie de répondre: "Ah, toi aussi !  j'ai pensé exactement la même chose ! Quelle coïncidence !"
C'est une anecdote parmi d'autres. J'ai un jour grimpé sur le camion d'un ferrailleur et ramassé avec lui des "encombrants", pendant que des jeunes, garçons et filles, tenaient joyeusement la caisse de ma boutique - et aussi impossible que cela peut paraître aujourd'hui, je rentrais chez moi avec un bénéfice !  Mais toujours, je rentrais "chez mo"i, c'est-à-dire dans la maison de mon père, mais plus précisément : au dernier étage, où se tenait toujours (et encore aujourd'hui) la croix du Christ qui s'était "animée" pour moi.

Le temps a passé. La période d'intense joie et de folle activité des trois premières années s'est estompée, mais je n'ai guère eu le temps de réfléchir au temps qui passe. Mon père a eu besoin d'aide dans ses comptes et il m'a initié à la gestion de la maison. Il n'y a pas eu de crise - la crise, c'est après coup, c'est maintenant que je la vis. Mais le service à la maison de repos de ma mère, c'est toujours le même fil que je tire et qui me tient en mouvement. Je relis ce passage de l'Ecclésiastique et je vois bien que tout s'ajuste.

Que la fête de la Sainte Famille soit donc aussi la vôtre. Bon dimanche !
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MessageSujet: Re: Dimanche: Fête de la Sainte Famille    Dimanche: Fête de la Sainte Famille  Icon_minitimeLun 30 Déc 2013 - 11:55

Homélie du Pape François


A l’occasion du dimanche de la Sainte Famille, ce 29 décembre, le pape a évoqué, avant l'angélus, place Saint-Pierre, la situation dramatique des exilés, internationaux ou au cœur des familles, pour leur dire la « proximité amoureuse de Dieu ».


« Dieu est là où l’homme est en danger, là où l’homme souffre, là où il s’enfuit, là où il fait l’expérience du rejet et de l’abandon. Mais Dieu est aussi là où l’homme rêve, espère rentrer dans sa patrie en liberté, fait des projets et fait des choix pour sa vie et sa dignité, la sienne et celle de sa famille », a déclaré le pape.

Il a invité à penser "au drame de ces migrants et de ces réfugiés qui sont victimes du rejet et de l’exploitation, qui sont victimes de la traite des personnes et du travail forcé".

Pour le pape, le signe de la bonne santé d'une famille est "la façon dont sont traités les enfants et les personnes âgées".

Il a aussi rappelé trois « mots-clefs » pour l’harmonie en famille, invitant la foule à les proclamer avec lui: « s’il te plaît, merci, excuse-moi ».

Il a invité les familles à « devenir toujours plus une communauté d’amour et de réconciliation, où l’on fait l’expérience de la tendresse, de l’aide mutuelle, du pardon réciproque ».

Après l'angélus, le pape a prié - pour toutes les familles du monde et le synode - une prière qu'il a spécialement composée pour cette fête, et en liaison par satellite avec Nazareth, Lorette et Barcelone, et tous les rassemblements pour les familles dans le monde.

Allocution du pape François avant l’angélus

Chers frères et sœurs, bonjour !

En ce premier dimanche après Noël, la liturgie nous invite à célébrer la fête de la Sainte Famille de Nazareth. De fait, chaque crèche nous montre Jésus avec la Madone et saint Joseph, dans la grotte de Bethléem. Dieu a voulu naître dans une famille humaine, il a voulu avoir une mère et un père, comme nous !

Et aujourd’hui l’Evangile nous présente la Sainte Famille sur le chemin douloureux de l’exil, à la recherche d’un refuge en Egypte. Joseph, Marie et Jésus font l’expérience de la situation dramatique des réfugiés, marquée par la peur, l’incertitude, les désagréments (cf. Mt 2,13-15.19-23). Hélas, de nos jours, des millions de familles peuvent se reconnaître dans cette triste réalité. La télévision et les journaux donnent presque chaque jour des nouvelles de réfugiés qui fuient la faim, la guerre, d’autres graves dangers, à la recherche de la sécurité, et d’une vie digne pour eux et pour leurs familles.

Même lorsqu’ils trouvent du travail, dans des terres lointaines, les immigrés et les réfugiés ne trouvent pas toujours un vrai accueil, le respect, et les valeurs dont ils sont porteurs ne sont pas appréciées. Leurs attentes légitimes se heurtent à des situations complexes et les difficultés qui semblent parfois insurmontables.

C’est pourquoi, en tournant notre regard vers la Sainte Famille de Nazareth, au moment où elle est contrainte à devenir réfugiée, pensons au drame de ces migrants et de ces réfugiés qui sont victimes du rejet et de l’exploitation, qui sont victimes de la traite des personnes et du travail forcé.

Mais pensons aussi aux autres « exilés », je les appellerais les « exilés cachés », ces exilés qui peuvent se trouver à l’intérieur même des familles : les personnes âgées, par exemple, qui sont parfois traitées comme des présences encombrantes. Je pense souvent qu’un signe pour savoir comment une famille se porte est la façon dont on y traite les enfants et les personnes âgées.

Jésus a voulu appartenir à une famille qui ait fait l’expérience de ces difficultés, afin que personne ne se sente exclu de la proximité amoureuse de Dieu. La fuite en Egypte à cause des menaces d’Hérode nous montre que Dieu est là où l’homme est en danger, là où l’homme souffre, là où il s’enfuit, là où il fait l’expérience du rejet et de l’abandon. Mais Dieu est aussi là où l’homme rêve, espère rentrer dans sa patrie en toute liberté, fait des projets et fait des choix pour sa vie et sa dignité, la sienne et celle de sa famille.

Aujourd’hui, notre regard sur la Sainte Famille se laisse aussi attirer par la simplicité de la vie qu’elle a menée à Nazareth.

C’est un exemple qui fait tellement de bien à nos familles, les aide à devenir toujours plus une communauté d’amour et de réconciliation, où l’on fait l’expérience de la tendresse, de l’aide mutuelle, du pardon réciproque.

Rappelons les trois mots-clefs pour vivre dans la paix et dans la joie en famille : s’il te plaît, merci, excuse-moi. Quand, dans une famille, on n’est pas intrusif et que l’on demande « s’il te plaît », quand, dans une famille, on n’est pas égoïste et que l’on apprend à dire « merci », et quand, dans une famille, quelqu’un s’aperçoit qu’il a fait quelque chose de mal et sait demander « excuse-moi », dans cette famille il y a la paix et la joie. Souvenons-nous de ces trois mots. Mais on peut les répéter tous ensemble : s’il te plaît, merci, excuse-moi. Tous : « s’il te plaît, merci, excuse-moi » !

Je voudrais aussi encourager les familles à prendre conscience de l’importance qu’elles ont dans l’Eglise et dans la société. De fait, l’annonce de l’Evangile passe avant tout par les familles, pour ensuite atteindre différents milieux de la vie quotidienne.

Invoquons avec ferveur Marie la très sainte, la Mère de Jésus et notre Mère, et saint Joseph, son époux. Demandons-leur d’éclairer, de réconforter, de guider chaque famille du monde pour qu’elle puisse accomplir avec dignité et sérénité la mission que Dieu lui a confiée.




http://www.zenit.org/fr/articles/exil-de-la-sainte-famille-dieu-est-la-ou-l-homme-est-en-danger
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MessageSujet: Re: Dimanche: Fête de la Sainte Famille    Dimanche: Fête de la Sainte Famille  Icon_minitimeLun 30 Déc 2013 - 13:31

Pour la fête de la Sainte Famille, le pape François a préparé un rendez-vous spécial à l’angélus de midi, place Saint-Pierre, dimanche 29 décembre, un rendez-vous à ne pas manquer pour toutes les familles du monde.


Le pape s'adressera notamment aux participatn de la VIIe rencontre des familles d'Europe organisée à Madrid du 27 au 29 décembre.

En effet le pape François dira une prière pour les familles qu’il a composée lui-même pour l’occasion.

Plus encore, une connexion par satellite reliera pendant l’angélus le sanctuaire de l’Annonciation Nazareth, Lorette et Barcelone.

Nazareth, ville par excellence de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, et où le pape Benoît XVI a lancé un grand centre international pour les familles sous l'égide du Conseil pontifical pour la famille ; la sainte Maison de Lorette (Italie centrale), où les croisés ont ramené de Terre Sainte les « saintes pierres » des trois murs de la maison de Marie à Nazareth pour les préserver des invasions (le quatrième mur étant la paroi de la grotte abritée aujourd'hui par la basilique de l’Annonciation) ; et Barcelone, qui s’honore de la basilique de la Sagrada Familia d'Antonio Gaudi, consacrée par le pape Benoît XVI en 2010.

Le président du Conseil pontifical pour la Famille, Mgr Vincenzo Paglia, a expliqué au micro de Radio Vatican le sens de cette prière pour la famille : « C’est une journée voulue par le pape le jour de la fête de la Famille de Nazareth célébrée en même temps à Nazareth, où Jésus a vécu trente ans, à Lorette, la maison où Jésus a grandi, et à Barcelone, où le grand artiste qu’était Gaudi a créé le sanctuaire de la Sagrada Familia, qui est vraiment une des beautés de notre époque.  Et le pape, à midi, s’unira aux trois sanctuaires, au moment de la prière de l’angélus, pour une prière commune. Ce sera une expérience particulièrement significative, parce qu’il s’agit de souligner l’importance décisive de la famille, à partir de celle de Nazareth. »

« Il faut se rendre compte, insiste Mgr Paglia, que si la famille est détruite, la société elle-même est détruite (…). Parler aujourd’hui de la famille (…) veut dire parler de toute la société. »







Notre-Dame de Lorette




11/12/2013

Le rayonnement du sanctuaire italien Notre-Dame de Lorette est si grand que le calendrier liturgique catholique romain propose une mémoire liturgique pour célébrer la « Translation de la Sainte Maison de Lorette », le 10 décembre.

Et le 10 décembre, c’est à Marie que le pape François a consacré son tweet, en recommandant à ses followers, sur son compte Pape François @Pontifex_fr, de s’en remettre à elle « quand  cela va mal ».

L’occasion de rappeler le pèlerinage que Benoît XVI y avait fait, en octobre 2012, 50 ans après la visite historique de Jean XXIII qui a depuis ce jour-là sa statue tout en haut de la colline.

C’était en 1962, le bon pape Jean s’apprêtait à ouvrir le concile Vatican II et souhaitait confier ses travaux à la Vierge Marie. En 2012, Benoît XVI a souhaité entreprendre la même démarche pour confier de nouveau à Notre Dame de Lorette les  50 ans de l’ouverture du concile et l’Année de la foi  qu’il allait ouvrir une semaine plus tard (12 octobre 2012).

C’était sa deuxième visite après celle pour le rassemblement des jeunes catholiques italiens, l’Agora des Jeunes de 2007. (zenit).

Comme pour son prédécesseur, Jean-Paul II, qui y avait effectué trois pèlerinages, la maison de Lorette était « une maison faite pour y demeurer, y habiter » mais « pour mieux avancer » dans la vie, pour se  rappeler que « nous sommes tous des pèlerins, que nous devons toujours être en marche vers une autre maison, vers la maison définitive, celle de la Cité éternelle, la demeure de Dieu avec l’humanité rachetée”.

Notre-Dame de Lorette est le tout premier sanctuaire marial international consacré à la Vierge : « Ici à Lorette, nous avons l’opportunité de nous mettre à l’école de Marie, de celle qui a été proclamée bienheureuse parce qu’elle a cru », avait souligné Benoît XVI à l’homélie de la messe célébrée sur le parvis de la basilique.

Et de poursuivre : « Marie, qui est la mère du Christ et aussi notre mère, nous ouvre la porte de sa maison, nous aide à entrer dans la volonté de son Fils. C’est la foi, ainsi, qui nous donne une maison en ce monde, qui nous unit en une seule famille et qui nous rend tous frères et sœurs (…) En contemplant Marie, nous devons nous demander si nous aussi nous voulons être ouverts au Seigneur, si nous voulons offrir notre vie pour qu’elle soit une demeure pour Lui ; ou si nous avons peur que la présence du Seigneur puisse être une limite à notre liberté, et si nous voulons nous réserver une part de notre vie qui n’appartienne qu’à nous-mêmes ».

Au cœur de ce sanctuaire, Benoît XVI avait confié  à la très Sainte Mère de Dieu « toutes les difficultés que vit notre monde à la recherche de la sérénité et de la paix, les problèmes de tant de familles qui regardent l’avenir avec préoccupation, les désirs des jeunes qui s’ouvrent à la vie, les souffrances de ceux qui attendent des gestes et des choix de solidarité et d’amour. »

L'histoire de la sainte maison déplacée dans les airs par des anges… est devenue un point de repère familier pour les aviateurs qui ont fait de Notre-Dame de Lorette leur sainte protectrice.


http://www.aleteia.org/fr/artsculture/article/le-sanctuaire-notre-dame-de-lorette-en-italie-5845878107537408
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