Le mercredi de la 3e semaine du temps ordinaire
Deuxième livre de Samuel 7,4-17.
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Quand tes jours seront accomplis et que tu reposeras auprès de tes pères, je te susciterai dans ta descendance un successeur, qui naîtra de toi, et je rendrai stable sa royauté. C’est lui qui bâtira une maison pour mon nom, et je rendrai stable pour toujours son trône royal.
Moi, je serai pour lui un père ; et lui sera pour moi un fils. S’il fait le mal, je le corrigerai avec le bâton, à la manière humaine, je le frapperai comme font les hommes.
Mais ma fidélité ne lui sera pas retirée, comme je l’ai retirée à Saül que j’ai écarté de devant toi. Ta maison et ta royauté subsisteront toujours devant moi, ton trône sera stable pour toujours. »
Toutes ces paroles, toute cette vision, Nathan les rapporta fidèlement à David.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 4,1-20.
« Écoutez ! Voici que le semeur sortit pour semer.
Comme il semait, du grain est tombé au bord du chemin ; les oiseaux sont venus et ils ont tout mangé.
Du grain est tombé aussi sur du sol pierreux, où il n’avait pas beaucoup de terre ; il a levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde ;
et lorsque le soleil s’est levé, ce grain a brûlé et, faute de racines, il a séché.
Du grain est tombé aussi dans les ronces, les ronces ont poussé, l’ont étouffé, et il n’a pas donné de fruit.
Mais d’autres grains sont tombés dans la bonne terre ; ils ont donné du fruit en poussant et en se développant, et ils ont produit trente, soixante, cent, pour un. » Et Jésus disait : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »
Quand il resta seul, ceux qui étaient autour de lui avec les Douze l’interrogeaient sur les paraboles.
Il leur disait : « C’est à vous qu’est donné le mystère du royaume de Dieu ; mais à ceux qui sont dehors, tout se présente sous forme de paraboles.
Et ainsi, comme dit le prophète : “Ils auront beau regarder de tous leurs yeux, ils ne verront pas ; ils auront beau écouter de toutes leurs oreilles, ils ne comprendront pas ; sinon ils se convertiraient et recevraient le pardon.” »
Il leur dit encore : « Vous ne saisissez pas cette parabole ? Alors, comment comprendrez-vous toutes les paraboles ?
Le semeur sème la Parole.
Il y a ceux qui sont au bord du chemin où la Parole est semée : quand ils l’entendent, Satan vient aussitôt et enlève la Parole semée en eux.
Et de même, il y a ceux qui ont reçu la semence dans les endroits pierreux : ceux-là, quand ils entendent la Parole, ils la reçoivent aussitôt avec joie ;
mais ils n’ont pas en eux de racine, ce sont les gens d’un moment ; que vienne la détresse ou la persécution à cause de la Parole, ils trébuchent aussitôt.
Et il y en a d’autres qui ont reçu la semence dans les ronces : ceux-ci entendent la Parole, mais les soucis du monde, la séduction de la richesse et toutes les autres convoitises les envahissent et étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit.
Et il y a ceux qui ont reçu la semence dans la bonne terre : ceux-là entendent la Parole, ils l’accueillent, et ils portent du fruit : trente, soixante, cent, pour un. »
Textes de l’Évangile au quotidien
La royauté de Jésus est infiniment supérieure à celle d'un roi tel que les hommes peuvent s'en représenter une. La royauté de Jésus est de celle qui fit l'homme à son image et selon sa ressemblance.
Et cette Parole vivante est accessible à tous les êtres humains, dans tous les siècles, du moins celles et ceux quie la chercheront, qui désireront la connaître, qui l'accueilleront, qui la recevront et qui en vivront dans une forme de croissance qui se poursuivra dans le "Règne à venir".
A chaque génération (non plus suivant le système de génération de la première alliance - qui fut inscrite dans la chair), le Seigneur fera connaître sa Parole créatrice, qui est tout à la fois : Esprit, Vérité et Vie.
Et quiconque accueillera en lui le Verbe connaîtra dans sa vie comme une seconde naissance - celle qui est déjà promesse d'éternité.
Ce langage peut paraître difficile à suivre - ce le fut pour moi aussi. Au commencement, tout ce que j'ai pu saisir, c'est la vision d'un homme - que je reconnaissais totalement innocent - et qui donnait sa vie parce qu'Il ne supportait pas de me voir malheureux.
Chose que je ne pouvais admettre, mais qui se continue encore. Le moment de la conversion, ce n'est pas tout de mon malheur. Mon témoignage vaut ce qu'il vaut, mais depuis ce jour-là, je me suis relevé, je me suis tenu debout, et je marche !
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