Le vendredi de la 18e semaine du temps ordinaire
Livre de Nahoum 2,1.3.3,1-3.6-7.
Voici sur les montagnes les pas du messager qui annonce la paix. Célèbre tes fêtes, ô Juda, accomplis tes vœux, car le Mauvais ne recommencera plus à passer sur toi : il a été entièrement anéanti.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 16,24-28.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera. Quel avantage, en effet, un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ? Et que pourra-t-il donner en échange de sa vie ? Car le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite. Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le Fils de l’homme venir dans son Règne. »
Le Seigneur revient, le Seigneur est présent, Il est présent ici et maintenant. Pour beaucoup d'entre nous, comme pour moi-même, la crainte est cependant présente, aussi bien du fait des événements contraires de ce temps, du danger de mort qui plane ici et là et qui frappe apparemment sans distinction de personne, ni d'âge, ni de revenu.
Face à cette précarité de la vie humaine, l’Évangile parle sans équivoque possible : mettons-nous en marche tels que nous sommes à la suite de Jésus.
Car il existe bel et bien, ce remède, parfaitement efficace, qui consiste dans le fait de prendre sa croix et de suivre Jésus. Cessons donc de nous projeter dans un imaginaire heureux et illusoire, mais acceptons -nous tels que nous sommes avec simplicité et vérité..
En effet, quiconque accepte et reconnaît avec humilité cette grande précarité de l'humain, il est sur le chemin qui conduit à la vérité, laquelle débouche en vie éternelle.
Parmi celles et ceux qui peuvent témoigner d'avoir vu le fils de l'homme venir dans son règne, je déclare que je suis bien l'un d'entre eux. Serais-je toujours occupé d'en témoigner, s'il en était autrement ? La vie éternelle est déjà commencée...
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