Sur ces mots, notre prêtre nous a dit : "Bien sur, de nos jours, viennent au mariage chrétien des couples qui ont pris tout le temps qu'ils estimaient utile, en vivant en concubinage, avant de s'engager par le mariage chrétien ! MAIS, puisqu'il y a eu fraude devant Dieu, celle-ci est sanctionnée - et la sanction est simple : il faut patienter, il faut recommencer et reconsidérer toute la démarche.
En écoutant parler le prêtre, je me suis souvenu des propos que m'avaient tenu un employé d'état civil. Il se plaignait de sa lassitude et de son désenchantement. Son rôle était d'acter des listes de mariage par lesquelles les fiancés déclaraient chacun des biens (financiers, mobiliers et immobiliers, qu'ils apportaient à la communauté.)
Et toutes ses journées passaient entre celles et ceux qui apportaient leur liste - mais également ("les mêmes mais plus tard"), qui se séparaient et voulaient "récupérer leurs billes"...Cet employé, un ami de longue rencontré au collège, m'a un jour exprimé sa lassitude et son désir de changer de changer de travail... mais il n'a jamais voulu du mariage !
Un autre regard peut être porter sur ces textes et c'est celui d'un acte de fidélité à Dieu, à Son amour, chaque jour de notre vie.
Quant à l'adultère, il est bien sûr recommandé de s'efforcer au pardon, c'est d'une très grande exigence, mais que dire alors de l'inimaginable patience du Seigneur envers son peuple infidèle. En définitive, tous les couples unis devant Dieu sont sur un chemin de sainteté, au même titre que tous les religieux célibataires.
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