Sujet: La foi, le labeur et la Joie Ven 2 Fév 2018 - 14:24
...en souvenir de mon père, Gabriel
Livre de Malachie 3,1-4. Ainsi parle le Seigneur Dieu: voici que j’envoie mon messager pour qu’il prépare le chemin devant moi; et soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez. Le messager de l’Alliance que vous désirez, le voici qui vient, dit le Seigneur de l’univers. Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui pourra rester debout lorsqu’il se montrera ? Car il est pareil au feu du fondeur, pareil à la lessive des blanchisseurs. Il s’installera pour fondre et purifier: il purifiera les fils de Lévi, il les affinera comme l’or et l’argent ; ainsi pourront-ils, aux yeux du Seigneur, présenter l’offrande en toute justice. Alors, l’offrande de Juda et de Jérusalem sera bien accueillie du Seigneur, comme il en fut aux jours anciens, dans les années d’autrefois.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,22-40. Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi: ‘Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.’ Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : ‘un couple de tourterelles ou deux petites colombes.’ Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’ét ait un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant: « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salutque tu préparais à la face des peuples: lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère: «Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera signe de contradiction–et toi, ton âme sera traversée d’un glaive: ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre.» Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était avancée en âge; après sept ans de mariage, demeeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
Anne et Syméon. Voici un couple de vieillards qui pourraient bien nous faire remonter dans le temps jusqu'au Jardin de l'Eden, lorsque Adam et Ève voulurent goûter du fruit de la connaissance du bien et du mal. Car cette conscience, du bien et du mal, est une science qui ne devait demeurer qu'en Dieu. Ce que nos premiers parents ont perdu par le premier péché, nous ne pouvons le récupérer que dans la foi en Jésus-Christ - Lui qui n'est autre que le "nouvel Adam", Jésus-Christ, qui prendra sur Lui tous les péchés du monde afin que nous soyons délivrés des conséquence de cette usurpation.
Notre prêtre a insisté sur ce point car, dit-il: "C'est exactement cela, l'oeuvre de la Rédemption. Elle a commencé par les prophètes qui ont servi de conscience - mais à quel prix - aux hommes de pouvoir qui, sans l'humilité de la foi en Dieu, se muent en barbares autoritaires dont les œuvres sont salies de sueurs, de larmes et de sang...
Si nous voulons bien admettre cela, nous sommes sur le bon chemin, malgré son étroitesse. Tel est notre bonheur sur la terre: il réside tout entier dans la pratique des vertus théologale: foi, espérance et amour, qui nous garderons de bout en bout de notre démarche de fidèles...
Et les grâces qui accompagneront notre conversion nous conféreront cette assurance dont les saints ont joui, en toutes les époques, quelles que soient leurs peines et leurs souffrances. Ils sont passés comme "au travers" de leur vie - tandis que tous les autres, ne songeaient qu'à la rendre plus agréable.
Quelle drôle d'idée que de vouloir "gagner sa vie" ! En effet, en raisonnant ainsi, nous demeurons sous le pouvoir du diable et nous gaspillons en soucis ou en plaisirs (souvent les deux ensemble) les forces intimes qui nous encourageaent à la sainteté. Puissions nous donc réveiller en nous l'esprit d'enfance qui joint confiance, espérance et amour dans la certitude d'aborder un jour dans le Royaume !
Bien que difficile à entendre, cette belle envolée m'aura renforcé dans ma démarche de foi Une belle envolée ce matin - j'ai de nouveau ressenti l'extraordinaire joie de ma conversion, - ce troisième dimanche d’août 1985 -sous le crucifix reçu lors de de ma communion solennelle. Jésus n'était-il pas en train de Sa vie pour je guérisse de mon incrédulité ? Mais ensuite quelle extraordinaire joie m'a soulevé - qui me soulève encore...