Sujet: Les sainte femmes au tombeau Lun 2 Avr 2018 - 12:42
Livre des Actes des Apôtres 2,14.22b-33. Le jour de la Pentecôte, Pierre, debout avec les onze autres Apôtres, éleva la voix et leur fit cette déclaration « Vous, Juifs, et vous tous qui résidez à Jérusalem, sachez bien ceci, prêtez l’oreille à mes paroles. Il s’agit de Jésus le Nazaréen, homme que Dieu a accrédité auprès de vous en accomplissant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes. Cet homme, livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu, vous l’avez supprimé en le clouant sur le bois par la main des impies. Mais Dieu l’a ressuscité en le délivrant des douleurs de la mort, car il n’était pas possible qu’elle le retienne en son pouvoir. En effet, c’est de lui que parle David dans le psaume : ‘Je voyais le Seigneur devant moi sans relâche : il est à ma droite, je suis inébranlable. C’est pourquoi mon cœur est en fête, et ma langue exulte de joie ; ma chair elle-même reposera dans l’espérance : tu ne peux m’abandonner au séjour des morts ni laisser ton fidèle voir la corruption. Tu m’as appris des chemins de vie, tu me rempliras d’allégresse par ta présence.’ Frères, il est permis de vous dire avec assurance, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son tombeau est encore aujourd’hui chez nous. Comme il était prophète, il savait que Dieu lui avait juré de faire asseoir sur son trône un homme issu de lui. Il a vu d’avance la résurrection du Christ, dont il a parlé ainsi : ‘Il n’a pas été abandonné à la mort, et sa chair n’a pas vu la corruption.’ Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité; nous tous, nous en sommes témoins. Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était promis, et il l’a répandu sur nous, ainsi que vous le voyez et l’entendez.
Psaume 16(15),1-2a.5.7-8.9-10.11. Garde-moi, mon Dieu : j'ai fait de toi mon refuge. J'ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu ! Seigneur, mon partage et ma coupe : de toi dépend mon sort. »
Je bénis le Seigneur qui me conseille : même la nuit mon cœur m'avertit. Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ; il est à ma droite : je suis inébranlable.
Mon cœur exulte, mon âme est en fête, ma chair elle-même repose en confiance : tu ne peux m'abandonner à la mort ni laisser ton ami voir la corruption.
Tu m'apprends le chemin de la vie : devant ta face, débordement de joie ! À ta droite, éternité de délices !
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 28,8-15. En ce temps-là, quand les femmes eurent entendu les paroles de l’ange, vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples. Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui. Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. » Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé. Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.” Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. » Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui.
Dès la résurrection de Jésus commence l’Évangélisation du monde: Jésus apparaît aux saintes femmes qui d'emblée, deviennent les premières missionnaires. Le Seigneur l'a voulu ainsi, car il aurait tout aussi bien pu apparaître à Pierre en tout premier lieu. Dans ce choix délibéré des saintes femmes, il y a bel et bien un vouloir du Seigneur : désormais, l'exercice de l’Évangélisation ne sera pas réservé uniquement aux hommes.En soi, c'est un bouleversement essentiel - et une révolution pour les apôtres également.
Mais c'est bien à Pierre qu'est confié l'enseignement des foules et la garde de la sainte doctrine. Enfin, comme pour confirmer ces bouleversements, les lectures du jour nous montrent les autorités du temple propager une fable à moitié plausible - mais bien payée. Ils devront bientôt s'opposer devoir s'opposer, non plus à Jésus seul, mais à un nombre toujours croissant de convertis.
Aujourd'hui encore, a dit notre prêtre, les croyants rencontrent des oppositions, des "rebuffades" ou des moqueries lorsqu'ils sont conduits à témoigner ouvertement. Mais les obstacles que nous rencontrons dans le témoignage, provoqueront des sourires de circonstance, des rebuffades et des moqueries moqueries. diverses, ne font que renforcer la foi et l'espérance dans le cœur du fidèle, car le rejet et les moqueries nous rendent comme ces disciples envoyés "comme des brebis au milieu des loups"...
L'homélie de notre prêtre fut assez brève ce matin, certainement du fait de la fatigue... qui nous a recommandé de prier pour demander de nouvelles vocations dans l'Eglise...