Sujet: Nous sommes veillés en tout temps Mar 8 Mai 2018 - 4:52
Livre des Actes des Apôtres 16,22-34. Ces jours-là, dans la ville de Philippes, la foule se déchaîna contre Paul et Silas. Les magistrats rdonnèrent de leur arracher les vêtements pour leur donner la bastonnade. Après les avoir roués de coups, on les jeta en prison, en donnant au geôlier la consigne de les surveiller de près. Pour appliquer cette consigne, il les mit tout au fond de la prison, avec les pieds coincés dans des blocs de bois. Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les autres détenus les écoutaient. Tout à coup, il y eut un violent tremblement de terre, qui secoua les fondations de la prison : à l’instant même, toutes les portes s’ouvrirent, et les liens de tous les détenus se détachèrent. Le geôlier, tiré de son sommeil, vit que les portes de la prison étaient ouvertes ; croyant que les détenus s’étaient évadés, il dégaina son épée et il était sur le point de se donner la mort. Mais Paul se mit à crier d’une voix forte : « Ne va pas te faire de mal, nous sommes tous là. » Ayant réclamé de la lumière, le geôlier se précipita et, tout tremblant, se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis il les emmena dehors et leur demanda : « Que dois-je faire pour être sauvé, mes seigneurs ? » Ils lui répondirent : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et toute ta maison. » Ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu’à tous ceux qui vivaient dans sa maison. À l’heure même, en pleine nuit, le geôlier les emmena pour laver leurs plaies. Aussitôt, il reçut le baptême avec tous les siens. Puis il fit monter chez lui Paul et Silas, il fit préparer la table et, avec toute sa maison, il laissa déborder sa joie de croire en Dieu.
Psaume 138(137),1-2a.2bc-3.7c-8. De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce : tu as entendu les paroles de ma bouche. Je te chante en présence des anges, vers ton temple sacré, je me prosterne.
Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité, car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole. Le jour où tu répondis à mon appel, tu fis grandir en mon âme la force.
Ta droite me rend vainqueur. Le Seigneur fait tout pour moi ! Seigneur, éternel est ton amour : n'arrête pas l’œuvre de tes mains.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 16,5-11. En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je m’en vais maintenant auprès de Celui qui m’a envoyé, et aucun de vous ne me demande : “Où vas-tu ?” Mais, parce que je vous dis cela, la tristesse remplit votre cœur. Pourtant, je vous dis la vérité : il vaut mieux pour vous que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous; mais si je pars, je vous l’enverrai. Il établira la culpabilité du monde en matière de péché, de justice et de jugement. En matière de péché, puisqu’on ne croit pas en moi. En matière de justice, puisque je m’en vais auprès du Père, et que vous ne me verrez plus. En matière de jugement, puisque déjà le prince de ce monde est jugé. »
Les lectures de ce jour nous entraîne de nouveau dans la contemplation de l'Esprit Saint, lequel peut tout puisqu’il est l'Esprit même de Dieu. Ou bien, si nous n'arrivons pas à y croire, comment croire, dès lors, que Dieu ait crée le ciel et la terre uniquement par sa parole ? L'aventure vécue par Paul et Silas ne doit pas rester pour nous comme une scène merveilleuse telle qu'il y en eu beaucoup dans les récits de l'ancienne Alliance. Malheureux ceux qui ne croiraient pas à l'authenticité de ce récit. Si l'on commence à dire : "Ces mystères ont été introduits pour encourager à croire tous ceux qui les liront", alors bientôt l'on doutera de la réalité de la traversée de la mer à pieds secs comme on doutera plus tard qu'il existe "quelque chose" après la mort !
Notre prêtre a beaucoup insisté pour que nous ne remettions pas en question les récits qui nous sont donnés à croire. Comme il parlait ainsi, je me suis souvenu de l'accident de voiture que j'ai subi : un choc frontal contre une voiture roulant en sens inverse qui avait débordé du fait d'un fort verglas. Des deux véhicules, tous sont sortis indemnes, à l'exception de quelques écorchures - tandis que les deux véhicules furent envoyés à la ferraille... J'insiste en ajoutant que cet accident m'a valu de terminer mon temps d'armée, non pas à la grande caserne - de très mauvaise réputation - à laquelle j'allais être affecté. Quant à l'autre automobiliste, en dépit de la violence du choc, s'en est sorti, comme moi, avec de simples égratignure.
Si je prends mon cas en exemple, ce n'est pas à la recherche de "merveilleux", car sur le moment j'avais tout lieu de craindre de lourde sanctions en parvenant en "Unité". Le rapport qui devait m'envoyer directement devant un tribunal militaire a été déchiqueté dans une broyeuse à papiers et par un Lieutenant -Colonel qui considérait comme "ridicule" une armée constituée de simples "conscrits. Ce qu'il m'est a advenu à cette époque-là est, pour moi, tout aussi miraculeux, que l'évasion de prison, toutes portes ouvertes, de Paul et Silas.
Mais une chose est tout aussi claire: si quelqu'un parmi nous attribue à la chance d'avoir évité la mort par un simple enchaînement de circonstances, hélas, cette personne tombera fatalement dans un scepticisme coupable - tout aussi coupable que le "prince de ce monde" que Jésus dénonce dans l’Évangile.
Rien n'est impossible à Dieu, mais demande une foi de confiance absolue - et Il nous y entraîne !