Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Mes bien-aimés, fuyez le culte des idoles. Je vous parle comme à des personnes raisonnables ; jugez vous-mêmes de ce que je dis. La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas communion au corps du Christ ? Puisqu’il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps, car nous avons tous part à un seul pain. Voyez ce qui se passe chez les Israélites : ceux qui mangent les victimes offertes sur l’autel de Dieu, e sont-ils pas en communion avec lui ? Je ne prétends pas que la viande offerte aux idoles ou que les idoles elles-mêmes représentent quoi que ce soi. Mais je dis que les sacrifices des païens sont offerts aux démons, et non à Dieu, et je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. Vous ne pouvez pas boire à la coupe du Seigneur et en même temps à celle des démons ; vous ne pouvez pas prendre part à la table du Seigneur et en même temps à celle des démons. Voulons-nous provoquer l’ardeur jalouse du Seigneur ?
Sommes-nous plus forts que lui ?
(Ps 115 (116b), 12-13, 17-18)
R/ Seigneur, je t’offrirai
le sacrifice d’action de grâce. (Ps 115, 17a)
Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu’il m’a fait ?
J’élèverai la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,]
oui, devant tout son peuple.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple: « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là,le disciple la prit chez lui.
Cy Aelf, Paris
Clairement, les lectures de ce jour encouragent les fidèles à se protéger du démon en invoquant Marie, car celle-ci rayonne tout entière de l'amour de Dieu. Elle est celle qui a cru à l'annonce de l'ange. Elle a gardé la foi de bout en bout, du commencement jusqu'à la fin. Car même devant la croix, elle n'a pas douté. Tous autant que nous sommes, nous ne cessons pas de douter. Nous craignons sans cesse pour nous-mêmes, qui considérons l'avenir avec angoisse. Ce samedi - c'est le bon jour cela -nous sommes invités à vivifier notre foi à la veille du dimanche. Et tout cela tombe bien, puisque c'est un jour chômé . Rien de tel pour se détourner
des soucis et en faire "place nette" des soucis de notre temps. Que la "fièvre du samedi soir" semble professer le contraire, peu nous importe. Mais recherchons à rencontrer nos proches, à laisser notre esprit au repos des soucis de ce monde et de nos désirs, pour être d'autant plus ouvert à la grâce qui est à l'oeuvre en nous.
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