Le samedi de la 7e semaine du temps ordinaire
Livre de l'Ecclésiastique 17,1-15.
Le Seigneur a créé l’homme en le tirant de la terre, et il l’a fait retourner à la terre. Il a donné aux humains des jours comptés, un temps déterminé (...) Leurs yeux ont vu la grandeur de sa gloire, leurs oreilles ont entendu la majesté de sa voix. Il leur a dit : « Gardez-vous de toute injustice », et à chacun il a donné des commandements au sujet du prochain. Leurs chemins sont toujours à découvert devant lui, ils n’échappent jamais à ses regards.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10,13-16.
En ce temps-là, des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux; mais les disciples les écartèrent vivement. Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas.» Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.
© AELF, Paris
Ces textes nous sont donnés ce matin, c'est-à-dire la veille du dimanche, jour de fête et jour de repos. Jour pour la joie, jour pour la rencontre, jour pour chasser les soucis, jour de paix, jour de rencontre, jour pour pardonner à ceux qui nous ont causé du chagrin et du mal.
Dimanche, jour de la page laissée blanche, sur laquelle le Seigneur vient écrire : "Paix, joie et repos".
N'ayant pas la possibilité d'une Eucharistie le samedi (car la plupart des paroisses célèbrent en soirée la messe "anticipée" du dimanche), je n'écris que sous l'inspiration qui m'est donnée sur le moment.
Nous avons des jours comptés et un temps déterminé - et c'est sur ce point que la plupart des hommes trébuchent et tombent. Mais à chaque fois, le Seigneur leur donne de se reprendre après avoir désobéi. Il les relève pour qu'ils puissent retrouver un chemin bien droit et se remettre en marche dans la paix.
" D’où vient que le temps de notre petite enfance nous apparaît si doux, si rayonnant? Un gosse a des peines comme tout le monde, et il est, en somme, si désarmé contre la douleur, la maladie! L’enfance et l’extrême vieillesse devraient être les deux grandes épreuves de l’homme. Mais c’est du sentiment de sa propre impuissance que l’enfant tire humblement le principe même de sa joie. Il s’en rapporte à sa mère, comprends-tu? Présent, passé, avenir, toute sa vie, la vie entière tient dans un regard, et ce regard est un sourire." (Bernanos)
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