Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Éphésiens
Frères, vous avez appris, je pense, en quoi consiste la grâce que Dieu m’a donnée pour vous: par révélation, il m’a fait connaître le mystère, comme je vous l’ai déjà écrit brièvement. En me lisant, vous pouvez vous rendre compte de l’intelligence que j’ai du mystère du Christ Ce mystère n’avait pas été porté à la connaissance des hommes des générations passées, comme il a été révélé maintenant à ses saints Apôtres et aux prophètes, dans l’Esprit. Ce mystère, c’est que toutes les nations sont associées au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l’annonce de l’Évangile.
De cet Évangile je suis devenu ministre par le don de la grâce que Dieu m’a accordée par l’énergie de sa puissance. À moi qui suis vraiment le plus petit de tous les fidèles, la grâce a été donnée d’annoncer aux nations l’insondable richesse du Christ, et de mettre en lumière pour tous le contenu du mystère qui était caché depuis toujours en Dieu, le créateur de toutes choses; ainsi, désormais, les Puissances célestes elles-mêmes connaissent, grâce à l’Église, les multiples aspects de la Sagesse de Dieu. C’est le projet éternel que Dieu a réalisé dans le Christ Jésus notre Seigneur. Et notre foi au Christ nous donne l’assurance nécessaire
pour accéder auprès de Dieu en toute confiance.
(Is 12, 2, 4bcde-5a, 5bc-6)
R/ Exultant de joie, vous puiserez les eaux
aux sources du salut ! (Is 12, 3)
Voici le Dieu qui me sauve :
j’ai confiance, je n’ai plus de crainte.
Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ;
il est pour moi le salut.
Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits !
Redites-le : « Sublime est son nom ! »
Jouez pour le Seigneur.
Il montre sa magnificence, et toute la terre le sait.
Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,
car il est grand au milieu de toi,
le Saint d’Israël !
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. » Pierre dit alors : « Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ? » Le Seigneur répondit : « Que dire de l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de son personnel pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! Vraiment, je vous le déclare: il l’établira sur tous ses biens. Mais si le serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde à venir”, et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des infidèles. Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n’en recevra qu’un petit nombre. À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. »]
– AelF, Paris
Notre projet à tous est des de réussir. La réussite , tout le monde court après. Non pas seulement dans son activité professionnelle, mais encore dans nos relations affectives, et encore dans l'apparence de nous-mêmes
que nous désirons impeccable. En ce domaine, saint Paul apôtre, ce zèle fut d'autant plus grand qu'il fut l'homme le pharisienne fanatique qui persécutait ses propres frères partout où il les retrouverait. Et une fois converti, il remplaça un zèle destructeur en une révélation sans limite de l'amour de Dieu envers l'homme.
La richesse en bonnes œuvres, en "conversion continuée" voici ce qu'il nous est proposé. Je me suis souvenu avec bonheur l'époque de ces "mouvements intérieurs" qui me poussaient parfois d'aller au-delà du simple service. Ce matin me sont revenus en mémoire des moments grâce au cours desquels, abandonnant mon travail, j'ai accompagné dans leurs démarches les orphelins devenus adultes et qui ne pouvaient compter que sur eux-mêmes. Les filles comme les garçons étaient d'une telle innocence (pour avoir été "surprotégés" par les bons Père salésiens): ils acceptaient toutes sortes de travaux et conditions de travail qu'on leur proposait
et qu'ils acceptaient "pour rendre service !"... J'ai passé beaucoup de temps à leur dévoiler - hélas ! - à quel point il faut se tenir sur ses gardes afin de ne plus être abusés.
Nous devons pour nous-mêmes veiller de mettre en oeuvre devant Dieu les grâces et les talents reçus. Il nous faut chercher de bonnes actions qui demeureront inconnue aux hommes , mais connues de Dieu seul.
Quelle est notre bonne action de ce jour ?