Lecture de la troisième lettre de saint Jean
Bien-aimé, tu agis fidèlement dans ce que tu fais pour les frères, et particulièrement pour des étrangers. En présence de l’Église, bils ont rendu témoignage à ta charité; tu feras bien de faciliter leur voyage d’une manière digne de Dieu. Car c’est pour son nom qu’ils se sont mis en route sans rien recevoir des païens. Nous devons donc apporter notre soutien à de tels hommes pour être des collaborateurs de la vérité.
(Ps 111 (112), 1-2, 3-4, 5-6)
R/ Heureux qui craint le Seigneur.
Heureux qui craint le Seigneur,
qui aime entièrement sa volonté !
Sa lignée sera puissante sur la terre ;
la race des justes est bénie.
Les richesses affluent dans sa maison :
à jamais se maintiendra sa justice.
Lumière des cœurs droits, il s’est levé dans les ténèbres,
homme de justice, de tendresse et de pitié.
L’homme de bien a pitié, il partage ;
il mène ses affaires avec droiture.
Cet homme jamais ne tombera ;
toujours on fera mémoire du juste.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager: «Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes. Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander:“Rends-moi justice contre mon adversaire.” Longtemps il refusa; puis il se dit: “Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne, comme cette veuve commence à m’ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.” » Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice ! Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ? Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice. Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »
Cy Aelf, Paris
Les lectures de ce matin m'ont rappelé les trois années passées à prier pour "ce dont j'avais besoin"... . Et tout d'un coup, comme je pensais, dépité, qu'il n'y aurait de place pour moi que celle de paroissiens, j'ai ressenti que j'étais en danger de retomber dans l'existence d'avant la conversion... Ce qui signifierait concrètement faire comme tout un chacun en supportant de vivre et de "travailler pour vivre." Mais rien de plus.
L'expérience de conversion n'aurait donc mené à rien? Mais afin de ne pas tomber en tentation - de "vie mondaine", je me suis mis à prier, indéfiniment, afin qu'il y ait "quelque chose pour moi"... je découvris la neuvaine irrésistible de Padre Pio qui s'achevait par un cri : "Jésus j'ai confiance en Toi "!
C'est ainsi, au bout de trois années de confusion , tout d'un coup, me fut proposé de suivre - par correspondance, durant trois années, la théologie de la Miséricorde divine. Celle-ci était accompagnée d'une "vérification continuelle" sur la manière de vivre et de se comporter envers autrui, notre prochain, quel qu'il soit. A partir de ce moment-là , je me suis senti "réconcilié" avec le monde, le travail , mais avec cette attention multipliée envers toutes les personnes que je rencontrerais...
Le texte de l’Évangile correspond tout à fait à la nécessité de prier, prier encore, pour obtenir tout ce dontnous avons besoin. Tant il est vrai que le Seigneur nous connaît mieux que nous-mêmes !!!
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