Lecture du livre de la Sagesse
Les impies ne sont pas dans la vérité lorsqu’ils raisonnent ainsi en eux-mêmes:« Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie, il s’oppose à nos entreprises, il nous reproche de désobéir à la loi de Dieu, et nous accuse d’infidélités à notre éducation. Il prétend posséder la connaissance de Dieu, et se nomme lui-même enfant du Seigneur. Il est un démenti pour nos idées,sa seule présence nous pèse; car il mène une vie en dehors du commun, sa conduite est étrange. Il nous tient pour des gens douteux, se détourne de nos chemins comme de la boue. Il proclame heureux le sort final des justes et se vante d’avoir Dieu pour père. Voyons si ses paroles sont vraies,regardons comment il en sortira.Si le juste est fils de Dieu,Dieu l’assistera, et l’arrachera aux mains de ses adversaires. Soumettons-le à des outrages et à des tourments; nous saurons ce que vaut sa douceur, nous éprouverons sa patience. Condamnons-le à une mort infâme puisque, dit-il, quelqu’un interviendra pour lui.» C’est ainsi que raisonnent ces gens-là, mais ils s’égarent; leur méchanceté les a rendus aveugles. Ils ne connaissent pas les secrets de Dieu, ils n’espèrent pas que la sainteté puisse être récompensée, ils n’estiment pas qu’une âme irréprochable puisse être glorifiée.
PSAUME
(33 (34)
R/ Le Seigneur est proche du cœur brisé.
Le Seigneur affronte les méchants
pour effacer de la terre leur mémoire.
Le Seigneur entend ceux qui l’appellent :
de toutes leurs angoisses, il les délivre.
Il est proche du cœur brisé,
il sauve l’esprit abattu.
Malheur sur malheur pour le juste,
mais le Seigneur chaque fois le délivre.
Il veille sur chacun de ses os :
pas un ne sera brisé.
Le Seigneur rachètera ses serviteurs :
pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée:cil ne voulait pas parcourir la Judée car les Juifs cherchaient à le tuer. La fête juive des Tentes était proche. Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret. On était déjà au milieu de la semaine de la fête quand Jésus monta au Temple; et là il enseignait. Quelques habitants de Jérusalem disaient alors: « N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Christ ? Mais lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est. » Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria :« Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même: mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé, lui que vous ne connaissez pas. Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. » On cherchait à l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n’était pas encore venue ..
– Cy Aelf, Paris
Si nous sommes vraiment fidèles au Seigneur, nous le reconnaîtrons non pas seulement par la joie, mais aussi lorsque
les moqueurs chercherons à nous déstabiliser. Lorsque cela nous arrivera, prions l'Esprit Saint qui nous conférera instantanément u langage irrésistible.
Recherchons la parfaite cohérence entre l'esprit et le corps et n'hésitions pas à demander l'intervention de l'Esprit Saint car Il nous conférera, au moment voulu, face aux moqueurs, des paroles irrésistibles.
Sur ce thème, il est intéressant de rappeler les réponses de Jeanne d'Arc à ses accusateurs. Lorsqu'on lui demanda: "Jeanne, êtes-vous en état de grâce elle répond aussitôt: "Si je n'y suis pas Dieu m'y mette, si j'y suis Dieu m'y garde !"
Pour moi-même je me souviens toujours d'une réponse qui me fut inspirée lorsqu'un policier - voulut me faire avouer ce que je ce que je n'avais pas à reconnaître. Jusque-là, je n'avais rien à répondu dans ce sens et lui, ayant découvert mon appartenance , à la religion catholique, me déclara : "Ne dit-on pas dans votre religion : "Faute avouée à moitié pardonnée [?" Ma louche s’ouvrit comme d'elle-même pour rétorquer : "Non ! Ce que vous citez est de sagesse humaine, mais ce que dit ma "religion", c'est : "Veritas Liberabit Vos" - qui signifie :"La vérité vous délivrera" - et, par conséquent, puisque j'ai dit la vérité, je suis libre et je m'en vais "! L'affaire fut classée sans suite...
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