confession ou pas confession ?

Bonjour,

Une personne divorcée et vivant avec quelqu'un peut-elle se confesser de ses autres péchés tout en ayant pas le droit à la communion ?

Bonjour Coline,

On peut toujours se confesser.

La Confession demande tout de même une contrition aussi sincère que possible, car la contrition parfaite n'existe qu'avec l'aide de Dieu.

Vous pouvez vous confesser mais vous ne pouvez pas recevoir l'absolution, me semble-t-il.

Cordialement en Jésus +,

Quod.

Donc la personne peut se confesser, mais il me semble comme a dit Co que l'absolution n'est pas accordé...

En effet, en toute logique, on ne peut recevoir l'absolution, il faut avoir la contrition, et cela passe aussi par ne pas rester en situation de péché.

Mais le fait de confesser ses péchés fait quand même du bien, et de plus, le prêtre peut vous conseiller dans votre vie chrétienne.

Le mariage était-il religieux ou seulement civil ? S'il était seulement civil, comme il n'y a pas eu de mariage religieux, il n'y a pas de problème.

Si le mariage était religieux, l'Église ne reconnait pas le divorce et considère les époux comme mariés. Il n'y a péché aux yeux de l'Église que s'il y a adultère : c'est à dire si la personne divorcée vit en concubinage ou s'est remariée. Je ne crois pas qu'elle soit écartée des sacrements si elle est divorcée mais "célibataire".

Enfin, il me semble...


Pax
Christophe

Il te semble bien.

Il me semble qu'on peut aller voir son évêque afin que le mariage soit défait ceci afin d'être en adéquation avec l'Eglise et ne pas "divorcer" seulement juridiquement parlant.
L'église peut casser un mariage s'il y a des raisons pour évidement.

Non ?

Christophe a écrit:

Le mariage était-il religieux ou seulement civil ? S'il était seulement civil, comme il n'y a pas eu de mariage religieux, il n'y a pas de problème.

Si le mariage était religieux, l'Église ne reconnait pas le divorce et considère les époux comme mariés. Il n'y a péché aux yeux de l'Église que s'il y a adultère : c'est à dire si la personne divorcée vit en concubinage ou s'est remariée. Je ne crois pas qu'elle soit écartée des sacrements si elle est divorcée mais "célibataire".

Enfin, il me semble...


Pax
Christophe

Oui oui, religieux...

Merci à tous pour vos réponses, vastes sujets que sont les sacrements, tout le monde n'a pas l'air ni d'être d'accord ni d'être au courant dans l'église elle-même...

Oui, il existe la déclaration de nullité (le sacrement n'était pas valide) et l'annulation de mariage (mariage non consommé). Quand un mariage est annulé ou reconnu nul, c'est comme s'il n'avait jamais eu lieu. Mais j'ignore les motifs qui peuvent invalider le sacrement.

Bien à vous
Christophe

Voici un lien vers le site du "cyber-curé" où ces questions sont abordées :

http://catholique-nanterre.cef.fr/faq/mariage_divorce.htm

monachorum a écrit:

Il me semble qu'on peut aller voir son évêque afin que le mariage soit défait ceci afin d'être en adéquation avec l'Eglise et ne pas "divorcer" seulement juridiquement parlant.
L'église peut casser un mariage s'il y a des raisons pour évidement.

Non ?

Oui oui, tout à fait. Comme vous l'avez deviné il s'agit bien de moi, justement je suis entrain de demandé une nullité de mariage, ça va être long mais si on a confiance...En fait pour tout vous dire je vous posais la question parce qu'un prêtre m'a dit qu'il m'écouterais mais qu'il ne me donnerais pas l'absolution, c'est une réponse à laquelle je me suis faite et à laquelle je ne me suis pas posé de question, ce qui fait que jusqu'ici je ne communiais pas ni ne me confessais...Mais hier dans le groupe de yahoo que je modère, la question s'est imposée par un fil de discussion, et on me certifiais que je pouvais aller me confessais, et lorsque j'ai dit ce que le prêtre m'a dit, quelqu'un me répondait d'aller en voir un autre jusqu'à à mon avis obtenir l'autorisation de confession...Heureusement que d'autres connaissant l'église allaient dans mon sens, mais j'avoue avoir été retourné, d'où ma question...

C'est courageux de votre part de respecter l'enseignement de l'Eglise, je vous remercie de l'exemple que vous donnez.

Je vous souhaite que tout se passe pour le mieux.

el Padrecito a écrit:

C'est courageux de votre part de respecter l'enseignement de l'Eglise, je vous remercie de l'exemple que vous donnez.

Je vous souhaite que tout se passe pour le mieux.

Merci Elpadrecito, ça me touche beaucoup. Pour moi il est normal de respecter dans le sens où j'aime mon église,, en fait je suis une converti qui ne peux plus me passer de Jésus, et je sais qu'en respectant l'église Jésus m'accompagne dans le choix que j'ai fait puisqu'il va dans le sens de l'église, ce qui m'empêche absolument de me comporter en chrétienne et comme je dis toujours, je n'ai pas abandonné la prière qui est le pilier de toute vie...Merci Christophe pour le site, il confirme bien ce que je pensais, cette nuit je peux donc dormir tranquille...

Bonjour Coline,

Nous avions déjà eu une discussion (un peu houleuse) concernant la nullité de mariage https://ephata.actifforum.com/eglise-f3/nullite-de-mariage-t158.htm

Il est certain qu'une personne divorcée peut recevoir tous les Sacrements (ce serait bien le comble qu'elle ne puisse recevoir le Christ, spécialement si elle n'a pas choisi cette condition). Ce sont les personnes divorcées et remariées qui ne peuvent recevoir la Communion.

Toutefois, le Seigneur ne laisse personne dans la détresse sans qu'elle puisse recevoir les Lumières de sa Présence Réelle. C'est pourquoi, dans sa grande bonté, Il se donne à nous dans l'exposition du Saint Sacrement, "l'Eucharistie des pauvres" comme on dit, pour ceux qui ne peuvent avoir recours à la Communion. Aller à l'Adoration donne beaucoup de lumière si on ose s'exposer aux Rayons du Soleil de Justice dont la guérison sort de ses rayons (Malachie3, 20). Nous disons que nous exposons le saint Sacrement mais en fait, il faut penser autrement : c'est Lui qui nous regarde avec Amour et nous donne de le rencontrer dans sa Présence Réelle. Profitons-en pour nous laisser regarder et aimer dans un mouvement d'abandon confiant.

Union de prière en Jésus Ressuscité,
Hélène

Bonjour Hélène,

Oui, je n'aurais jamais pensé que la nullité de mariage soit un sujet aussi délicat...Je pars en vacance demain donc pas le temps de lire ce qui a été écrit, mais dès mon retour je lirais...Mais il ne faut pas oublié la communion de désir qui comme je dis est tout aussi importante...

Vous avez raison!

Bonnes vacances Coline!

Coline a écrit:

monachorum a écrit:

Il me semble qu'on peut aller voir son évêque afin que le mariage soit défait ceci afin d'être en adéquation avec l'Eglise et ne pas "divorcer" seulement juridiquement parlant.
L'église peut casser un mariage s'il y a des raisons pour évidement.

Non ?

Oui oui, tout à fait. Comme vous l'avez deviné il s'agit bien de moi, justement je suis entrain de demandé une nullité de mariage, ça va être long mais si on a confiance...En fait pour tout vous dire je vous posais la question parce qu'un prêtre m'a dit qu'il m'écouterais mais qu'il ne me donnerais pas l'absolution, c'est une réponse à laquelle je me suis faite et à laquelle je ne me suis pas posé de question, ce qui fait que jusqu'ici je ne communiais pas ni ne me confessais...Mais hier dans le groupe de yahoo que je modère, la question s'est imposée par un fil de discussion, et on me certifiais que je pouvais aller me confessais, et lorsque j'ai dit ce que le prêtre m'a dit, quelqu'un me répondait d'aller en voir un autre jusqu'à à mon avis obtenir l'autorisation de confession...Heureusement que d'autres connaissant l'église allaient dans mon sens, mais j'avoue avoir été retourné, d'où ma question...

Tous ces cas relèvent du «for interne». Donc des cas où sous aucun prétexe le prêtre peut dévoiler le contenu du cheminement ou de la rencontre avec un sujet. Si des prêtres ont accordés l'absolution, est-ce vraiment du laxisme. On ne le sait pas, le pouvoir des clefs est relié au secret de confession et pour des raisons de force majeur un prêtre, par jugement pastoral, peut accorder l'absolution pour une juste cause, cela est permis dans le droit canon.

Vous pouvez parler et dire tout ce que vous voulez après votre confession ou en direction spirituelle. Le prêtre, sous peine d'excommunication latae setentiae ne peut divulgués quoi que ce soit ni même en faire allusion.

Oui Sapin, mais l'absolution ne peut être donné en partie.

Donc l'absolution ne pouvant être donnée pour l'état de vie actuel, elle ne peut la recevoir, on est pardonné de tout ou "de rien". L'absolution séléctive n'existe pas.

Coline peut toujours avouer ses péchés à un prêtre ou lui en parler, mais ce ne sera pas un Sacrement, ce qui n'empêche nullement que le prêtre soit tenu au même silence, et que cela aide dans la vie spirituelle.

Dès lors que le mariage sera reconnu nul, alors tout rentrera dans l'ordre.