Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens
Frères, nous sommes réconfortés grâce à vous au milieu de toutes nos difficultés et de notre détresse, à cause de votre foi Et maintenant nous revivons, puisque vous autres, vous tenez bon dans le Seigneur. Comment pourrions-nous assez rendre grâce à Dieu à votre sujet, pour toute la joie que nous avons à cause de vous devant notre Dieu ? tous le prions avec ardeur, jour et nuit, pour que nous puissions revoir votre visage et compléter ce qui manque à votre foi. Que Dieu lui-même, notre Père, et que notre Seigneur Jésus nous tracent le chemin jusqu’à vous. Que le Seigneur vous donne, entre vous et à l’égard de tous les hommes, un amour de plus en plus intense et débordant, comme celui que nous avons pour vous. Et qu’ainsi il affermisse vos cœurs, les rendant irréprochables en sainteté devant Dieu notre Père, lors de la venue de notre Seigneur Jésus avec tous les saints. Amen.
PSAUME
(Ps 89 -90),
R/ Rassasie-nous de ton amour, Seigneur :
nous serons dans la joie.
Tu fais retourner l’homme à la poussière ;
tu as dit : « Retournez, fils d’Adam ! »
À tes yeux, mille ans sont comme hier,
c’est un jour qui s’en va, une heure dans la nuit.
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Apprends-nous la vraie mesure de nos jours :
que nos cœurs pénètrent la sagesse.
Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ?
Ravise-toi par égard pour tes serviteurs.
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Rassasie-nous de ton amour au matin,
que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu !
Consolide pour nous l’ouvrage de nos mains.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là, Hérode avait donné l’ordre d’arrêter Jean le Baptiste et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse. En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il l’écoutait avec plaisir. Or, une occasion favorable se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée. La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. » Et il lui fit ce serment :« Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. » Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean, celui qui baptise. » Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. Le roi fut vivement contrarié; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison. Il apporta la tête sur un plat,
la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère. Ayant appris cela, les disciples de Jean vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.
– Aelf, Paris
Des personnages du genre du roi Hérode, il y en a eu beaucoup de par le monde. Ils confisquent le pouvoir faute de savoir qu'en faire. Ils remuent beaucoup de vent autour d'eux. Ils prétendent tout changer le monde, mais une fois leur mandat achevé, ils ne laissent derrière eux que des souvenirs anecdotiques. Sanguins et vaniteux, sujets à la colère, ils sont craints par ceux qui les servent mais ne parviennent à se faire aimer de leurs proches. Ils prétendent changer le monde, mais sont incapables de se changer eux-mêmes. Bien évidemment, ils sont dangereux, car ils se savent moqués par les plus petits et les simples....
Tout à l'inverse, paraissent des grandes âmes comme fut, en Inde, le Mahatma Gandhi qui mettait fin aux querelles ethniques une grève de la faim. C'est en se faisant tout petits qu'ils parvenaient à obtenir leur obéissance. A notre niveau, nous sommes appelées à devenir simples et cohérent dans notre manières d’être et de vivre.
En conclusion, notre prêtre nous a recommandé de prier pour la conversion des hommes politiques - ils en ont grand besoin !
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