Fête de sainte Catherine de Sienne, vierge, tertiaire dominicaine, docteur de l'Église, copatronne de l'Europe
Première lettre de saint Jean 1,5-10.2,1-2.
Frères, tel est le message que nous avons entendu de Jésus Christ et que nous vous annonçons : Dieu est lumière ; en lui, il n’y a pas de ténèbres.
Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, alors que nous marchons dans les ténèbres, nous sommes des menteurs, nous ne faisons pas la vérité.
Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché.
Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous égarons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous.
Si nous reconnaissons nos péchés, lui qui est fidèle et juste va jusqu’à pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice.
Si nous disons que nous sommes sans péché, nous faisons de lui un menteur, et sa parole n’est pas en nous.
Mes petits enfants, je vous écris cela pour que vous évitiez le péché. Mais si l’un de nous vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père : Jésus Christ, le Juste.
C’est lui qui, par son sacrifice, obtient le pardon de nos péchés, non seulement les nôtres, mais encore ceux du monde entier.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,25-30.
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler.
« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Textes de l’Évangile au quotidien
Du fait de notre condition pécheresse, la première condition d'une vie en Dieu et en union avec nos sœurs et nos frères dans la foi, c'est de lutter contre nos mauvais penchants. En méditant les textes de ce jour, comme je me rappelle mes propres fautes, je les ressens en moi et je m'engage à lutter plus encore. C'est cela le joug ! Il peut sembler un poids à porter, alors qu'il s'agit d'un instrument de guidance.
Bref, sans cette lutte, personne ne peut prétendre avoir accès à la vie surnaturelle, seule capable de nous faire ressentir que nous sommes vraiment en communion les uns avec les autres.
Je le dirai sans fausse honte, avec humilité: aujourd'hui, je suis un peu malade, car je ne supporte plus comme autrefois le "petit verre entre amis" qui, m'a souvent servi à dépasser ma timidité. Si je tiens à dire cela, c'est parce qu'il me fut très difficile de cesser de fumer, mais la prière confiante m'en avait délivré pour de bon, il y a onze ans. Et désormais, j'entreprends une nouvelle abstinence qui me fera ressentir une grande solitude - mais cette crainte n'est-elle pas une suggestion de l'Adversaire ?
Je parle ouvertement, comme je l'ai rarement fait, mais je crois que c'est juste.
Aujourd'hui, je voudrais conclure très simplement en proposant à toutes et à tous, surtout en ces temps où, partout dans le monde, les fidèles dans l’Église endurent de nombreuses souffrances. Bien sûr, je songe aux martyrs en Syrie et ailleurs, mais il n'y a pas que cela: avez-vous remarqué ces lois nouvelles par lesquelles, par exemple, il nous sera tous suggéré, un jour où l'autre, de quitter ce monde sans endurer de souffrances... or, par nos souffrances supportées dans la foi, nous sommes vraiment en communion, dans le Christ, avec tous nos frères.
.