Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains
Frères, j’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous. En effet, la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise au pouvoir du néant, non pas de son plein gré, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir. Pourtant, elle a gardé l’espérance d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage de la dégradation, pour connaître la liberté de la gloire donnée aux enfants de Dieu. Nous le savons bien, la création tout entière gémit, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore. Et elle n’est pas seule. Nous aussi, en nous-mêmes, nous gémissons; nous avons commencé à recevoir l’Esprit Saint, mais nous attendons notre adoption et la rédemption de notre corps.Car nous avons été sauvés, mais c’est en espérance; voir ce qu’on espère, ce n’est plus espérer : ce que l’on voit, comment peut-on l’espérer encore ? Mais nous, qui espérons ce que nous ne voyons pas,
nous l’attendons avec persévérance.
PSAUME
(Ps 125 --126)
R/ Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous ! (Ps 125, 3a)
Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était pleine de rires,
nous poussions des cris de joie.
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Alors on disait parmi les nations :
« Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! »
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !
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Ramène, Seigneur, nos captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie.
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Il s’en va, il s’en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s’en vient, il s’en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, Jésus disait : « À quoi le règne de Dieu est-il comparable, à quoi vais-je le comparer ? Il est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et jetée dans son jardin. Elle a poussé, elle est devenue un arbre, et les oiseaux du ciel ont fait leur nid dans ses branches. » Il dit encore : « À quoi pourrai-je comparer le règne de Dieu ? Il est comparable au levain qu’une femme a pris et enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »
– Aelf, Paris
Et vous, fidèles, à quoi reconnaissez-vous que le Royaume des Cieux est parmi nous ? C'est très simple pour celles et ceux qui viennent à l'Eucharistie et qui, à la sortie de l'église, se mettent à bavarder en se saluant et échangeant échangeant des nouvelles avec joie. Une joie légère, comme il en survient lorsque l'esprit est dégagé des soucis. Cela n'a rien d’extraordinaire , mais si l'on pose sa question, la réponse est légère et joyeuse. Ou bien encore: comme un souci pesant qui s'efface; on était venu en le et voici que survient la solution.
La marche et la démarche des fidèles consiste simplement à remettre les soucis et leurs solutions. "Nombreux les fidèles - comme leurs prêtres, ressortent de l'Eucharistie avec des solutions pour un problème qui les inquiétait. En effet, l'Esprit Saint est toujours à prompt à soulager le poids des problème et des appréhensions inutiles. C'est une grâce encore de pouvoir reconnaître ces moments de lucidité bien heureuse !
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